Intiwatana

Bilan du troisième Week-end de Stage Wiñayataqui 2012

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")

_DSC8196.jpgFidèles à nos engagements, Bourg Saint Maurice et l’association "La Chicha", avaient "l’insigne honneur" de nous recevoir en ce mois de mai. 16 stagiaires inscrits, et un vaste espace pour nous accueillir : la salle des Fêtes. El Maestro, descendu tard la veille au soir à Valence TGV, arrivait avec les Drômois à 9h30 "pétantes".

Le temps de quelques menues sustentations, et on pouvait démarrer. On n’a pas l’habitude de souffler l’estomac (et les poumons) dans les talons, non mais !! Echauffements de circonstance, et pour conclure la matinée, reprise du morceau de Cairani à peine effleuré le mois précédent. Il s’avérait que l’accent était mis sur un travail complet avec les harmonisations, maltas, Zankas, et tierces.

L’après midi le confirmait avec la Diane et la Virgencita Candelaria, Ilaveñita et un ancien un peu (beaucoup !) oublié Ayarachi, avec travail séparé par registres.

A 18h30, nos amis Borains, avaient invité par voie d’affiche, la population locale à un apéritif musical.

Une présentation de notre long cheminement, et du travail accumulé au fil des années, était faite par notre trésorière et "notre animateur préféré", quelques standards étaient ensuite au programme, et quelques-uns d’entre nous apportaient un soutien discret mais néanmoins efficace aux musiciennes de Bourg, qui présentaient là leur meilleur répertoire. Puis profitant des circonstances, par la présence de tous ces souffleurs de sikus, nous nous mettions en devoir de réciter sagement les gammes répétées dans la journée……Sauf que lors du premier acte : trous de mémoire, pannes, blancs, interludes…….Long moment de solitude, el "jefe" tenta l’impossible afin de colmater les brèches et sauver les apparences, redoublant d’ardeur, tout transpirant et le regard noir, au centre du cercle. A défaut de nous trouer la peau, il faillit bien se faire celle du malheureux bombo qu’il avait sous la main ! (Au visionnage de la vidéo, il s’avère que ça n’était pas totalement la "cata", et que le chef aurait pu taper encore plus fort…..Si si !)

Le cap difficile franchi, nous avons déroulé, et fini à un rang plus conforme à notre standing, jusqu’à l’apéritif salvateur.

La soirée prit une tournure inhabituelle, avec une peña nostalgie, très axée sur nos ancêtres de la "Sud Am", Los Incas pour ne citer que ceux-ci, et bien d’autres encore. Le "dodo" réparateur était prévu chez nos hôtes, que nous tenons à remercier encore ici.

Le lendemain dimanche, le menu comportait, de bonnes révisions en vue du festival de Romans fin juin : Khori Poncho, Amaneceres fiesta de Italaque, et San Miguel……Ouf ! avec les révisions de la veille, on ne chômait pas ! Nous remettions enfin les gaz sur le Cairani un peu malmené le samedi soir, et apprenions "rapido" un nouvel Italaque également chanté: "Sentimiento sikuri".

Pour les studieux, la liste pour Romans comporte également Sankayo Pankara, Loco Palla Palla, Santiago de Waata, Jach’a Uru…….Parole de Julio ! Moi j’ai commencé…..ça fait pas de mal !