Intiwatana

21 juin 2015

Bilan du 2nd Week-end 2015 de Stage Wiñayataqui

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")

Ça bouge !......Tout d’abord, comme chaque année maintenant, la Haute-Savoie nous accueillait pour ce week-end de stage; "la Dame de Haute-Savoie", ce n’est pas que dans la chanson, et nous, on en a même plusieurs !

Comme nous ne nous étions pas rencontrés en mai, nous avons eu le plaisir de nous retrouver nombreux, (plus d’une vingtaine), pour souffler gaiement…….."Le manque" c’est ça !

Et "cerise sur le Bombo", deux têtes nouvelles : Bienvenue au club, à Thierry et Jeanine.

"Jefe" Julio ayant bien fait les choses comme d’habitude, nous connaissions le menu musical du Week-end, à notre arrivée : travail sur un morceau nouveau du Conjunto 14 de septiembre – "Muju Marka", finalisation du "Q’ala Chuyma" du conjunto Central Huyu Huyu.

Encore et toujours travail sur la précision rythmique, les syncopes, les notes sur le "golpe" du bombo, les notes décalées par rapport au bombo etc….etc…..Et pour conclure, l’harmonisation : on sort les chulis, les tierces, les quintes, et les octaves……

Samedi soir, Peña riche de quelques standards traditionnels repris par tous, empreinte de quelques touches de nostalgie, et quelques nouveautés…….

Dimanche matin reprise de la veille, et pour le plaisir, remise en mémoire du "San Miguel" et du "Sentimiento sikuri".

Mais déjà il faut prendre congé, on n’a pas vu le temps passer, l’heure du retour a sonnée, vivement la prochaine !

21 juin 2015

Montmeyran 2015 : nostalgie ! (fr)

Un peu d’émotion tout de même, de me retrouver, dans ce village de Montmeyran que j’ai quitté à regret récemment, après y avoir vécu plus de 30 ans.

Le plaisir aussi de retrouver des visages connus, et parmi eux, nos amis des cours d’espagnol de la MJC. Nous étions venus en 2009, ici même dans une configuration de groupe différente, avec un répertoire différent, et avions déjà reçu un très bon accueil.

Cette soirée Tapas – Paëlla, placée sous le signe de la patrie de Cervantes, fut fort chaleureuse, avec une équipe de bénévoles active et dévouée.

Ce samedi, devant une assemblée bien garnie, nous avons pour notre part, essayé de proposer quelque chose de neuf : un répertoire renouvelé à plus de 50% depuis 2014, et une partie de morceaux traditionnels K’antus – Italaque inédits, avec le renfort ponctuel, de Sybille, Ludivine, et Samuel, complices des ateliers Wiñayataqui. Samuel qui par ailleurs était aux manettes derrière la console pour un son impeccable.

Notre satisfaction fut donc double : faire plaisir à l’auditoire tout en prenant aussi au passage une dose de plaisir personnel, et aussi présenter un spectacle que nous voulons modestement toujours un peu plus proche de l’authenticité.

Il faut dire que nous sommes bien aidés en cela par notre ami Julio, dont on peut deviner quelques "coups de pattes", que ce soit dans la qualité des morceaux traditionnels, dans le choix de quelques titres (Puñales, Chinchaysuyo) ou dans l’aide apportée à transcrire quelques phrases de Quechua (Rosita Bandida). Sa caution implicite a pour nous en quelque sorte, valeur de label.

Nous avons d’ores et déjà pris la résolution de ne pas laisser "retomber le soufflé", et de reprendre les répétitions sans attendre.

Rendez-vous à la prochaine !

21 juin 2015

Montmeyran 2015 : nostalgia ! (es)

Un poco de emoción sin embargo al encontrarme, en este pueblo de Montmeyran que dejé lástimosamente hace poco, después de vivir en él más de 30 años.

