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dimanche, mars 24 2013

Bilan du Premier Week-end 2013 de Stage Wiñayataqui

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")


0006.jpgC’est parti pour cette saison 2013, en ces 9 et 10 mars, sous le soleil radieux de Chatuzange.

14 sikuristes sont présents, impatients de s’y "recoller" au plus vite.

Quelques empêchés nous ont contactés pour nous faire part de leur grand désarroi de ne pouvoir être parmi nous. Ils se rattraperont à la prochaine…………Et on y compte bien n’est-ce pas Marie-France, Ruth, Magali, Armelle, Sybille, Ludivine, Philippe, Joaquin…………. Et tous ceux que j’oublie !

Au passage, bienvenue à Véronique qui nous rend visite pour la première fois, ceci permettant de rappeler aux lecteurs de ces lignes, qu’ils seront bien évidement chaleureusement accueillis, si l’envie, la curiosité, ou le démon des souffleurs les pousse jusque par chez nous !

L’année commence sur un morceau de bravoure la finalisation du Suri Sikuri Arawi que nous avions travaillé à l’aube de l’année 2012. Il s’agissait de compléter la 1ère partie lente acquise en 2012, par la partie Wayño.

Nous avons patiemment appris au fil des stages à considérer les Suris autrement que comme des instruments de torture, avec la maitrise du souffle très particulière qu’ils exigent. Et au bout du compte nous prenons un vrai plaisir à jouer ce morceau qui est mélodiquement et esthétiquement très abouti, il faut en convenir.

Le second challenge du Week-end était de faire partager au groupe l’expérience des "Zampoñas Dore" de Cairani, que nous avons reçues récemment, des mains de notre ami Tomas Jesus Alarcon dans les locaux de l’OMPI à Genève. Ces flûtes métalliques sont une autre approche, une autre expérience, des sensations nouvelles que nous allons essayer d’apprivoiser avant le périple d’une partie du groupe au Pérou.

"Cholita Calacaleña"  vient donc s’ajouter aux deux « Cairani » précédents "El Caplina" et "4 de diciembre", trio que nous avons repris en boucle en plein air, lors d’un dimanche matin de printemps. Le soleil nous permit aussi, comme la veille, de dresser notre table en pleine nature, ce qui fut ma foi fort agréable, tout comme ce week-end de retrouvaille, unanimement apprécié.

Rendez-vous-même heure, même endroit le 6 avril.


dimanche, mars 3 2013

Concert Misa Criolla 9 février 2013 à Saint Peray


0009.jpgSamedi soir 9 février, en l’église Saint Pierre de Crussol à Saint Péray a eu lieu le deuxième concert de la chorale "Grain d’Phonie" avec le groupe " Intiwatana". Forts des enseignements de la "première" de janvier, le groupe avait retravaillé point par point en amont, à partir des vidéos, tous les passages "délicats" du spectacle. La chorale ayant fait de même de son côté, la dernière répétition du jeudi précédent, et plus encore "le tour de chauffe" de pré-concert du samedi après midi, avaient été menés tambour battant !

Seul le petit farceur, qui avait coupé l’arrivée de gaz du chauffage de l’église le samedi après midi précédent le concert, aurait pu réussir à "refroidir" nos ardeurs, mais nous avions suffisamment chaud au cœur pour passer outre !

Une assemblée conséquente malgré les frimas et attentive, une sono précise bien que toujours délicate sous les voutes des lieux de cultes aux échos capricieux sans fin, venaient compléter une prestation musicale enlevée et joyeuse.

Les concerts 2013 ont pris leur vitesse de croisière, bon vent pour les prochaines : Saint Marcel les Valence, Montélimar et Desaigne où nous espérons un public encore plus nombreux, tout cela au bénéfice bien sûr des enfants équatoriens du Centre Gena à Quito.


Concert Misa Criolla 19 janvier 2013 à Montélier


20130119_20.48_001.JPGNous avions tiré le voile le 26 septembre 2009 sur un ultime concert "Misa Criolla" au bénéfice de la Fondation GENA à Quito en Equateur.

