Intiwatana

9 décembre 2012

Asociación Kantuta: un año de prácticas musicales « Wiñayataqui »

Traducción al español/castellano

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9 décembre 2012

Concert Misa Criolla 2013

misa2013.png Le groupe de musique des Andes INTIWATANA et la chorale de Chabeuil, GRAIN D’PHONIE vont donner en 2013, une série de six concerts en Drôme-Ardèche et vous faire découvrir des œuvres de musique sacrée et populaire sud américaines.

En organisant ces spectacles, les deux associations, Kantuta et Grain d’Phonie vont s’unir comme en 2009, pour apporter un soutien matériel aux enfants du centre infantile GENA à Quito en Equateur.

La Misa Criolla du célèbre compositeur Argentin Ariel Ramirez, sera la pièce maîtresse de ces concerts, au cours desquels, vous pourrez également voyager en écoutant des œuvres de musique traditionnelle et contemporaine d’Argentine, de Bolivie, du Chili et du Pérou.

Venez nombreux et témoigner de votre solidarité avec ces enfants en assistant à ces concerts,  ils ont besoin de votre participation en soutien à ce projet :

  • Le 19 janvier : Centre Culturel Jean Giono – Montélier - Drôme
  • Le 9 février : Eglise de Saint Péray - Ardèche
  • Le 16 mars : Eglise de Saint Marcel les Valence - Drôme
  • Le 13 avril : Eglise Sainte Croix de Montélimar - Drôme
  • Le 8 juin : Désaignes – Ardèche

9 décembre 2012

Bilan du cinquième Week-end 2012 de Stage Wiñayataqui

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")

20 participants à cet ultime rendez-vous 2012 à Châtuzange, malgré deux défections de dernière heure, ce qui témoigne bien là, de la vitalité de notre groupe.

Après la joie des retrouvailles, notre travail du samedi matin va porter sur le Suri sicuri "Arawi". Un échauffement avec de nombreux exercices techniques, propres à cette famille de Flûtes si particulière, en sera le préambule. L’après midi va être consacrée à une reprise des deux titre de "Cairani" étudiés cette année, "cuatro de diciembre" et "El Caplina" et un travail plus précis sur les syncopes et les relances typiques de ces morceaux. En fin de journée, nous revoyons également afin de bien les fixer, un de nos succès récent "Sentimiento sicuri", un moins récent mais revu et corrigé "San Miguel" et un ancien que nous aimons bien "Abia Yala"…..Pas inutile de se rafraîchir un peu le cerveau ! Juste avant le repas du soir !

La traditionnelle Peña Libre se poursuit assez tard, et chacun peut se replonger dans ses partitions et chansonniers pour entraîner l’aréopage ! Il faut digérer la succulente "Forêt noire" confectionnée par Yves, notre fine fourchette (Tiens un anniversaire !) qui nous a gratifiés de spécialités dont il a le secret tout au long de l’année ! Dimanche, quinze fans encore présents, vont tourner à nouveau le suri "Arawi" et les deux "Cairani" en s’habituant à les enchaîner. Pour clore, encore quelques révisions : Abia Yala, pour ceux qui l’ont découvert la veille, et deux autres anciens "Flor de Ilavenia" et "Dos Sicuris", rapidement remis en mémoire.

Le rideau se referme sur cette saison 2012, avec des projets à venir, et non des moindres, puisqu‘un stage "en situation" devrait se dérouler au Pérou en 2013, expérience unique pour une immersion musicale totale. Les réjouissances ici chez nous n’en seront pas moins au rendez-vous au travers de week-ends Wiñayataqui Flûtes et cordes, dont la fréquentation en 2012, nous conforte dans notre démarche associative musicale.

Notre satisfaction, n’a d’égale que les "satisfecit" du coach ; dont il va gratifier les participants : leur implication, leurs progrès constants, chacun à leur niveau dans l’affirmation de leur pratique, ainsi que ce magnifique état d’esprit qui règne sans se départir à chaque rencontre.

