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samedi, mai 24 2014

Bilan du troisième Week-end 2014 de Stage Wiñayataqui

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")

Petit week-end par l’affluence, mais excellent millésime pour le contenu et la qualité du travail, unanimement reconnu par tous les présents.

Il est de manière récurrente difficile de rassembler un maximum de nos amis en ce mois de mai, qui avec son enchaînement de fériés et de ponts prête plus à l’évasion et à la détente, qu’aux studieuses séances de souffleries.

Pour cette circonstance exceptionnelle, nous avions prudemment décommandé notre base de l’Oasis à Montéléger, pour nous replier chez notre secrétaire à Châteauneuf, lieu plus propice au petit aréopage que nous étions !

En tout cas même à huit, on peut se faire plaisir, faire des harmonisations, et surtout profiter "un max" des conseils individualisés du coach : il est en effet à la fois plus délicat pour les "gros poumons" de se mettre trop en avant et se lâcher, et pour les "timides" de rester trop en retrait….Le menu fut complet avec Samedi reprise et approfondissement méticuleux de l’Italaque "Casarasiri" et du Kantu de Quiabaya, et la mise en chantier d’un solide "Poncho negro" de Taypi Ayca et d’un plus léger "Torosa pulka".

Dimanche travail en profondeur et "Grabación" pour la postérité, séance du dimanche plus longue qu’à l’accoutumé, comme pour mieux inscrire ces morceaux dans le marbre de nos mémoires !

Ajouter à cela que le temps des barbecues est revenu, et que cela ne nuit en rien, bien au contraire, au bilan de ce week-end – Vivement le prochain, que l’on reprenne tout ça avec les copains-copines ! ……..Et peut-être va-t-il être temps de sortir les" Jacha Sikus" de la Naphtaline ?

samedi, avril 26 2014

Bilan des 1ier et 2nd Week-end 2014 de Stage Wiñayataqui

1er-2nd_satge_2014.jpg Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")

Coucou….C’est nous !

Revoilà fleurir les week-ends Wiñayataqui en ce printemps 2014.

Et pour la première fois pour les flûtes, sous la bannière de la nouvelle association TAKI.

Bonne reprise, avec 14 participants en mars, et 16 en avril à Bourg Saint Maurice. De plus la plupart des absents doivent être remerciés, car ils nous donnent presque tous de leurs nouvelles, et l’annonce éventuelle de leur visite prochaine, sont toujours de précieux éléments dans la gestion des rencontres.

Sur ces deux premières rencontres, il faut retenir pour l’essentiel, les exercices préparatoires aux Suris, sur des thèmes polyphoniques Colombiens et Africains, exercices empreints de fortes vertus à caractère collectif. La partie plus spécifiquement apprentissages et extension du répertoire, fut consacré à un Qhantu de Quiabaya (orthographié ainsi) et un huayno de Italaque de la communauté de Lampa "Casarasiri".

Le travail n’est pas fini, ces morceaux sont délicats et truffés de syncopes et de contretemps, et nous y reviendrons sans doute lors des prochains week-ends. A noter pour la partie gastronomique, que samedi soir, nos amis de Boug Saint Maurice avaient fait dans le "régional" avec une gouteuse fondue savoyarde ! Hasta pronto

vendredi, décembre 27 2013

Bilan du sixième Week-end 2013 de Stage Wiñayataqui

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Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")

17 participants, malgré deux absences de dernière heure, la clôture de la saison 2013, s’est faite dans la joie et la bonne humeur, pour ce dixième anniversaire d’existence des stages Wiñayataqui. Anniversaire qui fut au demeurant célébré comme il le méritait

Samedi, après un travail polyphonique original et particulièrement harmonieux à l’écoute, nous avons enchaîné sur deux " Italaque, un déjà abordé lors du week-end précédent "Quiyabaya" et un autre "tout neuf" : "Taypi Ayka"

Les "révisions" avaient été annoncées en amont dans la semaine précédente, et c’est ainsi que nous pûmes reprendre, et pour quelques-uns découvrir :

  • "La Diane et la Virgencita Candelaria"
  • "Sentimiento sicuri"
  • "Machulas kantu"

Chaque membre du collectif, enfin, a été invité à s’exprimer à l’issue de cette année musicale, par l’intermédiaire d’un petit sondage, sur la forme et les contenus des Week-ends. Rendez-vous sont pris pour 2014 avec déjà quelques idées et initiatives à exploiter. Hasta luego !

dimanche, novembre 17 2013

Misa Criolla à Crest

Après un récital de haute tenue à Desaigne en juin, nous sommes venus à Crest clôturer la série de six concerts, entamée en janvier à Montélier. Pour la circonstance et comme il y a 4 ans à Saint Marcel les Valence, Marie-Anne Roy était là en personne, venue passer quelques semaines en France cet automne.