Les choses s’étaient plutôt bien terminées puisqu’en dehors d’un bilan musical très positif, nous avions réussi notre pari, et pu ainsi apporter une aide substantielle à Marianne Roy et "ses nombreux enfants" de la fondation.

En ce samedi 19 janvier, nouveau départ et nouvel essor pour le binôme "Grain d’Phonie" et "Kantuta" avec les mêmes motivations et pour la même cause. Le groupe Intiwatana et la chorale de Chabeuil, se retrouvaient pour une première à la salle Jean Giono de Montélier, après plusieurs mois de travail commun……et toujours la même angoisse de ne pas être prêt pour le jour J !

Le groupe et le chef de chœur Benoit Barret, avaient préalablement "planché" sur un répertoire renouvelé, toujours basé sur des œuvres d’Amérique latine, pour accompagner et compléter une  "Misa Criolla" pivot central du concert.

Le public était au rendez-vous, la salle bien garnie et l’ambiance propice.

Ce premier concert nous rassure et s’ouvre sur une suite prometteuse quand au contenu et à la fréquentation. Nous avons pu apprécier l’efficace et discrète présence des bénévoles des deux associations, la sonorisation aux "petits oignons" de nos fidèles techniciens et la participation de tous à une logistique, sans laquelle rien ne serait possible !

Rendez-vous est pris pour le 9 février en l’église Saint Pierre de Crussol à Saint Péray. Nous espérons vous y retrouver nombreux pour un moment de musique et de solidarité partagé.


dimanche, décembre 9 2012

Bilan du cinquième Week-end 2012 de Stage Wiñayataqui

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")

20 participants à cet ultime rendez-vous 2012 à Châtuzange, malgré deux défections de dernière heure, ce qui témoigne bien là, de la vitalité de notre groupe.

Après la joie des retrouvailles, notre travail du samedi matin va porter sur le Suri sicuri "Arawi". Un échauffement avec de nombreux exercices techniques, propres à cette famille de Flûtes si particulière, en sera le préambule. L’après midi va être consacrée à une reprise des deux titre de "Cairani" étudiés cette année, "cuatro de diciembre" et "El Caplina" et un travail plus précis sur les syncopes et les relances typiques de ces morceaux. En fin de journée, nous revoyons également afin de bien les fixer, un de nos succès récent "Sentimiento sicuri", un moins récent mais revu et corrigé "San Miguel" et un ancien que nous aimons bien "Abia Yala"…..Pas inutile de se rafraîchir un peu le cerveau ! Juste avant le repas du soir !

La traditionnelle Peña Libre se poursuit assez tard, et chacun peut se replonger dans ses partitions et chansonniers pour entraîner l’aréopage ! Il faut digérer la succulente "Forêt noire" confectionnée par Yves, notre fine fourchette (Tiens un anniversaire !) qui nous a gratifiés de spécialités dont il a le secret tout au long de l’année ! Dimanche, quinze fans encore présents, vont tourner à nouveau le suri "Arawi" et les deux "Cairani" en s’habituant à les enchaîner. Pour clore, encore quelques révisions : Abia Yala, pour ceux qui l’ont découvert la veille, et deux autres anciens "Flor de Ilavenia" et "Dos Sicuris", rapidement remis en mémoire.

Le rideau se referme sur cette saison 2012, avec des projets à venir, et non des moindres, puisqu‘un stage "en situation" devrait se dérouler au Pérou en 2013, expérience unique pour une immersion musicale totale. Les réjouissances ici chez nous n’en seront pas moins au rendez-vous au travers de week-ends Wiñayataqui Flûtes et cordes, dont la fréquentation en 2012, nous conforte dans notre démarche associative musicale.

Notre satisfaction, n’a d’égale que les "satisfecit" du coach ; dont il va gratifier les participants : leur implication, leurs progrès constants, chacun à leur niveau dans l’affirmation de leur pratique, ainsi que ce magnifique état d’esprit qui règne sans se départir à chaque rencontre.