Nous sommes reconnaissants envers tous les amis sicuristes, passés par Châtuzange cette année, d’avoir témoigné de tous les bienfaits qu’ils retirent des week-ends "Wiñayataqui" notamment sur le plan des énergies positives qui s’en dégagent.


24 novembre 2012

Guitare Charango, bilan de la saison 2012 « cordes amérindiennes »

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")

En cette année 2012, l’association Kantuta a organisé de manière expérimentale, un atelier sous forme de 3 stages dits de "cordes amérindiennes". Ces stages, à l’origine axés sur la pratique traditionnelle de la guitare et du charango, s’adressaient à des musiciens plutôt "confirmés" selon l’expression consacrée. Ils se sont déroulés les 25 et 26 février, 2 et 3 juin, et 27 et 28 octobre en Drôme à Châteauneuf sur Isère.

Le premier défi était de trouver un nombre suffisant de personnes intéressées, pour pouvoir prendre en charge les frais de l’intervenant (4 personnes minimum), intervenant qui a pour la circonstance adapté ses conditions à nos contraintes. L’homogénéité et la régularité du groupe inscrit sur les trois dates, a permis de mener à bien cette première expérience ; les trois stages ont pu être assurés, et le contenu respecté, et même bonifié par un travail complémentaire sur le Bandolin équatorien.

Les exercices techniques sur les gammes et lignes de basses, sur l’exécution des rythmes de base et leurs variantes, ont précédé l’apprentissage de quelques pièces du répertoire traditionnel, notamment en ce qui concerne le charango campesino de la région de Potosi et le Bandolin. A travers certains de ces morceaux, nous avons pu travailler l’interprétation collective, avec ses plaisirs harmoniques, pour d’autres morceaux plus complexes, un cheminement personnel reste encore à faire. Des documents concrets ont été conservés de ces week-ends, sous forme de supports vidéo laissés à disposition des stagiaires pour approfondir "la question".

Il nous semble possible de poursuivre l’expérience en 2013, en gardant le seuil de 4 participants (jusqu’à 8 maximum), ceci sur le plan des conditions et modalités pratiques.

Un atelier pour débutants ayant déjà une pratique et une maîtrise de base de l’instrument, sera proposé en complément de l’atelier "musiciens confirmés".

Nous espérons que cette évolution permette de continuer à apporter des réponses aux attentes des participants de tous niveaux, dans le respect d’un label qualité reconnu par tous, celui de la démarche et des contenus pédagogiques dispensés par Julio Arguedas.


21 octobre 2012

Bilan du quatrième Week-end 2012 de Stage Wiñayataqui

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")


20121013_23.08_011.JPG Pour ce quatrième week-end, (qui en fait est notre cinquième rencontre de l’année en incluant le festival de Romans au mois d’août), 20 participants étaient présents à Chatuzange, notre lieu de rassemblement fétiche !

Le programme de notre ami Julio, sera bâti en grande partie autour d’une consolidation des acquis, pour ces 2 derniers week-ends 2012, et des retouches ponctuelles sur des morceaux déjà rodés.

Il apparait intéressant par exemple, et pour commencer, de tenir compte des remarques reçues sur le blog du site, faîtes par des internautes Latino-américains, que nous remercions ici au passage.

Cela concerne deux titres en particulier : "San Miguel" avec document vidéo à l’appui, pour ce Huayno de Qhantati Ururi de Conima au Pérou, et pour le "cuatro de diciembre" de Cairani ; ces deux morceaux vont être repris et modifiés sur les parties concernées, afin de rester totalement dans l’esprit de la tradition.

Nous aurons en outre, travaillé deux autres morceaux, qui pour l’un, demandait révision et finalisation, le suri sicuri "Arawi ". Pour l’autre, dans la continuité du premier Cairani, c’était la mise en place d’un second morceau de cette région "La Caplina", seule nouveauté du week-end.

Nous n’insisterons pas cette fois ci sur les intermèdes gastronomiques et musicaux de cette session, qui ne se démentent pas, au fil des stages !

Pour conclure la saison, il nous reste le stage cordes des 27 et 28 octobre à Châteauneuf, et le dernier rendez-vous de flûtes traditionnelles à Chatuzange, les 24 et 25 novembre.

