Et oui ! Il faut parfois se projeter dans le temps pour "mitonner de bonne recettes". Les musiciens d’Intiwatana et le chef de chœur de la chorale de Chabeuil Benoit Barret, ont entrepris un travail de compilation pour établir un répertoire en commun. Les morceaux choisis serviront de base à l’élaboration d’un spectacle futur, sous tendu par une Misa Criolla.
Une convention de partenariat est en passe de se finaliser. Nul doute que les nouveaux spectacles qui s’annoncent, riches de l’expérience passée, seront fructueux.
les ateliers de flûtes traditionnelles, après un faux départ en partenariat avec la MJC de Châteauneuf (faute de nouveaux inscrits en nombre suffisant), se sont repliés pour cette saison 2011-2012 chez notre secrétaire, toujours à Châteauneuf. Les souffleurs fidèles se retrouvent régulièrement pour pratiquer. Nous serons 7 lundi prochain, et la porte n’est pas fermée qu’on se le dise ! N’hésitez pas à prendre contact – débutants bienvenus.
Dans le droit fil du travail effectué avec les élèves de l’école du Chatelard à Châteauneuf sur Isère en 2010, un nouveau cycle vient de débuter avec 4 classes de l’école primaire Saint Maurice à Allex (26) depuis le 12 mars, Anne Marie à repris du service sous l’égide de l’association Kantuta qui fournit le matériel pédagogique.
Après 3 mois de travail du chant et de la flûte de pan, la session se concrétisera en juin, lors de la fête de fin d’année de toutes ces jeunes pousses.
L’équipe pédagogique de l’école partie prenante de ce projet, est associée étroitement aux séances ainsi que les membres du groupe Intiwatana qui interviendront ponctuellement.
La saison 2012 débute en fanfare les 17 – 18 mars.
17 fidèles se retrouvent pour cette première : quelques absences ponctuelles mais excusées, quelques retours et même une personne nouvelle. Tout cela laisse augurer d’une saison prometteuse riche en qualité.
Comme à son habitude, Geneviève nous accueil dans son havre de Châtuzange, et le soleil pré-printanier va nous permettre de travailler en extérieur tout le samedi.
Le programme sera simple samedi : suris sikuris Arawi, dimanche : siku-moreno de Yunguyo.
Les deux morceaux présentent l’avantage d’apporter quelques variantes à notre répertoire existant, et procèdent d’une évolution graduée du niveau de difficulté auquel nous sommes confrontés.
Le Suri est abordé en douceur, après une approche astucieuse du coach, on y arrive presque par accident, sans s’en apercevoir ! "Il n’y a plus qu’à", ensuite travailler par séquences pour "imprimer".
La fin de journée du samedi, autorise une petite relâche sous forme d’une reprise maîtrisée haut la main, de la Diane et de la Virgencita Candelaria. Mais une petite révision ne peut pas faire de mal !
Une soirée Peña plus feutrée qu’à l’habitude, du fait que nous ayons transféré pour une fois nos « quartiers » à proximité des appartements privatifs de notre hôtesse, nous permet néanmoins de conclure cette journée sur quelques notes convivialement partagées comme il se doit.
Je ne m’attarderai pas sur les considérations gastronomiques rituelles, prière de vous reporter aux billets de 20011……
Dimanche, si le siku moreno, semble plus rapidement assimilable, il n’en demeure pas moins qu’avec quatre parties et thèmes distincts, l’introduction de Huayño, la marche, la danza et la fugue, il nécessite quelques efforts de mémorisation, et la capacité à passer d’un rythme à l’autre sans faillir.
17 heures, arrêt sur l’image (et sur le son !) Rendez-vous est pris pour les 21 & 22 avril……
Avec peut-être une surprise, sous forme d’une autre famille de flûtes : les Jacha siku……. Mais chut………
2011 s’est achevé pour l’association Kantuta, sur la soirée du 10 décembre, qui fut un réel succès, 2012 démarre par une innovation : un stage Guitare (le samedi) et Charango (le dimanche).