Nous sommes reconnaissants envers tous les amis sicuristes, passés par Châtuzange cette année, d’avoir témoigné de tous les bienfaits qu’ils retirent des week-ends "Wiñayataqui" notamment sur le plan des énergies positives qui s’en dégagent.


samedi, novembre 24 2012

Guitare Charango, bilan de la saison 2012 « cordes amérindiennes »

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")

En cette année 2012, l’association Kantuta a organisé de manière expérimentale, un atelier sous forme de 3 stages dits de "cordes amérindiennes". Ces stages, à l’origine axés sur la pratique traditionnelle de la guitare et du charango, s’adressaient à des musiciens plutôt "confirmés" selon l’expression consacrée. Ils se sont déroulés les 25 et 26 février, 2 et 3 juin, et 27 et 28 octobre en Drôme à Châteauneuf sur Isère.

Le premier défi était de trouver un nombre suffisant de personnes intéressées, pour pouvoir prendre en charge les frais de l’intervenant (4 personnes minimum), intervenant qui a pour la circonstance adapté ses conditions à nos contraintes. L’homogénéité et la régularité du groupe inscrit sur les trois dates, a permis de mener à bien cette première expérience ; les trois stages ont pu être assurés, et le contenu respecté, et même bonifié par un travail complémentaire sur le Bandolin équatorien.

Les exercices techniques sur les gammes et lignes de basses, sur l’exécution des rythmes de base et leurs variantes, ont précédé l’apprentissage de quelques pièces du répertoire traditionnel, notamment en ce qui concerne le charango campesino de la région de Potosi et le Bandolin. A travers certains de ces morceaux, nous avons pu travailler l’interprétation collective, avec ses plaisirs harmoniques, pour d’autres morceaux plus complexes, un cheminement personnel reste encore à faire. Des documents concrets ont été conservés de ces week-ends, sous forme de supports vidéo laissés à disposition des stagiaires pour approfondir "la question".

Il nous semble possible de poursuivre l’expérience en 2013, en gardant le seuil de 4 participants (jusqu’à 8 maximum), ceci sur le plan des conditions et modalités pratiques.

Un atelier pour débutants ayant déjà une pratique et une maîtrise de base de l’instrument, sera proposé en complément de l’atelier "musiciens confirmés".

Nous espérons que cette évolution permette de continuer à apporter des réponses aux attentes des participants de tous niveaux, dans le respect d’un label qualité reconnu par tous, celui de la démarche et des contenus pédagogiques dispensés par Julio Arguedas.


dimanche, octobre 21 2012

Bilan du quatrième Week-end 2012 de Stage Wiñayataqui

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")


20121013_23.08_011.JPG Pour ce quatrième week-end, (qui en fait est notre cinquième rencontre de l’année en incluant le festival de Romans au mois d’août), 20 participants étaient présents à Chatuzange, notre lieu de rassemblement fétiche !

Le programme de notre ami Julio, sera bâti en grande partie autour d’une consolidation des acquis, pour ces 2 derniers week-ends 2012, et des retouches ponctuelles sur des morceaux déjà rodés.

Il apparait intéressant par exemple, et pour commencer, de tenir compte des remarques reçues sur le blog du site, faîtes par des internautes Latino-américains, que nous remercions ici au passage.

Cela concerne deux titres en particulier : "San Miguel" avec document vidéo à l’appui, pour ce Huayno de Qhantati Ururi de Conima au Pérou, et pour le "cuatro de diciembre" de Cairani ; ces deux morceaux vont être repris et modifiés sur les parties concernées, afin de rester totalement dans l’esprit de la tradition.

Nous aurons en outre, travaillé deux autres morceaux, qui pour l’un, demandait révision et finalisation, le suri sicuri "Arawi ". Pour l’autre, dans la continuité du premier Cairani, c’était la mise en place d’un second morceau de cette région "La Caplina", seule nouveauté du week-end.

Nous n’insisterons pas cette fois ci sur les intermèdes gastronomiques et musicaux de cette session, qui ne se démentent pas, au fil des stages !

Pour conclure la saison, il nous reste le stage cordes des 27 et 28 octobre à Châteauneuf, et le dernier rendez-vous de flûtes traditionnelles à Chatuzange, les 24 et 25 novembre.