Le public ayant répondu en masse, emplissant l’église Saint Sauveur, c’est dans une ambiance chaleureuse que débuta le spectacle. Pour ce baisser de rideau, nous eûmes le plaisir de rencontrer et croiser de nombreuses têtes connues et des fidèles, venant une dernière fois se laisser porter par le charme de l’instant.

Mon ami Jean Roche (Juanito pour les intimes) était là, comme un symbole, lui qui me fit rencontrer Marie-Anne Roy en 1991 lors de mon premier voyage en Équateur.

Pour l’anecdote : ce globe-trotter impénitent mettait un point d’honneur à acquérir les rudiments de la langue de tous les pays qu’il visitait. Cela eut pour effet, des échanges authentiques et sulfureux en quechua, sur quelques marchés de Bolivie et du Pérou lors de nos périples.

Cet ultime concert fut bien sûr l’occasion de remercier une dernière fois tous les acteurs de la Scène (les Choristes et Benoit leur chef de Chœur, notamment) comme de l’ombre (les bénévoles des associations, les techniciens son et lumière –Pierre-Mickaël-Jérome) en même temps que les nombreux spectateurs.

Avant de se séparer (à regret !), Musiciens choristes et bénévoles, se retrouvèrent pour une conviviale collation en compagnie de Marie-Anne, avec laquelle ils purent converser à loisir.

Merci encore à tous pour ce grand élan solidaire 2013.

lundi, novembre 11 2013

Bilan du Cinquième Week-end 2013 de Stage Wiñayataqui

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")

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Malgré un week-end programmé à la toussaint, 12  "braves" avaient réussi à se libérer pour une "soufflerie en bande organisée".

Il faut avouer que l’agenda était très serré, entre les disponibilités de nos hôtes à "l’Oasis" et les calendriers de Kantuta et d’Intiwatana. La bonne surprise de ce rassemblement, fut la présence parmi nous de notre ami Marc de l’équipe de sicuristes d’Argenteuil.

Au programme deux révisions approfondies : Un Kantu – Huallima et le Suri sicuri Arawi, et un nouvel Italaque "Quiabaya", ainsi qu’un exercice d’improvisation sur un thème polyphonique et polyrythmique de musique d’Amazonie.

Le cru Wiñayataqui 2013 va s’achever les 30 novembre et 1er décembre, une date qui scellera les 10 ans d’existence de nos rencontres avec plus de 40 morceaux travaillés, repris, affinés... par vraisemblablement plus d’une soixantaine de souffleurs.

Il semble intéressant d’initier un bilan de cette année et pourquoi pas des précédentes, pour essayer de bien préparer la suite, en répondant du mieux possibles aux attentes de chacun, en analysant les contenus, tout en respectant nos objectifs associatifs, et le caractère de convivialité qui nous anime depuis l’origine.

samedi, octobre 26 2013

Bilan du Quatrième Week-end 2013 de Stage Wiñayataqui

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")

Bienvenue dans le nouveau cadre de l’Oasis à Montéléger (26), pour les 15 amis du collectif, venus se replonger dans l’ambiance, après 4 mois de coupure estivale.

Connaissance est faite avec les nouveaux locaux, ma foi fort accueillants, et petite collation, car il est bien connu que nous détestons jouer le ventre vide !

Le programme va débuter par de rituels exercices collectifs destinés à travailler la technique et la maitrise du souffle.

Nous allons ensuite tout naturellement rebondir sur notre expérience de Cairani, en reprenant trois des morceaux bossés au printemps pour la circonstance, "cuatro de diciembre", "Cholita Cairaneñita" et "Tacna querido". Tout ça aussi peut-être histoire de garder une osmose entre ceux qui y étaient, et ceux qui n’avaient pas pu en être.

Il faut dire que durant cette coupure de 4 mois, les "Grands voyageurs" avaient gardé un contact régulier depuis le Pérou et la Bolivie avec leurs compagnons restés au Pays.

