Intiwatana

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dimanche, juin 30 2013

Atelier de sensibilisation aux Flûtes de pan traditionnelles

10ème anniversaire de TRADIVARIUS, le Folk Club du Val de Drôme le 25 mai 2013

Le samedi 25 mai le Folk Club du Val de Drôme, fêtait ses dix ans. Il avait vu les choses en grand, et de fait une foule conséquente, se pressait dans le centre et autour de la salle polyvalente d’Eurre (26). Un certain nombre d’ateliers, de concerts de musique d’ensemble, de scènes ouvertes avaient lieu en divers points du village.

A la demande des organisateurs qui souhaitaient un peu d’innovation, nous avons assuré en début d’après midi, un atelier de sensibilisation, aux sikus traditionnels boliviens. 9 personnes étaient inscrites. Notre ambition était de faire accéder les participants à la technique de base de la flûte dîte « à réponse » à travers des exercices simples, de maîtrise du souffle, et d’apprendre un morceau, et tout ça en 1 heure 1/2.

Pari réussi, et le petit groupe s’enhardit au point de vouloir rejouer le morceau appris, « Waca Waca », au moment de l’apéritif. Peut-être un futur atelier en gestation ? Le nombre de personnes éventuellement intéressées en décidera !

samedi, août 25 2012

Flûtes de pan à l’école

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Deux ans après l’expérience avec l’école primaire du Châtelard à Châteauneuf sur Isère, c’est au tour de l’école primaire privée Saint Maurice à Allex en Val de Drôme, de solliciter l’association KANTUTA. Par convention, un cycle d’apprentissage de flûtes de pan à réponse est mis en place, de mars à juin 2012, à raison d’une séance par semaine pour chaque classe.

Anne-Marie et Martine sont reparties avec les caisses de flûtes, les tablatures des morceaux et paroles des chants en espagnol ou Quetchua, choisis pour les classes de CP / CE1 – CE2 / CM1 - CM1 / CM2, au total 85 élèves. La classe de grande section de maternelle, sous la responsabilité de la Directrice, a aussi participé en apprenant un chant adapté à son niveau.

Sous une main de Maître (ou plutôt de maîtresse), Anne-Marie a initié toutes ces classes, pour les mener progressivement chacune, à la maîtrise d’un morceau de flûte et l’apprentissage d’un chant.

Martine s’est attachée à l’aspect administratif, matériel, vidéo et photos.

Tout ce petit monde était fin prêt pour présenter sur la scène de la salle polyvalente d’Allex, son travail à l’occasion de la la fête de l’école, le 23 juin dernier. Le groupe de Musique des Andes INTIWATANA était venu bénévolement en renfort pour soutenir et accompagner les enfants, après avoir fait deux répétitions avec chacune des classes. Les spectateurs, en majorité les parents, mais encore le Président de l’association KANTUTA, Lionel BONHOMME, et quelques personnalités locales dont Mr le député de la circonscription, ont largement applaudi le spectacle produit par les enfants en présence de la Directrice et des Maîtresses.

Nous remercions encore vivement Mme BOURDREL, directrice de l’école, qui a remis en main propre à Lionel BONHOMME à l’ouverture du spectacle, un don d’un montant de 372.00€, fruit de l’opération « Bol de riz » organisée par l’association OGEC de l’école, destinée à soutenir des associations à but humanitaire. Ainsi le Centre Infantile Gena à Quito en Équateur, que soutient l’association Kantuta, sera destinataire de ce don.

Une nouvelle belle expérience de la promotion de la culture et musique traditionnelle latino-américaine, un des objectifs de KANTUTA, auprès d’un jeune public enthousiaste et d’une équipe d’enseignants dynamiques.

vendredi, juillet 13 2012

Ateliers Interrégionaux Wiñayataqui 2012 - Festival de Romans

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")


romans1_2012.jpg Les 30 juin et 1er Juillet, le calendrier a voulu que nous offrions un auditoire aux membres du collectif, en faisant correspondre notre 4ème date de stage avec le début du Festival de Romans à une dizaine de Kilomètres seulement de notre lieu de rencontre habituel.