Hasta luego


samedi, août 25 2012

Flûtes de pan à l’école

20120623_15.48_008.jpg

Deux ans après l’expérience avec l’école primaire du Châtelard à Châteauneuf sur Isère, c’est au tour de l’école primaire privée Saint Maurice à Allex en Val de Drôme, de solliciter l’association KANTUTA. Par convention, un cycle d’apprentissage de flûtes de pan à réponse est mis en place, de mars à juin 2012, à raison d’une séance par semaine pour chaque classe.

Anne-Marie et Martine sont reparties avec les caisses de flûtes, les tablatures des morceaux et paroles des chants en espagnol ou Quetchua, choisis pour les classes de CP / CE1 – CE2 / CM1 - CM1 / CM2, au total 85 élèves. La classe de grande section de maternelle, sous la responsabilité de la Directrice, a aussi participé en apprenant un chant adapté à son niveau.

Sous une main de Maître (ou plutôt de maîtresse), Anne-Marie a initié toutes ces classes, pour les mener progressivement chacune, à la maîtrise d’un morceau de flûte et l’apprentissage d’un chant.

Martine s’est attachée à l’aspect administratif, matériel, vidéo et photos.

Tout ce petit monde était fin prêt pour présenter sur la scène de la salle polyvalente d’Allex, son travail à l’occasion de la la fête de l’école, le 23 juin dernier. Le groupe de Musique des Andes INTIWATANA était venu bénévolement en renfort pour soutenir et accompagner les enfants, après avoir fait deux répétitions avec chacune des classes. Les spectateurs, en majorité les parents, mais encore le Président de l’association KANTUTA, Lionel BONHOMME, et quelques personnalités locales dont Mr le député de la circonscription, ont largement applaudi le spectacle produit par les enfants en présence de la Directrice et des Maîtresses.

Nous remercions encore vivement Mme BOURDREL, directrice de l’école, qui a remis en main propre à Lionel BONHOMME à l’ouverture du spectacle, un don d’un montant de 372.00€, fruit de l’opération « Bol de riz » organisée par l’association OGEC de l’école, destinée à soutenir des associations à but humanitaire. Ainsi le Centre Infantile Gena à Quito en Équateur, que soutient l’association Kantuta, sera destinataire de ce don.

Une nouvelle belle expérience de la promotion de la culture et musique traditionnelle latino-américaine, un des objectifs de KANTUTA, auprès d’un jeune public enthousiaste et d’une équipe d’enseignants dynamiques.

vendredi, juillet 13 2012

Ateliers Interrégionaux Wiñayataqui 2012 - Festival de Romans

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")


romans1_2012.jpg Les 30 juin et 1er Juillet, le calendrier a voulu que nous offrions un auditoire aux membres du collectif, en faisant correspondre notre 4ème date de stage avec le début du Festival de Romans à une dizaine de Kilomètres seulement de notre lieu de rencontre habituel.

Nous avions de longue date pris des contacts avec l’organisateur du Festival International « échanges, cultures et traditions du Monde » : l’association Empi et Riaume de Romans sur Isère. Il paraissait cohérent pour l’organisateur de faire une place à notre collectif, émanation d’une association Drômoise, dans la mesure où nous pouvions nous intégrer à la palette des différents groupes programmés. Notre domaine d’intervention était de plus assez large, puisqu’allant de la prestation scénique à la déambulation et aux arts de la rue. Nous avons ainsi pu rassembler 25 sikuristes, (et encore sans la limite posée par l’organisateur nous pouvions dépasser la trentaine) ; Nos amis Parisiens comme lors de chaque évènement annuel venaient nous prêter main forte.

Il est à noter que durant les semaines précédant la date fatidique, tous les participants sans exception avaient tenu à répéter et peaufiner le répertoire :

  • en sous groupes géographiques, de Bourg Saint Maurice à Grenoble, Valence et Gap à Paris
  • individuellement pour certains

Il faut dire que le répertoire présentait quelques difficultés, notamment "les petits derniers" et quelques anciens morceaux un peu délaissés. Les préparatifs allaient bon train : confection de quelques ponchos supplémentaires par nos amis de Grenoble, échanges de mails et fichiers MP3, préparation d’un panneau emblème de la délégation, problèmes administratifs à régler avec l’organisateur pour les badges, les horaires, le stand etc…Le repérage sur le terrain, la coordination avec notre amie Geneviève à Chatuzange pour les nuitées, etc…..