Ils furent ainsi un peu leurs yeux et leurs oreilles, en leur envoyant quelques messages électroniques agrémentés de clichés glanés durant ce périple.

Un break après le repas de midi, permit de visionner tous ensemble, quelques vidéos retraçant une partie de la fête de la "Virgen del Carmen" de Cairani.

Dimanche fut consacré à la reprise de deux standards de notre répertoire "Sentimiento" et "Sicuri Arawi". Il est convenu, afin de ne pas les laisser tomber dans les oubliettes, que nous continuons ponctuellement à revoir les anciens morceaux appris.

Lors de notre prochain rendez-vous début novembre, nous aurons encore quelques documents à visionner et commenter, pour prolonger encore un peu les plaisirs de la fête !

Cairani tierra querida (fr)

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Juillet 2013 : il va rester dans un coin de ma mémoire, des images et des émotions fortes, de la musique à gogo et un nom : Cairani et La Fiesta de la Virgen del Carmen !

Le Rendez-vous était fixé depuis bien longtemps, et j’avais imaginé maintes fois cet évènement qu’une longue attente avait fini par me faire idéaliser. La réalité n’en sera pas moins intense, et la musique va dans mes souvenirs, rester indissociable des nombreuses rencontres, auxquelles elle va rester attachée.

Car que dire de cette aventure, si ce n’est que ce fut d’abord et avant tout une vibrante expérience humaine, à la dimension de cette formidable région du Pérou.

Les "compañeros" de "los Kairas" et les pionniers du premier enregistrement de "las Zampoñas del Peru" qui vont être à nos côtés durant ces jours de fête, vont témoigner de leur indéfectible attachement à cette terre et à l’amour qu’ils lui portent ; en même temps qu’ils vont nous initier à la fête, ils vont nous faire le magnifique cadeau de leur passion et de leur amitié.

Nous avions bien compris, dès notre arrivée à Tacna, que l’accueil très officiel des autorités, les sollicitations des médias, et les fervents applaudissements des spectateurs présents au "Centro Cultural" de la Nueva Alianza, n’avaient rien de fortuit.

D’une part, nous "surfions" sur la notoriété de nos coachs de "Bolivia Manta" et des complices Boliviens qui les accompagnaient dans ce périple, et d’autre part, pour les anciens de Cairani, piliers de cette musique, l’occasion était trop belle de faire la leçon à la nouvelle génération, adepte effrénée de Cumbia et musique exotique.

"Pensez donc ! Il y en a qui viennent de France, qui font des milliers de kilomètres pour jouer ici notre musique, celle la même que vous boudez et ignorez lamentablement !"

Sergio, Fermin et leurs ami(e)s vont s’employer à nous prendre en charge aussi bien musicalement que sur le plan des agapes : "desayunos tipicos", et autres copieux et généreux festins.

Pour la musique, nous allons arriver sans coup férir, aux trois jours de festivités, défilés, et réception par la famille de la Señora Felipa Maquera, Alferada, et du señor Miguel Angel Llanqui, Alferado également de la fête 2013.

Nuits et jours de folie vont se succéder entre les formations de Cairani, Camilaca, Calacala, Moquegua….. abondamment arrosés de "Cuzqueña", rituellement offerte en préambule à la "Pacha Mama" vénérée comme de coutume.

Bien sûr il est toujours gratifiant de recevoir autant de propos laudatifs et chaleureux de ses hôtes, comme autant de marques de reconnaissance sincères, mais je sais maintenant pour ma part que notre vraie chance, nous, invités modestes, ce fut d’être là, dans ces instants là, avec ces amis là, pour vivre ces moments intenses là, dans le partage et la générosité.

Cela va rester gravé pour nous tous, avec l’envie irrépressible de recommencer ici ou ailleurs, à la recherche de ces sensations uniques, comme seule l’envie obstinée de vivre à fond ses passions peut en procurer.

Avis aux amateurs, et aux amis du collectif Wiñayataqui absents sur "ce coup", et mortifiés de remords (si, si, si….!), à qui nous avons beaucoup pensé tout au long de ces jours de fêtes.

Nous avons pensé à eux en tant que musiciens aficionados, mais aussi en qualité de spectateurs privilégiés et témoins, que nous fûmes également, avec force "gourmandise" !