Nous avions de longue date pris des contacts avec l’organisateur du Festival International « échanges, cultures et traditions du Monde » : l’association Empi et Riaume de Romans sur Isère. Il paraissait cohérent pour l’organisateur de faire une place à notre collectif, émanation d’une association Drômoise, dans la mesure où nous pouvions nous intégrer à la palette des différents groupes programmés. Notre domaine d’intervention était de plus assez large, puisqu’allant de la prestation scénique à la déambulation et aux arts de la rue. Nous avons ainsi pu rassembler 25 sikuristes, (et encore sans la limite posée par l’organisateur nous pouvions dépasser la trentaine) ; Nos amis Parisiens comme lors de chaque évènement annuel venaient nous prêter main forte.

Il est à noter que durant les semaines précédant la date fatidique, tous les participants sans exception avaient tenu à répéter et peaufiner le répertoire :

  • en sous groupes géographiques, de Bourg Saint Maurice à Grenoble, Valence et Gap à Paris
  • individuellement pour certains

Il faut dire que le répertoire présentait quelques difficultés, notamment "les petits derniers" et quelques anciens morceaux un peu délaissés. Les préparatifs allaient bon train : confection de quelques ponchos supplémentaires par nos amis de Grenoble, échanges de mails et fichiers MP3, préparation d’un panneau emblème de la délégation, problèmes administratifs à régler avec l’organisateur pour les badges, les horaires, le stand etc…Le repérage sur le terrain, la coordination avec notre amie Geneviève à Chatuzange pour les nuitées, etc…..

Le samedi 30 juin, le rendez vous était donné à 8h30 chez Geneviève pour un départ groupé vers Romans. Notre prestation débutait par une "aubade" au Kiosque de la place Jules Nadi, avant de déambuler de places en places à travers la vieille ville de Romans, en alternance avec les autres délégations invitées au Festival. Le repas de midi était pris en commun avec tous ces groupes et s’avérait être un moment convivial et cosmopolite ou voisinaient les musiciens Slovènes, les danseurs et danseuses de Tahiti, l’euphorie de la délégation Paraguayenne, le sage groupe des jeunes d’Empi et Riaume etc…..

Notre déambulation se poursuivait au cours de l’après midi à travers la ville, et la soirée s’achevait par un passage des groupes sur podium au cours duquel nous pouvions présenter trois morceaux au public Romanais. Nous nous retrouvions en fin de soirée à Chatuzange pour un moment de détente, avant de nous séparer pour une nuit réparatrice.

Dimanche matin, le temps plus qu’incertain nous laissait longuement dans le doute, quand à la tenue du défilé-parade dans les rues de Romans. Finalement, la menace de la pluie incitait les organisateurs à épargner les groupes et délégations aux costumes particulièrement fragiles et à préserver pour la suite du festival.

Il nous revenait donc avec les danseurs d’Empi et Riaume, d’assurer l’animation de rues de cette matinée en espérant que les cieux soient cléments! La chance était avec nous, et nous pûmes avant la "radée" de 13h00 faire entendre nos Kantus et Sikuris en traversant le grand marché dominical, et à nouveau sur la place Jules Nadi et sous le Kiosque.

Notre contrat rempli, nous pouvions laisser l’orage s’abattre sur la ville en déjeunant à la "Cafét". Pour la plupart d’entre nous le retour passait par Chatuzange : premier bilan très positif et séparations échelonnées, avec toujours un peu de nostalgie comme d’habitude - rendez-vous pris pour "la prochaine".

Il faut maintenant nous pencher sur l’avenir, et sur les conditions de nos prochaines prestations. Cela passera-t-il par une labellisation en qualité de partenaire officiel, par le Conseil International des Organisateurs de Festivals de Folklore et d’Arts Traditionnels ? Cela nous permettrait de mieux prendre en compte les frais inhérents à chacun et à l’association, pour une meilleure reconnaissance de la qualité et de la valeur de notre répertoire et de nos interventions, et une juste récompense des efforts consentis, au delà du plaisir quand à lui toujours bien présent. A bientôt de se revoir……En octobre en Drôme……

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vendredi, juillet 1 2011

Musique solidaire 2011


Parmi les valeurs qui nous animent, la solidarité tient une place privilégiée, et si nos penchants musicaux nous mènent à l’exercer principalement envers les causes d’un autre continent, il ne faudrait pas oublier que près de chez nous se déroulent aussi des faits et évènements qui méritent que l’on s’arrête quelques instants, et que l’on y consacre un peu de notre énergie.