Le samedi 30 juin, le rendez vous était donné à 8h30 chez Geneviève pour un départ groupé vers Romans. Notre prestation débutait par une "aubade" au Kiosque de la place Jules Nadi, avant de déambuler de places en places à travers la vieille ville de Romans, en alternance avec les autres délégations invitées au Festival. Le repas de midi était pris en commun avec tous ces groupes et s’avérait être un moment convivial et cosmopolite ou voisinaient les musiciens Slovènes, les danseurs et danseuses de Tahiti, l’euphorie de la délégation Paraguayenne, le sage groupe des jeunes d’Empi et Riaume etc…..

Notre déambulation se poursuivait au cours de l’après midi à travers la ville, et la soirée s’achevait par un passage des groupes sur podium au cours duquel nous pouvions présenter trois morceaux au public Romanais. Nous nous retrouvions en fin de soirée à Chatuzange pour un moment de détente, avant de nous séparer pour une nuit réparatrice.

Dimanche matin, le temps plus qu’incertain nous laissait longuement dans le doute, quand à la tenue du défilé-parade dans les rues de Romans. Finalement, la menace de la pluie incitait les organisateurs à épargner les groupes et délégations aux costumes particulièrement fragiles et à préserver pour la suite du festival.

Il nous revenait donc avec les danseurs d’Empi et Riaume, d’assurer l’animation de rues de cette matinée en espérant que les cieux soient cléments! La chance était avec nous, et nous pûmes avant la "radée" de 13h00 faire entendre nos Kantus et Sikuris en traversant le grand marché dominical, et à nouveau sur la place Jules Nadi et sous le Kiosque.

Notre contrat rempli, nous pouvions laisser l’orage s’abattre sur la ville en déjeunant à la "Cafét". Pour la plupart d’entre nous le retour passait par Chatuzange : premier bilan très positif et séparations échelonnées, avec toujours un peu de nostalgie comme d’habitude - rendez-vous pris pour "la prochaine".

Il faut maintenant nous pencher sur l’avenir, et sur les conditions de nos prochaines prestations. Cela passera-t-il par une labellisation en qualité de partenaire officiel, par le Conseil International des Organisateurs de Festivals de Folklore et d’Arts Traditionnels ? Cela nous permettrait de mieux prendre en compte les frais inhérents à chacun et à l’association, pour une meilleure reconnaissance de la qualité et de la valeur de notre répertoire et de nos interventions, et une juste récompense des efforts consentis, au delà du plaisir quand à lui toujours bien présent. A bientôt de se revoir……En octobre en Drôme……

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jeudi, mai 24 2012

Bilan du troisième Week-end de Stage Wiñayataqui 2012

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")

_DSC8196.jpgFidèles à nos engagements, Bourg Saint Maurice et l’association "La Chicha", avaient "l’insigne honneur" de nous recevoir en ce mois de mai. 16 stagiaires inscrits, et un vaste espace pour nous accueillir : la salle des Fêtes. El Maestro, descendu tard la veille au soir à Valence TGV, arrivait avec les Drômois à 9h30 "pétantes".

Le temps de quelques menues sustentations, et on pouvait démarrer. On n’a pas l’habitude de souffler l’estomac (et les poumons) dans les talons, non mais !! Echauffements de circonstance, et pour conclure la matinée, reprise du morceau de Cairani à peine effleuré le mois précédent. Il s’avérait que l’accent était mis sur un travail complet avec les harmonisations, maltas, Zankas, et tierces.

L’après midi le confirmait avec la Diane et la Virgencita Candelaria, Ilaveñita et un ancien un peu (beaucoup !) oublié Ayarachi, avec travail séparé par registres.

A 18h30, nos amis Borains, avaient invité par voie d’affiche, la population locale à un apéritif musical.