Nous en ferons bien sûr un récit passionné à nos compagnons lors des prochaines rencontres de week-ends.

Quand à moi, j’essayerai modestement de me montrer digne de ce titre d’ "ambajador de la musica folklorica del distrito de Cairani" qui nous fut "offert" au bout de la fête. Je dis offert, car je pris ça comme un magnifique cadeau en même temps qu’un honneur.

Cette reconnaissance, ne fait pas de moi le détenteur d’un savoir, d’une vérité, d’une autorité. Je ne ferai pas cette erreur, et bien au contraire, elle va renforcer mon humilité et ma soif d’apprendre encore et encore. Je vais essayer de ne pas oublier que je ne serai jamais qu’un lien porteur de cette musique, mais aussi vecteur de tout ce qu’elle véhicule émotionnellement, affectivement et culturellement pour tous ces gens formidables, qui m’ont tant apporté.

En conclusion, je viens les remercier encore ici en toute simplicité.

Cairani tierra querida (es)

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Julio 2013: va a permanecer en algún lugar de mi memoria, imágenes y fuertes emociones, la música a porrillo y un nombre: ¡Cairani y la Fiesta de la Virgen del Carmen! La Cita estaba fijada desde hacía mucho tiempo, y me había imaginado muchas veces este acontecimiento, y que además una larga espera había acabado por idealizarlo.

La realidad no fue menos intensa, y la música se quedará en mis recuerdos, será indisociable de los numerosos encuentros, a los cuales va a permanecer atada. Pues que decir de esta aventura, si no fue en primer lugar y sobre todo una vibrante experiencia humana, a la dimensión de esta formidable región de Perú.

Los compañeros de "los Kairas" y los pioneros de la primera grabación de "las Zampoñas del Perú" quiénes se van a quedar a nuestro lado durante estos días festivos, van a dar prueba de su indefectible cariño a esta tierra y al amor que le profesan; al mismo tiempo que van a iniciarnos en la fiesta, van a hacernos el espléndido regalo de su pasión y su amistad.

Habíamos comprendido bien, después de haber llegado a Tacna, que la acogida muy oficial de las autoridades, las solicitaciones de los medios de comunicación, y los fervorosos aplausos de los espectadores presentes en el "Centro Cultural" de la Nueva Alianza, no tenían nada de fortuito.

Por una parte, surfeamos sobre la notoriedad de nuestros entrenadores de "Bolivia Manta" y de los cómplices Bolivianos que los acompañaban en este periplo, y por otra parte, para los ancianos de Cairani, pilares de esta música, la ocasión era demasiado bonita para dar una lección a la nueva generación, adeptos desenfrenados de la Cumbia y de la música exótica.

"Pero ¡Pensad! Hay otros que vienen de Francia, que recorren millares de kilómetros para tocar aquí nuestra música, aquélla misma que hacéis ascos y que ignoráis lamentablemente!" Sergio, Fermín y sus amigos(as) se van a aplicar a asumirnos tanto musicalmente como desde el punto de vista de los banquetes: desayunos típicos y otros copiosos y generosos festines.

Para la música, vamos a llegar sin dificultad, a los tres días de festividades, desfiles, y recepción por la familia de la Señora Felipa Maquera, Alferada, y del señor Miguel Angel Llanqui, Alferado también de la fiesta 2013.

Noches y días de locura van a sucederse entre los grupos musicales de Cairani, Camilaca, Calacala, Moquegua ..... Copiosamente mojados de "Cuzqueña", ritualmente ofrecida en preámbulo a la"Pachá Mama" venerada como de costumbre.

¡Claro! es siempre gratificante recibir tanta palabras ensalzadoras y calurosas de sus huéspedes, como tantas muestras de reconocimiento sinceras, pero sé ahora por mi parte que nuestra verdadera fortuna, invitados modestos, fue estar allí, en aquellos ratos, con aquellos amigos, para vivir aquellos momentos intensos, en las cosas compartidas y la generosidad.

Eso va a permanecer grabado para nosotros todos, con el deseo irreprimible de empezar de nuevo aquí o en otra parte, en busca de estas sensaciones únicas, como el deseo obstinado que vivir sus pasiones a fondo puede causar.