Aouste-11_juin_2011_(1)_1600x1200.jpgCe samedi 11 juin quatre membres d’Intiwatana : Anne-Marie, Martine, Philippe et moi-même avions pris l’engagement d’assurer un petit « divertissement latino » lors de la soirée donnée par une petite association de la région de Crest. Cette association créée suite à la disparition hélas prématurée et fulgurante d’un garçon de 16 ans victime d’une leucémie, nous a confirmée s’il en était besoin que solidarité et chaleur humaine n’ont pas encore disparu de ce monde.

Peu importe le contenu de notre prestation préparée spécialement pour la circonstance, formation réduite oblige, mais nous avons mis tout notre cœur à offrir quelques mélodies à un public curieux et conquis, le but principal de la soirée : être là ensemble et crier bien fort nos espoirs et notre foi en l’avenir, toutes générations confondues. Je pense que cette soirée fut réussie sous l’aspect de cette fraternité propre à déplacer les montagnes et tel était bien là l’essentiel !


dimanche, juin 5 2011

Ateliers Interrégionaux Wiñayataqui « Joli mois de MAI !»


Les ateliers de flûtes de pan traditionnelles « Wiñayataqui » avaient cette année rendez-vous avec le premier Mai.

La date avait été cochée depuis de longs mois sur le calendrier, et était pointée comme l’évènement de l’année 2011 pour les Ateliers.

20110501_16.03_018.JPGNous étions une des six sociétés de musique, invitées par les organisateurs du Corso de Châteauneuf sur Isère, et notre mission était de défiler durant environ trois heures sur un parcours balisé, intercalés entre les différents chars. La troupe de seize sikuristes accueillait nos amis Isérois, Savoyards, Haut-Alpins et Parisiens, pour épauler sept Drômois, ceci sous la haute autorité del « Jefe » Julio Arguedas, débarqué sur les chapeaux de roue du TGV de 13 heures 30. Le groupe s’était retrouvé le samedi après midi, chez la « trésorière » pour une ultime répétition destinée à bien accorder ses violons…..Pardon ses sikus, sur la base d’un répertoire commun, travaillé en amont dans les stages et ateliers respectifs. (Voir liste dans bilan du deuxième stage 2011) Pour la circonstance l’association avait souhaité unir chaque musicien sous les mêmes Ponchos derrière la Wiphala, et avait chargé notre amie Sonia (originaire d’Orouro) et son mari, de confectionner les précieux habits. Et l’on peut dire que nous avions fière allure lors du récital final donné sur podium, par chaque groupe ayant participé au défilé.

Nos objectifs au-delà de notre pratique régulière, sont de perpétuer, la diffusion d’une certaine culture, de faire vivre ce collectif capable d’illustrer cette culture dans l’interprétation de ces musiques traditionnelle, de participer à des évènements de portée régionale ou nationale. Il ne faut pas oublier non plus, notre désir de cimenter ces liens forts entre pratiquants, à travers des valeurs et un état d’esprit fraternel et humaniste. Lorsque je parlais plus haut de « nos amis » venus se joindre à nous pour souffler sous le soleil de mai, ce ne sont pas que des mots : les liens tissés, au fil des ans et des rencontres variées qui les jalonnent, se solidifient et chaque retrouvaille est un pur moment de bonheur et de bien être ! Un DVD va rapidement venir illustrer les moments forts de cette journée, et témoigner de notre savoir faire

Nous ne pouvons que souhaiter d’autres rencontres, d’autres spectacles, d’autres manifestations, pour donner la mesure de la ferveur, de la force et de l’enthousiasme qui nous animent, dans la pratique de ces musiques magnifiques !


mardi, décembre 21 2010

Sacrée soirée

J’ajouterai pour être complet : « Sucrée soirée ! » en référence à la profusion de gâteaux et pâtisseries, confectionnés par les parents de nos jeunes concertistes, et les bénévoles de l’Association Kantuta.

