Intiwatana

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")

En ce mois de juin, Mylène et Miguelito, avec le concours de l’association “Voir”, ont accueilli le rassemblement du collectif Wiñayataqui et ses 17 “souffleurs” en lien avec l’association “Taki”.

Le cadre était parfaitement adapté à l’évènement, y compris le concert du samedi soir dans la petite église Saint-Étienne de Marcoux (XIIème Siècle), et l’accueil en gîte et chez l’habitant fut chaleureux.

Le programme était bien défini en amont : peaufiner les morceaux traditionnels que nous faisons tourner depuis maintenant plus d’un an et finaliser ce travail lors de la représentation du samedi.

Après les retours au pays de Julio et Carlos Arguedas, et l’éloignement géographique de Evert Tito, le collectif, fort des enseignements et de l’expérience, engrangés depuis près de 20 ans auprès d’eux, a pris le parti de poursuivre son chemin en autonomie.

Chacun des membres participant, apporte sa participation et son engagement, et en particulier, Yves à l’animation et recherche et Patrick en lien avec celui-ci, à la recherche et compilation de documents sonores et déchiffrage de morceaux. Ce spectacle à Marcoux était une sorte de première et devrait appeler d’autres concerts publics.

Deux intermèdes des groupes Sipasi T’Ika et Intiwatana venaient agrémenter le répertoire de la représentation devant un public chaleureux qui avait répondu présent.

C’est l’aboutissement d’un travail de longue haleine qui s’est concrétisé en ce mois de juin 2024 ; nul doute que ce répertoire sera ʺentretenuʺ et enrichi dans le futur.

En espérant vous retrouver nombreux, lors de la prochaine rencontre prévue pour nous, les 19 et 20 octobre à Séez.

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")

Un week-end de reprise en ce mois de mars 2024, sous le ciel montagnard de Séez. Nous fûmes (très bien comme d’hab) accueillis par nos amis James et Christian pour deux jours de musique non-stop.

Le Samedi soir avant le dîner et la traditionnelle “Peña libre”, nous avons tenu notre Assemblée Générale annuelle en présence de l’ensemble des 17 participants à ce week-end.

Pour les “Flûtes Trads”, le programme était tracé depuis fin 2023 : “mettre au propre” le répertoire récent, avec l’objectif de le présenter en public en juin prochain, lors de notre rencontre à Digne :

• Flavio
• Ayarachi
• Cacharpaya de Moco-moco
• Camachitu de Huancane
• Me voy
• Sentimiento sikuri
• Chaupi Molino
• Chuquiago

L’accent a été mis sur la mémorisation par chacun Du type d’instrument qu’il utilisera sur scène : maltas, zankas, chulli, tierces, bombo……. Nous avons travaillé sur les rythmes et le tempo, les attaques (débuts de morceaux) et les fins, la chorégraphie propre à chaque morceau, et plus globalement sur l’exécution et la mémorisation de chacun.

Rendez-vous est pris à Gap (Manteyer) les 13 et 14 avril. Bonnes révisions à tous.

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")

Cette rencontre de flûtes traditionnelles les 17 et 18 juin 2023, acte de la reprise pérenne de nos activités :

• Tout d’abord, parce que c’est la troisième de l’année.
• Ensuite, par ce que c’est la première depuis 2019 à se dérouler à Châteauneuf sur Isère, siège de l’Association Taki. A titre exceptionnel, Martine nous avait réservé le cadre enchanteur du "Clos Fougère" pour des conditions d’accueil optimums.
• Enfin parce que le hasard des circonstances a voulu que notre ami Carlos Arguedas, de passage en France, accepte avec grand plaisir notre invitation, et passe quelques jours avec nous, manière de renouer même ponctuellement, avec un mentor des premières heures.

Inutile de dire que le plaisir fut réciproque et partagé !

17 participants pour des retrouvailles fortes en émotions, en souvenirs, et en musique aussi !

Carlos, a magistralement apporté sa touche technique aux morceaux nouveaux que nous avions appris depuis le début de l’année, validant une partie du travail, tout en mettant l’accent sur ce qui devait être afiné.

Nous avons donc ainsi repris notre "Ayarachi", les K’antu(s) "Chuquiago" et "Chaupi Molino" et les Italaque(s) "Me voy" et "Flavio".

Nous avons aussi sollicité Carlos, pour nous confronter à un genre nouveau, le Jach’a Sikuris. Et quoi de mieux pour ce faire que de choisir comme support, un thème de Bolivia Manta de la région d’Ingavi. Et les grands Jach’a sikuris ont été tirés de leur "naphtaline", là où ils dormaient depuis plusieurs années.

Repas sous les ombrages, Barbecue, soirée Peña : les ingrédients étaient réunis pour renouer avec les bonnes traditions du Collectif. Enfin, clin d’oeil à Julio, enregistrement d’une petite séquence pour son anniversaire (le 18 juin).