Aviso a los aficionados, y a los amigos del colectivo Wiñayataqui ausentes en esta oportunidad y mortificados de remordimiento (si, si, si….!), a quienes hemos pensado mucho a lo largo de estos días de fiestas. Hemos pensado en ellos como músicos aficionados y también en calidad de espectadores privilegiados y testigos, que fuimos también, con muchas ganas. Claro haremos de eso un relato apasionado a nuestros compañeros en los próximos encuentros de fines de semana.

En cuanto a mí, intentaré modestamente mostrarme digno de este título de "embajador de la música folclórica del distrito de Cairani" el cual nos fue "ofrecido" al cabo de la fiesta. Digo "ofrecido", porque tomé eso como un magnífico regalo al mismo tiempo que un honor.

Este agradecimiento, no hace de mí el poseedor de un saber, de una verdad, de una autoridad. No haré este error, y al contrario, va a reforzar mi humildad y mi sed de aprender aún y aún. Voy a tratar de no olvidar que seré únicamente, un vínculo portador de esta música, y también vector de todo lo que transporta desde el punto de vista emocional, afectivo y cultural para toda esta gente formidable, que me ha dado tanto.

En conclusión, vengo a agradecerles aún aquí en toda simplicidad.

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vendredi, mai 3 2013

Concert Misa Criolla 13 avril 2013 à Montélimar

Quatrième volet des concerts dans le cadre de notre projet 2013 au bénéfice de la fondation GENA.

Après une approche un petit peu compliquée de l’église Sainte Croix dans le Vieux Montélimar un samedi en début d’après-midi, mise en place de la sono et des instruments.

Premiers accords, premiers essais de balance : lors d’un concert l’appropriation du lieu et de son environnement par les acteurs, est toujours un moment sensible et important.

Nous prenons ensuite un petit temps pour aller, en compagnie de la chorale, donner l’aubade dans les rues piétonnes.

Les promeneurs et consommateurs en terrasses y sont nombreux, et c’est bien là l’occasion de faire la promotion de la soirée qui s’annonce.

20H45 : les rampes s’allument sur la Misa Criolla, le public a répondu, même si en éternels insatisfaits, nous attendions une église bondée, elle est honnêtement garnie !

Nous avons le plaisir de compter au rang des spectateurs Mr Morel, membre du Comité des Chœurs Lauréats qui nous remet une vidéo de notre humble participation en 2012 au concert en ce même lieu, de la chorales Master Class "Cuyo"  de l’université de Mendoza en Argentine.

Nous espérons ardemment qu’en excentrant le prochain spectacle en Ardèche, qui plus est, en un lieu propice aux concerts, et au mois de juin, nous allons toucher un public nombreux.

Cela n’a l’air de rien, mais ce spectacle représente la mobilisation de 70 personnes minimum, artistes, bénévoles, et techniciens logistiques compris, et plus nous nous éloignons de nos bases, plus les contraintes se font jour.

Concert Misa Criolla 16 mars 2013 à Saint Marcel les Valence

3ème de la série en cours, ce concert du 16 mars nous a ramené dans des lieux qui nous étaient familiers, puisque nous y avions donné une représentation de la Misa Criolla en 2009.

Nous avons retrouvé avec plaisir la chaleur et l’acoustique caractéristique de cette église aux plafonds charpentés et lambrissés de bois, et nous savions déjà que la maîtrise du son y serait moins problématique, que sous des voûtes et des piliers de pierre.

L’église, bien que de taille modeste présentait un parterre bien garni, et nous avons revu avec plaisir quelques têtes qui ne nous étaient pas inconnues. Dans une petite salle attenante, le public eut le loisir à la pause, de venir déguster quelques pâtisseries avec une boisson, pâtisseries confectionnées bénévolement par des choristes.

Par contraste avec notre précédente prestation, pas de mauvaise surprise au niveau du chauffage : tout baigne !

Ceci peut passer pour un détail, mais n’en est pas un, lorsque l’on sait que l’essentiel du récital repose sur un postulat : il faut un minimum de voix, et aux choristes et aux solistes. C’est la condition "sine quoi non" pour une prestation vocale, et la voix pour un chanteur exposé au froid et aux courants d’air , c’est bien connu : ça va - ça vient, et ça peut disparaitre très facilement, surtout lors d’un marathon qui va durer échauffement et concert compris, environ 4 heures !

Rendez-vous à la prochaine, le 13 avril en l’église Sainte Croix à Montélimar 20h30 – qu’on se le dise !

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