Ce vendredi 10 décembre, grand jour pour les 104 élèves des 4 classes de CE2 CM1 et CM2, de l’école Le Châtelard, à Châteauneuf sur Isère dans la Drôme, qui après 3 mois de travail pugnace, se produisaient à la salle des fêtes de la même commune.

  • Une association : Kantuta, domiciliée à Châteauneuf,
  • Un projet en cohérence avec ses statuts,
  • une école motivée : enfants et enseignants,
  • deux continents : Amérique latine et Europe,
  • et pour relier le tout : de la bonne musique !

Le résultat fut éloquent : un concert magistral, une salle des fêtes bondée et un public conquis, des enfants fiers et radieux, un programme de musique populaire et un instrument, la flûte de pan mis à l’honneur.

Cette soirée fut la résultante du travail continu des enfants, enseignants et bénévoles de l’association, et du travail préparatoire en amont du groupe Intiwatana, venant poser sa marque, accompagner, encadrer et mettre en valeur ces jeunes pousses prometteuses.

Qu’il me soit donné ici l’occasion de remercier les sept musiciens du groupe, qui à partir de 9 heures du matin le vendredi, se sont retrouvés à la salle des fêtes pour créer les conditions de cette soirée réussie : installer les chaises et les praticables (avec l’aide des personnels de la commune) installer leur sono et faire leur balance, projecteur, accompagner une dernière répétition avec les enfants, caler les derniers plans de scène et tout le matériel de projections afin de visionner durant la soirée les diaporamas du centre Gena et de l’école…..Sans oublier dans mes remerciements les membres de Kantuta, pour la logistique, la disponibilité et la bienveillance.

Après une première partie ou le groupe mit en valeur quelques morceaux emblématiques du répertoire de « là-bas» épaulés sur le volet traditionnel par des éléments des ateliers de Bourg les Valence, place fut faite aux « 104 vedettes » de la fête, dans leurs ponchos multicolores peints à l’école.

                               Les enfants sous la houlette hautement qualifiée d’Anne Marie, à la baguette du début à l’aboutissement de cette aventure, offrirent une démonstration brillante de leurs talents, concrétisation d’un travail intensif  : un chant et un morceau de flûte de pan appris par chaque classe, et deux chants et un morceau de flûte commun à l’ensemble des enfants, le tout acquis en trois mois ! Incroyable performance ! Le groupe Intiwatana était là discrètement en soutien, ou en conclusion.

Bravo à tous ! Vous avez été épatants et il vous a été demandé beaucoup en termes de discipline et d’attention. Ajoutons à cela, pour mémoire, que la suite va venir s’inscrire dans le rythme de l’année scolaire, grâce à Jérôme, ingénieur en informatique et secrétaire de l’association, actuellement en Equateur, et qui a établi les paramètres permettant la connexion par internet, entre les enfants de la Fondation Gena à Quito et les classes ici à Châteauneuf.

La fondation Gena était un des motifs de ce projet et de cette soirée ; nous soutenons Marianne Roy depuis de nombreuses années, certains d’entre nous ont partagé à plusieurs reprises sur place à Quito des moments forts avec elle et ses « protégés ». Cette soirée, va nous permettre un coup de pouce supplémentaire en faveur du centre infantile.

Nous remercions enfin la municipalité de Châteauneuf, qui a permis l’organisation de cette soirée annuelle Kantuta, en mettant gracieusement la salle des fêtes à notre disposition, et grand merci aux familles qui par leur présence, leur participation et leurs dons ont apporté leur pierre à l’édifice…..

Sacrée soirée !!!

dimanche, juillet 25 2010

Wiñayataqui fait son Festival

Devinette : quel rapport entre « La Compagnie du Mystère Bouffe » du Pré Saint Gervais, et les ateliers Sikus en Drôme ?

                               Pour cette compagnie qui a construit sa spécificité sur une interactivité et une pluridisciplinarité des Arts, rien de plus naturel que d’accueillir le temps d’un samedi, les musiciens amateurs mais néanmoins « initiés » des ateliers Wiñayataqui. La rencontre était d’autant plus fatale, que la Compagnie est venue au Festival d’Avignon cette année, pour interpréter une adaptation tragi-comique d’un drame romantique de Victor Hugo « Torquemada » Ce spectacle intitulé « Le Départ de Christophe Colomb », a de plus pour accompagnateur musical…..El señor Julio Arguedas……notre coach respecté : double clin d’œil avec l’Amérique du Sud et ses musiques traditionnelles.