Carlos repart en Bolivie…...La trace va rester jusqu’à une suite, espérée dans un avenir proche !?

Notre prochain rendez-vous est fixé à Séez au mois d’octobre, les 14 et 15.

A très bientôt !

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")

Non, vous ne rêvez pas ! Enfin……. !

Après trois longues années de pénitence et d’abstinence, le Collectif Wiñayataqui Rhône-Alpes est de retour !

Nous avons estimé que la parenthèse Covid n’ayant que trop duré, il était temps de ʺrenaître" de notre sommeil prolongé.

Pour ce faire, le rendez-vous de ces 11 et 12 mars était donné aux régionaux du Collectif, pour une remise en marche ʺaux petits oignons" avec une animation en interne, chez notre amie James à Séez en Tarentaise. La passion est toujours là, et les 20 participants à ce rassemblement en sont bien la preuve ; on notait quelques absents malgré eux (Ernest on te salue, la prochaine n’en sera que meilleure!) et aussi la présence pour leur première, de quelques souffleurs Chambériens, marchant dans les pas de notre ami Sébastien.

Après le plaisir et les effusions des retrouvailles, place aux choses sérieuses et le programme du week-end allait tourner autour de deux anciens morceaux du répertoire : Le Cairani ʺCholita Cairaneñita" et un ʺAyarachi" et deux petits nouveaux, issus d’un vieil enregistrement de la comunidad "24 de Junio": Un K’antu ʺChuquiago" et un Italaque "Me voy". Le challenge étant de pouvoir intégrer au maximum les personnes nouvelles tout en préservant le plaisir de souffler, pour tous. Nous pensons avoir globalement répondu à ce délicat objectif, avec la collaboration de chacun.

Le samedi soir fut prétexte, avant l’apéritif, à une réunion sous forme d’AG de l’association TAKI qui n’avait pu mener de réflexion et faire de bilan depuis 2019 ; pour résumer, les conditions d’un nouveau départ semblent réunies sur le plan moral et financier, à nous, de préserver l’avenir !

La Peña traditionnelle du samedi soir eut bien lieu, en la présence de Christian, André et Bernard, avant de penser à reprendre des forces pour le lendemain. Le dimanche sera consacré à une reprise des morceaux, phrase par phrase, une séquence bienvenue pour tout le monde je pense.

Les vidéos jointes à ce billet si elle ne sont pas parfaites, méritent votre indulgence. Elles serviront néanmoins comme d’habitude aux studieux pour parfaire leur travail d’appropriation.

Encore grand merci à notre amie James et à Christian pour leur accueil chaleureux.

Prochain rendez-vous est fixé sur Gap les 15 et 16 avril, en espérant que notre guide suprême Yves, ait retrouvé sa voix ! les précisions vous seront données en temps voulu avec l’envoi de la fiche d’inscription.

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")

Bourg Saint Maurice nous avait accueillis en mai dans le décor majestueux des Alpes hautes-Savoyardes ; Evert était de la partie pour nous aider à travailler un répertoire en vue de nous produire lors de la Fête de la musique en juin.

7 morceaux furent ainsi "remoulinés" : La "Cacharpaya de Yotala", "Chiquita Bonita", "Cuatro Esquinas", "Mi Partida", "Sentimiento Sicuri", l’Italaque dit de "Castel Nuevo", et un K’antu "Reflejos de Akhamani"... Nous eûmes aussi le plaisir de revoir nos amis de Bourg, comme traditionnellement chaque année.

En juin et pour la première fois dans ce cadre-là, c’est Châteauneuf sur Isère qui nous ouvrait sa scène, pour le concert réservé aux associations musicales le dimanche matin de la Fête de la musique ; le temps était compté, pour respecter le passage de nos amis musiciens de la commune, mais en une vingtaine de minutes, nous avons pu exposer notre savoir faire au travers de trois morceaux choisis : "La cacharpaya de Yotala" un morceau chanté "Sentimiento Sicuri" et le K’antu de service "Reflejos de Akhamani".

Cette prestation était aussi un juste retour des choses vis à vis des représentants de la commune qui nous apportent leur soutien logistique depuis plusieurs années, et que nous avions ainsi l’occasion de remercier.

Nous avions, la veille, pour essayer de tromper la chaleur étouffante de ce mois de juin, travaillé sous les ombrages sur les bords de l’Isère. Si Evert, en mission à l’autre bout du monde n’avait pu être avec nous, nous avions la belle surprise de compter parmi nous notre ami Ernest, qui avait fait un petit crochet par la Drôme, avant de rentrer à Cayenne.

Joie et bonne humeur furent de mise, et nous donnons rendez-vous à tous, y compris à tous les absents, excusé, retenus sur d’autres scènes, etc……pour le 12 et 13 octobre à "Châto" afin de perpétuer le "souffle divin" avec de nouvelles trouvailles...