Algo de placer también al encontrar caras conocidas, y entre ellas, a nuestros amigos de las clases de español de la MJC. Vinimos en 2009, aquí mismo con un grupo distinto, con un repertorio diferente, y nos habían acogido ya muy bien.

Aquella noche con tapas, Paella, bajo el sello de la patria de Cervantes, fue muy cálida, con un grupo de voluntarios activos y aficionados.

Aquel sábado, ante una asamblea numerosa, nosotros hemos intentado proponer algo nuevo : un repertorio renovado en más de un 50% desde 2014, con temas tradicionales K’antus – Italaque inéditos, con la ayuda puntual , de Sybille, Ludivine, y Samuel, cómplices de los talleres Wiñayataqui. Mientras estaba Samuel detrás del equipo de sonido para brindarnos un sonido impecable.

Nuestra satisfacción fue asi doble: agradar al auditorio y a la vez a uno mismo y presentar también un espectáculo que queremos modestamente acercar cada vez más a lo autentico.

Es necesario decir que contamos con la ayuda de nuestro amigo Julio, cuyo toque se puede reconocer, tanto en la calidad de los temas tradicionales, en la elección de esos temas (Puñales, Chinchaysuyo) como en la ayuda para la transcripción de algunas frases en Quechua (Rosita Bandida). Su colaboración implícita tiene para nosotros un valor inestimable.

Ya hemos tomado la resolución de no abandonar y de seguir con los ensayos sin tardar.

Nos citamos para la próxima! Hasta pronto

8 mai 2015

Dessine-moi un Bombo...

En réponse à Hervé qui m’a interpelé sur le blog d’INTIWATANA sur la technique de confection d’un Bombo, après avoir vu sur le site des photos des Bombo que j’ai réalisés pour les ateliers Wiñayataqui.

Je veux souligner ici qu’il est bien évident, que l’on éprouve un plaisir tout particulier à faire de la musique sur un instrument que l’on a fabriqué. De même voir et entendre un instrument fait par soi-même joué par un tiers, procure des émotions et sentiments empreints d’une certaine saveur.

Et si je n’ai pas la compétence d’un luthier pour fabriquer Guitares et Charangos, il est bien plus abordable de s’attaquer à la réalisation de flûtes de pan par exemple (une fois résolu le problème du matériau) ou encore de percussions, et en particulier des Bombos.

Voici la réponse que j’ai en toute simplicité, apportée à Hervé, réponse qui ne vise qu’à lui donner des motivations supplémentaires pour franchir le pas……..

Buenos dias amigo..........

Je ne sais pas de quelle région vous êtes (Une certaine proximité aurait pu  permettre une éventuelle rencontre), mais c'est vrai qu'expliquer les étapes de la fabrication d'un bombo par mail, n'est pas chose facile.

Personnellement, j'ai acquis la technique il y a une vingtaine d'année, en stage sous la houlette d'un charanguiste bolivien renommé : Florindo Alvis. Je pense aussi que lorsqu'on est un bon bricoleur, ça peu aider, car j'ai moi-même adapté et essayé de perfectionner certaines étapes de la construction. Je vous joins quelques photos, c'est mieux et plus parlant je pense pour bien montrer les différentes étapes. C'est passionnant mais c'est surtout un travail de patience un peu long ! Ultime précision, je parle bien là du bombo utilisé en musique "trad" sur les régions de l'Altiplano notamment; ce bombo est assez différent du bombo que l'on fabrique à Santiago Del Estero par exemple, qui est le bombo typique utilisé pour rythmer la chacarera, le gato, la Zamba, etc.....