Le groupe restreint de musiciens, était composé hormis la présence de Julio des drômois Martine, Philippe, Samuel et votre serviteur, des gapençais Aude et Yves, d’une « grenobloise » en la personne de Magali, d’un Chambérien Sébastien et d’un représentant des sikuris parisiens Yann.

Arrivés entre 9 heures et 9 heures 30 en Avignon, et après les présentations d’usage, nous avons partagé cette journée avec les comédiens de la Compagnie, au cœur du Festival. Après un petit échauffement matinal en extérieur nous avons gagné les ruelles de la vieille ville à pied, et nous sommes faits complices de la troupe durant la parade entre 12 et 14 heures, de ruelles en ruelles, de terrasses en terrasses, pour une présentation originale et vivante du spectacle. Après un repas en commun, les comédiens se sont préparés pour « l’embarquement » de 17 heures 30, auquel nous avons assisté au cœur du public avec un réel plaisir : humour, bouffonnerie, tirades, cascades et pantomimes se sont succédés à un rythme effréné au son de musiques originales. Nous ne pouvions ensuite laisser les spectateurs repartir sans leur offrir une aubade sous forme d’un petit sikuri de fin. Le spectacle terminé, nous sommes repartis en parade vers 19 heures 30, pour assurer la promotion nocturne de cette adaptation avec la troupe, que nous avons de nouveau modestement épaulée musicalement. 21 heures 30, il était temps de « tirer le rideau » sur cette journée de festivaliers, et de se désaltérer et sustenter enfin. Sofia, membre de la troupe d’origine mexicaine nous régalait de savoureux « tacos ».

Trajet retour oblige, il fallait nous séparer sans trop tarder ; cette première expérience avait été enrichissante, pour nous et aussi je le crois pour ces comédiens, qui jour après jour, durant le Festival, interprètent cette pièce et en assurent la promotion, essayant de capter un public potentiel.

Mesdames et Messieurs du «Mystère Bouffe », chapeau bas ! Votre énergie et votre enthousiasme sont communicatifs……………Et Avignon 2011, qu’est-ce que vous avez projeté ?………..

………….Et surtout « Bon Festival » !

lundi, juin 28 2010

Intiwatana aux fêtes de la musique Valence 2010

Scientifiquement, le 21 juin dans l’hémisphère sud est le solstice d’hiver. C’était le 24 que les Incas fêtaient Inti (le soleil) avec le solstice d’hiver, et célébraient en même temps la nouvelle année.

                               Pour Intiwatana, nous retiendrons au-delà du symbole de la date, que nous étions heureux de pouvoir présenter aux valentinois une partie de notre répertoire pendant 50 minutes, sur la scène du parvis de la gare. Nous n’avions pas rejoué à Valence depuis l’an dernier en janvier, ou nous donnions la Misa Criolla en l’église Saint Jean. Nous étions au complet (7 musiciens) pour la première fois depuis l’arrivée de Sam, et le vent et la température pas encore tout à fait de saison n’avaient pas réussi à décourager un public ravi, attiré par ce podium dédié aux musiques du monde.

Nous n’avons pas boudé notre plaisir, et nous reviendrons peut-être l’an prochain, ici ou…..ailleurs !

dimanche, mai 30 2010

Week-end de Travail Intiwatana et Festival d’Eurre

Le stage Wiñayataqi prévu pour le week-end des 8 et 9 mai n’a pu avoir lieu (une date sera reprogrammée à l’automne pour le remplacer)

Notre ami Julio ayant bloqué cette date sur ses tablettes, les musiciens d’Intiwatana lui ont proposé de venir les « coacher » pour une répétition consacrée pour une partie à la musique traditionnelle et pour une seconde à quelques morceaux nouveaux et anciens, de leur répertoire. Nous étions six sur sept à avoir pu nous libérer pour le samedi.

Intiwatana a inscrit dans la durée un travail sur la fiabilité et le collectif, au cours de l’année 2009 où les 11 concerts de la Misa Criolla et les répétitions cumulées ont laissé leur empreinte.