Hasta luego


25 août 2012

Flûtes de pan à l’école

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Deux ans après l’expérience avec l’école primaire du Châtelard à Châteauneuf sur Isère, c’est au tour de l’école primaire privée Saint Maurice à Allex en Val de Drôme, de solliciter l’association KANTUTA. Par convention, un cycle d’apprentissage de flûtes de pan à réponse est mis en place, de mars à juin 2012, à raison d’une séance par semaine pour chaque classe.

Anne-Marie et Martine sont reparties avec les caisses de flûtes, les tablatures des morceaux et paroles des chants en espagnol ou Quetchua, choisis pour les classes de CP / CE1 – CE2 / CM1 - CM1 / CM2, au total 85 élèves. La classe de grande section de maternelle, sous la responsabilité de la Directrice, a aussi participé en apprenant un chant adapté à son niveau.

Sous une main de Maître (ou plutôt de maîtresse), Anne-Marie a initié toutes ces classes, pour les mener progressivement chacune, à la maîtrise d’un morceau de flûte et l’apprentissage d’un chant.

Martine s’est attachée à l’aspect administratif, matériel, vidéo et photos.

Tout ce petit monde était fin prêt pour présenter sur la scène de la salle polyvalente d’Allex, son travail à l’occasion de la la fête de l’école, le 23 juin dernier. Le groupe de Musique des Andes INTIWATANA était venu bénévolement en renfort pour soutenir et accompagner les enfants, après avoir fait deux répétitions avec chacune des classes. Les spectateurs, en majorité les parents, mais encore le Président de l’association KANTUTA, Lionel BONHOMME, et quelques personnalités locales dont Mr le député de la circonscription, ont largement applaudi le spectacle produit par les enfants en présence de la Directrice et des Maîtresses.

Nous remercions encore vivement Mme BOURDREL, directrice de l’école, qui a remis en main propre à Lionel BONHOMME à l’ouverture du spectacle, un don d’un montant de 372.00€, fruit de l’opération « Bol de riz » organisée par l’association OGEC de l’école, destinée à soutenir des associations à but humanitaire. Ainsi le Centre Infantile Gena à Quito en Équateur, que soutient l’association Kantuta, sera destinataire de ce don.

Une nouvelle belle expérience de la promotion de la culture et musique traditionnelle latino-américaine, un des objectifs de KANTUTA, auprès d’un jeune public enthousiaste et d’une équipe d’enseignants dynamiques.

13 juillet 2012

Ateliers Interrégionaux Wiñayataqui 2012 - Festival de Romans

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")


romans1_2012.jpg Les 30 juin et 1er Juillet, le calendrier a voulu que nous offrions un auditoire aux membres du collectif, en faisant correspondre notre 4ème date de stage avec le début du Festival de Romans à une dizaine de Kilomètres seulement de notre lieu de rencontre habituel.

Nous avions de longue date pris des contacts avec l’organisateur du Festival International « échanges, cultures et traditions du Monde » : l’association Empi et Riaume de Romans sur Isère. Il paraissait cohérent pour l’organisateur de faire une place à notre collectif, émanation d’une association Drômoise, dans la mesure où nous pouvions nous intégrer à la palette des différents groupes programmés. Notre domaine d’intervention était de plus assez large, puisqu’allant de la prestation scénique à la déambulation et aux arts de la rue. Nous avons ainsi pu rassembler 25 sikuristes, (et encore sans la limite posée par l’organisateur nous pouvions dépasser la trentaine) ; Nos amis Parisiens comme lors de chaque évènement annuel venaient nous prêter main forte.

Il est à noter que durant les semaines précédant la date fatidique, tous les participants sans exception avaient tenu à répéter et peaufiner le répertoire :

  • en sous groupes géographiques, de Bourg Saint Maurice à Grenoble, Valence et Gap à Paris
  • individuellement pour certains

Il faut dire que le répertoire présentait quelques difficultés, notamment "les petits derniers" et quelques anciens morceaux un peu délaissés. Les préparatifs allaient bon train : confection de quelques ponchos supplémentaires par nos amis de Grenoble, échanges de mails et fichiers MP3, préparation d’un panneau emblème de la délégation, problèmes administratifs à régler avec l’organisateur pour les badges, les horaires, le stand etc…Le repérage sur le terrain, la coordination avec notre amie Geneviève à Chatuzange pour les nuitées, etc…..