L’an dernier, une rapide consultation en périphérie de nos habituels réseaux, avait révélé un besoin en la matière, en ce qui concerne des musiciens dits "confirmés".
Au menu : un approfondissement de la technique et un travail sur les lignes de basses et chorus, et plus spécifiquement pour le charango une familiarisation avec la musique "campesina" bolivienne et la pratique du "charango Diablo".
Guitaristes et charanguistes se sont donc retrouvés en comité restreint (4 le samedi et 5 le dimanche) à Châteauneuf sur Isère, siège de l’association, pour un week-end en vase clos, avec notre expert multi-instrumentiste : "Monsieur" Julio Arguedas.
C’est une aventure un peu expérimentale qui est tentée, avec un nombre volontairement réduit de participants.
Cela permet de créer des conditions optimum, propres à la transmission fidèle de savoir-faire musicaux uniques, issues d’une culture ancestrale mais bien vivante, et toujours en évolution.
Trois rendez-vous sont programmés pour cette année, et le contenu de cette "première" laisse à chacun le loisir de faire son cheminement, en attendant la suite….
Il nous restait à finir en beauté cette campagne de stages 2011, et ce fut fait et bien fait. Les circonstances allaient donner un petit coup de pouce, puisque ce dernier rendez-vous 2011 coïncidait avec un anniversaire : celui de l’auteur de ces lignes !
Pour la circonstance, nombreux furent les sicuristes à vouloir être de la fête, d’autant plus que Martine avait voulu me faire la surprise de la soirée du samedi. Et pour une surprise ce fut réussi, puisqu’à la vingtaine d’amis souffleurs, vint s’ajouter une cinquantaine de proches amis et famille, invités en catimini et en toute discrétion à rejoindre la salle municipale du village voisin de Charpey vers laquelle se transporta tout « le stage » sous un prétexte fallacieux, pour ne pas éveiller mes soupçons (merci Mr le maire malgré vous !)
Je ne m’attarderai pas trop sur cet évènement très personnel, si ce n’est pour préciser si besoin était, qu’il fut placé sous l’égide de la musique (la bonne musique ! et encore merci à tous) de l’émotion et de la gaité. Merci à tous d’être venus partager cet instant, que vous soyez venu de près, ou de plus loin (hommages aux parisiens).
Le stage fut en ce qui le concerne une bonne conclusion musicale de la saison 2011, stage après stage, le sillon se creuse inexorablement, dans lequel se sèment les belles récoltes à venir !
En d’autres termes, le répertoire se consolide patiemment, et les morceaux notes après notes, tubes après tubes, arrivent à maturité, aboutissement d’un travail de longue haleine.
Lors de ce dernier week-end, une touche finale a été mise sur la Virgencita candelaria et la Diane, sur Dos sicuris dans sa plus récente version, Jacha Uru version trad, (déjà bien avancés au mois d’octobre) sur Ilavenita, et sur le Suri Cariquima.
Même si certains de ces morceaux, ont déjà été appris et joués lors de divers évènements, nous nous attachons à ne "larguer" personne en chemin, et à l’issue de cette saison, chaque ami souffleur passé par la Drôme est en capacité de s’intégrer au collectif, et ceci est important pour la cohésion du groupe et les plaisirs futurs.
Voila de belles choses engrangées pour l’hiver ; vivement l’année 2012, avec sont lot de musiques partagées, de moments conviviaux, de bonnes rigolades et de franches amitiés qui ne manqueront pas de refleurir dès le printemps revenu.
Retour aux sources, ou plus exactement à « La Perelle » à Chatuzange, chez notre amie Geneviève pour cette avant dernière étape 2011 de nos rencontres Wiñayataqui.
Pour la circonstance, carton plein si j’ose dire : nous étions 24 avec « el Maestro Julio » samedi matin, Geneviève affichant complet en ce qui concerne l’accueil nocturne, avec pour conséquence un exceptionnel taux de présence le dimanche, encore 20 stagiaires en piste !
Il était donc naturellement évident que nous mettions à profit cette circonstance favorable, compte tenu du nombre, pour axer le travail sur les harmonisations, avec tierces quintes et octaves.