Au départ, les éléments importants :

  • se procurer un contreplaqué cintrable (j'ai pris du 7mn, mais si on trouve 5 ça allège d'autant !) il faut qu'il soit assez bien proportionné : diamètre entre 50 et 53 cm maxi et hauteur env 60 cm. (Après tout ou presque est possible)
  • acheter des peaux :
    • soit par internet, mais attention les peaux Africaine font souvent moins de 60 cm et c'est trop juste (il faut 65 à 70 et là on peut travailler avec un peu de marge)
    • soit à l'abattoir"du coin"ce que j'ai fait; on peut mixer chèvre et mouton (env 7-8 € la peau), j'ai abandonné les peaux de jeune veau que m'avait recommandé mon ami Julio, car c'est trop onéreux (+ de 200 € pièce)....

Et là le travail commence car il faut rapidement (pour éviter que la vermine s'y colle) les traiter (attention pas de peaux tannées - ça ne sonnera pas!):

  • les laver à grande eau, racler l'intérieur surtout s'il reste quelques résidus de "viande".
  • comme vous aurez acheté préalablement 10-20 Kgs de gros sel (pour 8 peaux pour ce qui me concerne), superposer les peaux encore mouillées en arrosant encore puis en salant généreusement à chaque couche. (éviter de faire ça l'été à cause de la chaleur qui va les sécher trop vite). On peut laisser plusieurs semaines en surveillant toutefois pour éviter la moisissure. Enfin on met à sécher sur des tréteaux. On les prédécoupe ensuite en cercle, en laissant une marge maximum pour pouvoir les monter sans problème (on ajustera à la fin juste, avant de les monter sur les cercles de tension).

Il faudra ensuite "coiffer les peaux"; généralement on ne les rase pas complètement, mais on fait une coupe au rasoir et aux ciseaux, car si on laisse trop de poil, ça étouffera carrément le son. (J'ai essayé de brancher un tondeur de mouton professionnel qui m'a affirmé qu'il ne pouvait traiter les peaux que sur l'animal vivant !?). Du coup à la main c'est du sport et bonjour les ampoules !

Conseil aussi : si l'on doit garder les peaux quelques temps (qq mois) avant de les monter, leur filer un petit coup d'insecticide anti-mites (les mites elles raffolent des peaux, et ça fait des gros dégâts!)

Pour les cercles de tension :

  • l'option trad : prendre des tiges flexibles (noisetier par exemple et ligaturer les cerceaux avec de la lanière de cuir ou de la ficelle en biseautant dans la longueur)
  • personnellement je privilégie par souci d'esthétique et de solidité, les cerceaux en lamellé-collé, même si c'est beaucoup plus de boulot. Pour ce faire, je me suis fait préparer des baguettes de frêne (entre 3 et 4 mm d'épaisseur sur 2m50 ou même 3 de long) par un ami ébéniste (merci encore Denis!). Les immerger dans un bassin par exemple, et une fois bien imprégnées, les cintrer par deux ou trois si possible autour (ou à l'intérieur c'est encore mieux)  d'un gabarit - un grand bidon par exemple (en les superposant, c'est plus facile et ça évite que ça casse!) Attacher bien serré et laisser sécher (au soleil c'est bien)

Pour le lamellé-collé : coller deux cercles superposés aux dimensions du fut du bombo, en prévoyant une petite marge pour l'épaisseur de la peau (voir photos). Bien sûr il faut décaler les raccords au maximum (en les mettant à l'opposé l'un de l'autre) Attention il faut de la pince et du serre joint !

Pour monter le fut, agrafer ou clouter et coller la jointure sur une baguette sur toute sa longueur (ente 8 et 10 mm d'épaisseur c'est bien).Il est souhaitable de renforcer également les deux bords du fut et le centre, en collant une baguette de frêne cintrée de 5mm.

Surtout !!! Ne pas oublier avant de monter les peaux de percer le fut en son milieu d'un trou du diamètre de la grosseur d'un crayon (sinon au premier coup de mailloche gare à la peau du dessous !)

Pour monter les peaux on peut (doit!) les présenter (légèrement humides) une première fois sur le fut, en les roulant et collant ou agrafant à la bonne longueur sur le cercle intérieur, et en les pré-tendant avec le deuxième cercle de tension.