Une présentation de notre long cheminement, et du travail accumulé au fil des années, était faite par notre trésorière et "notre animateur préféré", quelques standards étaient ensuite au programme, et quelques-uns d’entre nous apportaient un soutien discret mais néanmoins efficace aux musiciennes de Bourg, qui présentaient là leur meilleur répertoire. Puis profitant des circonstances, par la présence de tous ces souffleurs de sikus, nous nous mettions en devoir de réciter sagement les gammes répétées dans la journée……Sauf que lors du premier acte : trous de mémoire, pannes, blancs, interludes…….Long moment de solitude, el "jefe" tenta l’impossible afin de colmater les brèches et sauver les apparences, redoublant d’ardeur, tout transpirant et le regard noir, au centre du cercle. A défaut de nous trouer la peau, il faillit bien se faire celle du malheureux bombo qu’il avait sous la main ! (Au visionnage de la vidéo, il s’avère que ça n’était pas totalement la "cata", et que le chef aurait pu taper encore plus fort…..Si si !)

Le cap difficile franchi, nous avons déroulé, et fini à un rang plus conforme à notre standing, jusqu’à l’apéritif salvateur.

La soirée prit une tournure inhabituelle, avec une peña nostalgie, très axée sur nos ancêtres de la "Sud Am", Los Incas pour ne citer que ceux-ci, et bien d’autres encore. Le "dodo" réparateur était prévu chez nos hôtes, que nous tenons à remercier encore ici.

Le lendemain dimanche, le menu comportait, de bonnes révisions en vue du festival de Romans fin juin : Khori Poncho, Amaneceres fiesta de Italaque, et San Miguel……Ouf ! avec les révisions de la veille, on ne chômait pas ! Nous remettions enfin les gaz sur le Cairani un peu malmené le samedi soir, et apprenions "rapido" un nouvel Italaque également chanté: "Sentimiento sikuri".

Pour les studieux, la liste pour Romans comporte également Sankayo Pankara, Loco Palla Palla, Santiago de Waata, Jach’a Uru…….Parole de Julio ! Moi j’ai commencé…..ça fait pas de mal !


samedi, octobre 29 2011

Bilan du cinquième Week-end 2011 de Stage Wiñayataqui

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")


Retour aux sources, ou plus exactement à  « La Perelle » à Chatuzange, chez notre amie Geneviève pour cette avant dernière étape 2011 de nos rencontres Wiñayataqui.

20111015_23.44_018.JPGPour la circonstance, carton plein si j’ose dire : nous étions 24 avec « el Maestro Julio » samedi matin, Geneviève affichant complet en ce qui concerne l’accueil nocturne, avec pour conséquence un exceptionnel taux de présence le dimanche, encore 20 stagiaires en piste ! Il était donc naturellement évident que nous mettions à profit cette circonstance favorable, compte tenu du nombre, pour axer le travail sur les harmonisations, avec tierces quintes et octaves.

Le samedi matin nous avons plus particulièrement travaillé des exercices allant crescendo dans la difficulté, afin de mieux maîtriser les syncopes et les enchaînements, des morceaux prévus l’après-midi et le lendemain : la Diane et Virgencita Candelaria, une version nouvelle de Dos Sicuris une version traditionnelle de Jacha Uru, autant de morceaux déjà travaillés, mais jamais en si grand groupe. Cela a permis à ceux qui les connaissaient déjà d’en approfondir la connaissance et à quelques autres de les découvrir. L’intérêt principal étant, comme énoncé précédemment, de structurer l’harmonisation en se « vissant » les voix dans les oreilles.

Dimanche avant de nous quitter, nous accédons à un souhait formulé par nos amies savoyardes en exécutant un retentissant « San Miguel »

Encore une fois, la gastronomie était à l’honneur lors de ce stage grâce à l’investissement de chacun, et la Peña libre du samedi faisait une place à tous, pour un plaisir partagé.

Merci à Armelle, Magali et Christian de retour de Bolivie pour leur délicate attention sous forme d’un petit souvenir remis à chaque stagiaire, et mention particulière à Marie-France pour le succulent gâteau au chocolat, spécial San Miguel.

Une ébauche de ce que pourrait-être la saison prochaine se dessine, et à travers quelques échanges informels se précisent quelques projets. Nous vous informerons en temps voulu. En attendant rendez-vous est pris pour la clôture 2011 les 19 et 20 novembre à Chatuzange.


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