Le samedi matin nous avons plus particulièrement travaillé des exercices allant crescendo dans la difficulté, afin de mieux maîtriser les syncopes et les enchaînements, des morceaux prévus l’après-midi et le lendemain : la Diane et Virgencita Candelaria, une version nouvelle de Dos Sicuris une version traditionnelle de Jacha Uru, autant de morceaux déjà travaillés, mais jamais en si grand groupe. Cela a permis à ceux qui les connaissaient déjà d’en approfondir la connaissance et à quelques autres de les découvrir. L’intérêt principal étant, comme énoncé précédemment, de structurer l’harmonisation en se « vissant » les voix dans les oreilles.
Dimanche avant de nous quitter, nous accédons à un souhait formulé par nos amies savoyardes en exécutant un retentissant « San Miguel »
Encore une fois, la gastronomie était à l’honneur lors de ce stage grâce à l’investissement de chacun, et la Peña libre du samedi faisait une place à tous, pour un plaisir partagé.
Merci à Armelle, Magali et Christian de retour de Bolivie pour leur délicate attention sous forme d’un petit souvenir remis à chaque stagiaire, et mention particulière à Marie-France pour le succulent gâteau au chocolat, spécial San Miguel.
Une ébauche de ce que pourrait-être la saison prochaine se dessine, et à travers quelques échanges informels se précisent quelques projets. Nous vous informerons en temps voulu. En attendant rendez-vous est pris pour la clôture 2011 les 19 et 20 novembre à Chatuzange.
Jeudi 4 août dernier, Intiwatana, faisait une escale estivale au cœur du stage de musique des Andes et de guitare classique, animé entre autre, par Valérie Folco et Sébastian Morales du 31 juillet au 7 août, à Saint Antoine l’Abbaye en Isère.
Ces deux musiciens d’exception, enseignent habituellement à Paris et région parisienne, et se produisent au sein de diverses formations, dans le monde entier.
Ils organisent des stages à Saint Antoine depuis de nombreuses années, stages dont le succès ne se dément pas, en témoigne une affluence de participants venus de toutes les contrées de l’hexagone, et au delà.
Il nous revenait d’animer le spectacle de la soirée en toute convivialité.
Ce fut une soirée très riche, tout d’abord par ce qu’il est toujours intéressant pour nous de livrer une prestation face à un public « initié », venu de toute la France de surcroît ! Ensuite par ce que ce public de musiciens, auquel s’était joint nombre de membres de la communauté accueillant le stage, fut extrêmement chaleureux, attentif et participant. Nous en remercions sincèrement au passage Valérie et Sébastian, qui ont su nous faire confiance et préparer les bonnes conditions de notre accueil.
Il n’était pas question de terminer la soirée sans un pot de l’amitié, et nos instruments n’étant pas encore refroidis, notre répertoire épuisé, et le nombre de musiciens au m2 étant nettement supérieur à la moyenne habituelle, nous allions prolonger la fête par quelques bonnes vieilles mélodies de « là-bas ».
Nous quittâmes Saint Antoine en redisant toute notre gratitude à tous et à chacun, et en nous souhaitant « à bientôt peut-être » ?
Nous avions été sollicités, il y a quelques mois, par les organisateurs du festival des « Chœurs Lauréats » pour accueillir la chorale « Cuyo » de l’université de Mendoza en Argentine, lors de son passage en région, et plus précisément pour son concert prévu le 26 juillet 2011 en la Collégiale Sainte Croix de Montélimar.
Après de multiples contacts et échanges destinés à préciser ce que l’on attendait de nous, et après avoir cerné au mieux nos disponibilités, un protocole était établi à l’occasion de ce concert.
Il faut savoir que la chorale « Cuyo », 46 ans d’existence, est une chorale « Master class » internationalement connue et auréolée de nombreuses distinctions.
Nous avons donc réuni pour la circonstance un petit groupe de 6 musiciens, 4 membres d’Intiwatana, épaulés de 2 membres du collectif Wiñayataqui.