Le samedi 30 juin, le rendez vous était donné à 8h30 chez Geneviève pour un départ groupé vers Romans. Notre prestation débutait par une "aubade" au Kiosque de la place Jules Nadi, avant de déambuler de places en places à travers la vieille ville de Romans, en alternance avec les autres délégations invitées au Festival. Le repas de midi était pris en commun avec tous ces groupes et s’avérait être un moment convivial et cosmopolite ou voisinaient les musiciens Slovènes, les danseurs et danseuses de Tahiti, l’euphorie de la délégation Paraguayenne, le sage groupe des jeunes d’Empi et Riaume etc…..

Notre déambulation se poursuivait au cours de l’après midi à travers la ville, et la soirée s’achevait par un passage des groupes sur podium au cours duquel nous pouvions présenter trois morceaux au public Romanais. Nous nous retrouvions en fin de soirée à Chatuzange pour un moment de détente, avant de nous séparer pour une nuit réparatrice.

Dimanche matin, le temps plus qu’incertain nous laissait longuement dans le doute, quand à la tenue du défilé-parade dans les rues de Romans. Finalement, la menace de la pluie incitait les organisateurs à épargner les groupes et délégations aux costumes particulièrement fragiles et à préserver pour la suite du festival.

Il nous revenait donc avec les danseurs d’Empi et Riaume, d’assurer l’animation de rues de cette matinée en espérant que les cieux soient cléments! La chance était avec nous, et nous pûmes avant la "radée" de 13h00 faire entendre nos Kantus et Sikuris en traversant le grand marché dominical, et à nouveau sur la place Jules Nadi et sous le Kiosque.

Notre contrat rempli, nous pouvions laisser l’orage s’abattre sur la ville en déjeunant à la "Cafét". Pour la plupart d’entre nous le retour passait par Chatuzange : premier bilan très positif et séparations échelonnées, avec toujours un peu de nostalgie comme d’habitude - rendez-vous pris pour "la prochaine".

Il faut maintenant nous pencher sur l’avenir, et sur les conditions de nos prochaines prestations. Cela passera-t-il par une labellisation en qualité de partenaire officiel, par le Conseil International des Organisateurs de Festivals de Folklore et d’Arts Traditionnels ? Cela nous permettrait de mieux prendre en compte les frais inhérents à chacun et à l’association, pour une meilleure reconnaissance de la qualité et de la valeur de notre répertoire et de nos interventions, et une juste récompense des efforts consentis, au delà du plaisir quand à lui toujours bien présent. A bientôt de se revoir……En octobre en Drôme……

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24 mai 2012

Tranche de vie

Le propre de la vie d’un groupe de musique, quel qu’il soit, est d’être en évolution constante.

Je précise : il ne s’agit pas là de prôner, la révolution permanente, les bouleversements à tout va, et au final une instabilité préjudiciable.

Il est bien évident que la qualité de la production d’un groupe, doit se fonder sur une certaine pérennité des effectifs garant de la "couleur", d’un son propre, une continuité dans les choix de transformation du répertoire, une capacité à réinterroger régulièrement ses arrangements et l’entretien d’une dynamique a minima.

D’où l’importance de la permanence d’un certain nombre de cadres, ce qui est le cas pour nous aujourd’hui où 5 des 6 membres du groupe ont plus de 4 années de présence en son sein.

Il est recommandé pour la longévité d’une formation musicale, qu’elle ait à se produire de temps à autres, afin de trouver sa motivation dans des échéances à court ou moyen terme : un projet, un concert, une animation…….

Il est donc indispensable d’avoir sous le coude un répertoire minimum, adaptable aux circonstances, et de pouvoir le renouveler graduellement.