Là, pour ce week-end avec Julio c’est le côté technique, la patte de l’expérience et de l’authenticité qui étaient au rendez-vous.

Le samedi matin, nous nous sommes chauffés durant deux bonnes heures sur des morceaux traditionnels issus des stages. Trois traditionnels tirés du répertoire du groupe ont ensuite été décortiqués, dont notre bonne vielle « Gran Zampoñada » avec un « petit plus » dans l’arrangement, avant de soumettre une autre partie de notre répertoire à des « oreilles expertes ».

Dimanche est un autre jour, et c’est à cinq que nous allions nous époumoner, avec heureusement une copieuse collation à la mi-journée. Nous apprendrons un pt’it nouveau LLavenita, et retravaillerons un sikuri de Taquile que notre ami Evert nous avait fait découvrir lors d’un stage 2009.

Pour un groupe rester en mouvement est un gage de motivation et de dynamisme ; quelques heures ce week-end nous ont permis de ne pas l’oublier, avec la complicité du « coach »

Cela nous a permis aussi de passer rapidement à l’application pratique lors de notre apparition au Festival de musiques traditionnelles à Eurre (26), ou nous avons puisé plus largement que d’habitude dans notre répertoire «  Trad » ; mais n’était-ce pas justement là, l’occasion idéale ? Au cours de ce Festival, ou l’on entend habituellement, plutôt des airs d’influence Française ou Celtique nous avons je pense cette année, apporté une petite touche d’originalité ; dommage que la météo n’ait pas été au diapason !

Pour le prochain rendez-vous, ce sera en Isère pour le stage Wiñayataqi des 12 et 13 juin.

lundi, novembre 16 2009

Festival de Taki Aymara Quechua

Hommage à Guaman Poma de Ayala
Dimanche 15 novembre 2009 Cartoucherie de Vincennes

affiche_festival_taki.jpgLes images vous expliqueront mieux que les mots, ce que nous avons pu éprouver lors de ce dimanche 15 novembre, lorsque les 28 musiciens regroupés sous l’appellation « ateliers inter-régionaux Wiñayataqui » se retrouvèrent au pourtour de la scène du théâtre de l’Epée de bois à la cartoucherie de Vincennes. Nos amis sikuristes Parisiens accueillaient une respectable délégation venue du Sud-est : 6 Drômois, 2 grenobloises et 2 gapençais, tous assidus des ateliers en Drôme 2009. 4 membres du groupe Intiwatana étaient de la fête.

Quelques « indépendants » s’étaient joints à la troupe, et nous avions le soutien discret tout autant qu’efficace de Julio, maître de cérémonie, et de quelques uns de ses amis.

Et pour souffler, on peut dire que ça soufflait ! ! !

Les aspects chorégraphiques avaient été travaillés la veille avec les danseurs, à la MJC d’Argenteuil. Vous reconnaîtrez en visionnant les vidéos, successivement « Machulas K’antus », « Santiago de Waata », « Sankayo Pankara », et « San Miguel ». Ce sont les pièces interprétées lors de nos quatre interventions au cours de cette soirée de commémoration. Au cours des deux heures de spectacles, Bolivie, Equateur, Pérou vont être à l’honneur, évoqués par la musique et la danse, dans le partage et la ferveur. Les travées étaient combles, y compris par la présence de nombreux amis, et familiers.

Au-delà du plaisir partagé, ce week-end fut tout d’abord le point d’orgue d’une saison de travail, un aboutissement mais non une fin ! Les contacts ainsi scellés devraient générer d’autres rencontres et d’autres émotions dans les mois à venir. « Continuer à jouer, c’est continuer à vivre » : on trouve cette sage parole au détour d’une phrase dans le livret du CD « wiñayataqui » de Bolivia Manta. Elle révèle la survivance d’une culture, une forme de résistance à l’oubli et à la disparition : non cette musique traditionnelle n’est pas un vieux fossile enfoui que l’on déterre précautionneusement de temps à autres !

Elle est vivante et se nourrit de la spontanéité de tous les « aujourd’hui et demain » qui la font s’ancrer dans la mémoire collective.

C’est en tous cas celle que l’on pratique et que l’on aime !

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