Le protocole négocié avec Mr Morel du comité d’organisation que nous remercions au passage, nous a permis d’assurer un accueil musical de la chorale lors d’une réception en mairie de Montélimar à 18 heures, au cours de laquelle les choristes argentins un peu surpris et bluffés, mais chaleureusement reconnaissants purent entendre 2 morceaux de flûte traditionnelle, en marge des discours de bienvenue.
Ensuite après un repas partagé en commun, nous avons eu l’insigne honneur d’introduire la soirée devant une collégiale pleine à craquer, en interprétant un autre morceau traditionnel et l’emblématique, « Vasija de barro » équatorienne. Nous pûmes ensuite tout à loisir, jouir de la merveilleuse et magistrale prestation de cette chorale haut de gamme, aux accents variés allant du baroque aux musiques contemporaines.
Encore un excellent souvenir pour nous, et une soirée placée sous le signe de la rencontre et de la convivialité sous l’égide de la musique.
Après Hauteville Gondon en mai, Allevard en juin : l’association Kantuta pour rester fidèle à sa démarche d’ouverture, renouvelait l’expérience de l’an dernier, en allant au devant de nos amis Grenoblois, qui répondaient présents à l’appel en nombre.
Comme l’an passé, nous étions 20 « accros » à l’heure du top départ, samedi à 10 heures. Comme l’an passé, Magali mettait à notre disposition un chalet précisément adapté à l’évènement, et comme l’an passé, l’astre solaire faisait feu de tout bois. Mais comme le faisait remarquer le coach : comment aurait-il pu en être autrement, à la date précise ou par delà l’Océan, à Cuzco, se déroulent les fêtes de l’Inti Raymi ;
Pour ce stage, « Mr Julio » avait prévu révision et perfectionnement au programme. D’une part les « petits nouveaux » bossés en mai méritaient d’être peaufinés (et certains stagiaires présents à Allevard, n’étaient pas en Savoie), et d’autre part il faut entretenir notre répertoire si valeureusement acquis au fil des stages. Pour Cariquima, nous allions y passer une bonne partie du samedi : il faut dire que le « plat est copieux »et que Julio avait revu et affiné la tablature, ce qui allait permettre aux quelques absents de mai de raccrocher les wagons tout en étant portés par le collectif. Pour en arriver là : une longue séance de technique d’échauffement aux Suris, et la révision rapide de notre vieux « suri sikuri »….C’est vrai, on maîtrise mieux, et on peut commencer à rajouter des voix.
Changement de troupes pour un peu de détente avec « Amaneceres fiesta de Italaque » et fin de journée consacrée à la révision de la « Diane » et de la « Virgencita candelaria » où la encore la masse du collectif, allié à un travail rapide et efficace de déchiffrage fractionné, amenait le groupe à une exécution d’une haute teneur énergétique…….On va le dire comme ça ! San Miguel enfin, nous menait sans coup férir à l’apéritif du soir et aux habituelles découvertes gastronomiques, mais nous avions tous une petite dent creuse !
Peña du soir, bien sûr, ou l’on essaye toujours de rassembler de vieux souvenirs de répertoires oubliés, et puis un peu de sommeil tout de même !
Le dimanche vers dix heures tout le monde sur le pont, ou plutôt devant le chalet avec un temps radieux de circonstance. Après de nouveaux exercices de tempo pour déplier nos « p’tits poumons » nous revenions sur « Cariquima » pour bien enfoncer le clou ! Suivait une révision de « Ilavenita » bienvenue avec là aussi, quelques retouches sur la tablature. Armelle enfin en cadeau de « despedida », nous gratifiait d’un « Ayarachi », mais elle avait raison de faire cette requête au « Maestro » : nous n’avions pas rejoué ce morceau depuis Avignon 2010, pour ceux qui avaient eu la chance d’y être.
Nous prenions le temps d’une dernière pause repas, avant de nous séparer à regret en nous donnant rendez-vous pour les 15 et 16 octobre en Drôme dans le cadre accueillant de « La Pérelle » à Chatuzange.
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