Après sa campagne 2009-2010, et la Misa Criolla montée avec la chorale de Chabeuil, le groupe INTIWATANA s’était attaché à toiletter le répertoire équilibré qui lui avait servi d’ouverture lors de ce spectacle.

Patiemment, morceau par morceau, plus de 50% de nos vieux "tubes" ont été ainsi remplacés ; mais déjà en 2010, Samuel qui venait de nous rejoindre, prenait rapidement conscience de ses difficultés à concilier son engagement dans le groupe, avec sa vie professionnelle d’intermittent et ses nombreux déplacements. Aussi, sagement, il va se mettre en réserve du groupe, restant à notre disposition ponctuellement pour la partie technique : scène et prises de son, et des participations épisodiques sur des morceaux traditionnels, en fonction de son agenda. (Il s’attache en revanche autant que faire se peut, à participer aux stages Wiñayataqui dont il est un adepte farouche, et fait un peu office de "pont" avec nos amis sikuristes parisiens lors de ses incursions dans la capitale.

A la fin de l’année 2011, après quelques tentatives en auto-production, les circonstances vont nous faire recroiser la route de la chorale de Chabeuil (rebaptisée Grain d‘phonie tout récemment). Il s’agit cette fois d’un projet mixte total : Une Misa Criolla, toujours très prisée, et une quinzaine de morceaux du répertoire Latino-américain interprétés par les choristes et accompagnés par le groupe : Bolivie, Pérou, Equateur, Argentine, Chili…….En janvier les contacts officiels pris, une compilation d’œuvre est établie, et une convention est signée, on peut attaquer le chantier, horizon fin 2012 – 2013.

Dans le même temps, Pascal, vieille pierre angulaire du groupe, fait part de sa décision de nous quitter : autres choix musicaux, lassitude, contraintes personnelles en regard du nouveau projet……Il nous faut alors reconsidérer partiellement le répertoire, et statuer sur l’opportunité du remplacement d’un élément.

Nous nous arrêtons d’un commun accord sur un nom : notre ami Yves, lequel fait les beaux soirs des Peña des stages Wiñayataqui auxquels il participe assidûment. Son égalité d’humeur, sa polyvalence, sa bonne connaissance du continent Latino-Américain et de sa musique (il est responsable de l’association Gapençaise Kausasun), et les liens réguliers qui nous unissent de longue date, en font un partenaire qui s’impose. Nul doute que la passion et l’envie l’aideront à avaler les kilomètres qui séparent Gap de la Drôme, et que notre plaisir partagé abattra les montagnes (et le col de Cabre !)

24 mai 2012

Bilan du troisième Week-end de Stage Wiñayataqui 2012

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")

_DSC8196.jpgFidèles à nos engagements, Bourg Saint Maurice et l’association "La Chicha", avaient "l’insigne honneur" de nous recevoir en ce mois de mai. 16 stagiaires inscrits, et un vaste espace pour nous accueillir : la salle des Fêtes. El Maestro, descendu tard la veille au soir à Valence TGV, arrivait avec les Drômois à 9h30 "pétantes".

Le temps de quelques menues sustentations, et on pouvait démarrer. On n’a pas l’habitude de souffler l’estomac (et les poumons) dans les talons, non mais !! Echauffements de circonstance, et pour conclure la matinée, reprise du morceau de Cairani à peine effleuré le mois précédent. Il s’avérait que l’accent était mis sur un travail complet avec les harmonisations, maltas, Zankas, et tierces.

L’après midi le confirmait avec la Diane et la Virgencita Candelaria, Ilaveñita et un ancien un peu (beaucoup !) oublié Ayarachi, avec travail séparé par registres.

A 18h30, nos amis Borains, avaient invité par voie d’affiche, la population locale à un apéritif musical.

Une présentation de notre long cheminement, et du travail accumulé au fil des années, était faite par notre trésorière et "notre animateur préféré", quelques standards étaient ensuite au programme, et quelques-uns d’entre nous apportaient un soutien discret mais néanmoins efficace aux musiciennes de Bourg, qui présentaient là leur meilleur répertoire. Puis profitant des circonstances, par la présence de tous ces souffleurs de sikus, nous nous mettions en devoir de réciter sagement les gammes répétées dans la journée……Sauf que lors du premier acte : trous de mémoire, pannes, blancs, interludes…….Long moment de solitude, el "jefe" tenta l’impossible afin de colmater les brèches et sauver les apparences, redoublant d’ardeur, tout transpirant et le regard noir, au centre du cercle. A défaut de nous trouer la peau, il faillit bien se faire celle du malheureux bombo qu’il avait sous la main ! (Au visionnage de la vidéo, il s’avère que ça n’était pas totalement la "cata", et que le chef aurait pu taper encore plus fort…..Si si !)

Le cap difficile franchi, nous avons déroulé, et fini à un rang plus conforme à notre standing, jusqu’à l’apéritif salvateur.

La soirée prit une tournure inhabituelle, avec une peña nostalgie, très axée sur nos ancêtres de la "Sud Am", Los Incas pour ne citer que ceux-ci, et bien d’autres encore. Le "dodo" réparateur était prévu chez nos hôtes, que nous tenons à remercier encore ici.

Le lendemain dimanche, le menu comportait, de bonnes révisions en vue du festival de Romans fin juin : Khori Poncho, Amaneceres fiesta de Italaque, et San Miguel……Ouf ! avec les révisions de la veille, on ne chômait pas ! Nous remettions enfin les gaz sur le Cairani un peu malmené le samedi soir, et apprenions "rapido" un nouvel Italaque également chanté: "Sentimiento sikuri".

Pour les studieux, la liste pour Romans comporte également Sankayo Pankara, Loco Palla Palla, Santiago de Waata, Jach’a Uru…….Parole de Julio ! Moi j’ai commencé…..ça fait pas de mal !


8 mai 2012

Bilan du deuxième Week-end 2012 de Stage Wiñayataqui

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")


20120421_15.22_010-1.JPGWeek-end d’un bon cru s’il faut s’en référer au nombre de stagiaires : nous étions 21 à nous réunir en ces 21 & 22 avril à Chatuzange.

Julio était arrivé le vendredi flanqué d’un imposant bagage de plus d’un mètre soixante de long : une caisse contenant deux magnifiques troupes de Jacha Sikus, nos futurs instruments de torture - au passage un grand merci au réseau, Julio bien sûr, mais aussi Carlos et Alex pour leur aide et leur efficacité.

Instruits de quelques commentaires sur le blog du site Intiwatana, concernant le stage précédent, nous étions impatients de nous remettre à la tâche, pour approfondir notre Siku Moreno.

Nous profitons de cette occasion qui nous est donnée, pour préciser que lorsque nous diffusons sur le site, et donc sur « you tube » les vidéos des morceaux travaillés lors du week-end, il en résulte fatalement que l’enregistrement est le reflet du stade auquel nous en sommes dans l’acquisition du morceau. Les séquences filmées apparaissent parfois sans la rythmique, parfois sans tierce ou quarte ou quinte, etc….

Ceci n’est qu’un parti pris de notre part, qui permet à chaque stagiaire de se remettre les morceaux dans l’oreille d’un mois sur l’autre en consultant le site.

Le même morceau, allait ainsi nous tenir en haleine jusqu’à plus de 21 heures, le  "coach" ayant de la constance dans les idées, et ne voulant pas abdiquer avant d’en avoir bouclé les cinq parties….Ouf, épuisés, mais content du devoir accompli, nous pouvions nous restaurer enfin, et terminer par la traditionnelle peña, tandis que notre chef, une fois n’est pas coutume, finissait par sombrer, laminé par sa débauche d’énergie de fin de journée.

Dimanche, révision et "mise au propre" pour ce morceau de bravoure, et ce n’était pas superflu, notamment dans l’enchaînement des différentes parties, et le placement des voix surtout dans les relances.

Après quoi, et pour dire de ne pas terminer le week-end sur ce seul siku Moreno, nous avons appris vite fait bien fait un petit Cairani. Il était ensuite temps de baisser le rideau sur ce nouveau week-end après une ultime collation, un peu plus tôt qu’habituellement pour permettre à chacun chacune, d’accomplir son devoir électoral.


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