On aura préalablement percé les cercles (env 6 à 8 trous sur la circonférence) pour permettre le passage de la cordelette de tension (Nylon c'est bien ou coton tressé suffisamment costaud).

Ne pas oublier lors du montage, de passer les tendeurs (pour ces derniers, moi j'ai adopté la méthode "Florindo" en cuir prédécoupé aux ciseaux et à l'emporte pièces(voir photos c'est plus parlant). En préalable on aura décoré le fut comme on veut, on peut passer un coup de vernis laqué à l'intérieur pour améliorer le son et du lasure mat à l'extérieur, ou le laisser brut si les veines du bois s'y prêtent.

Il ne faudra pas oublier la mailloche, son rôle est important et sa confection mérite un maximum de soin à partir de chiffons, cuir ou laine et corde et bois pour le manche. Ne pas la faire trop lourde ni trop courte, pour l'avoir bien en  main.

Après "il n'y a plus qu'à" ......faire les premiers essais, sachant qu'il faudra rapidement revoir la tension de base (il faut que ce soit assez tendu lors du montage initial avec les tendeurs en position détendue, pour que les tendeurs soient + efficaces lorsqu'on va les faire coulisser.

En conclusion, il est bien évident que je ne détiens aucune vérité en la matière et que si j'en suis arrivé là, c'est parce qu'il est compliqué de ramener de ses voyages des instruments d'une telle taille. (Surtout que pour nos ateliers il en fallait 5 ou 6 !). Je ne prétends surtout pas rivaliser avec nos amis qui là bas dans les Andes ont un savoir faire inégalable et ancestral pour des Bombos, qui sont, eux, bien authentiques !

Voilà, bon courage et bonne patience si vous vous lancez dans le chantier !

Toutes les étapes en photos

Amusicalement votre

25 avril 2015

Intiwatana : Anne-Marie prend du recul, Aude arrive

Après des "campagnes Misa" fructueuses mais aussi très prenantes (la dernière en 2013), Le groupe à pris un peu de repos et fait une pause, tout en continuant à se retrouver ponctuellement. Le temps aussi pour certains membres du groupe de "digérer" un long et passionnant périple en Bolivie et au Pérou.

En 2015, Anne-Marie a souhaité prendre du recul, tandis qu’Aude venant de Gap nous rejoint. Elle apporte ses compétences personnelles, plutôt axées sur les cordes : Guitare, Charango, Bandoline - et la Zampoña, (Anne-Marie étant elle plutôt Kena, Zampoña et bien sûr Traversière).

Un autre challenge, un répertoire en évolution, de bons moments en perspective, et le plaisir sans cesse renouvelé…..la vie d’un groupe quoi !

Prochain rendez-vous avec Intiwatana : animation musicale Andine pour la soirée des 50 ans de la MJC de Montmeyran (26) le Samedi 30 mai 2015.

25 avril 2015

Bilan du Premier Week-end 2015 de Stage Wiñayataqui

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")

A saison nouvelle, expérience nouvelle : l’équipe de TAKI n’était pas restée inactive durant cet hiver, et notre travail de prospection a fini par aboutir. Cette première rencontre 2015 s’est déroulée à Châteauneuf sur Isère, lieu du siège de l’association.

Et comme nous pouvions utiliser la salle des fêtes sur le week-end, une soirée ouverte au public a suppléée la traditionnelle Peña libre du samedi soir. L’objectif est resté modeste : nous faire plaisir en diffusant notre travail, et donner la possibilité aux amateurs locaux de se distraire.

Du reste, la soirée débutait par un cérémonial "Waca Waca", entamé par quelques-uns des enfants de Châteauneuf que l’association TAKI avait accompagnés lors des tiers temps pédagogiques, fin 2014.

Le morceau était repris par l’ensemble des sikuristes présents qui venaient en soutien de "ces jeunes pousses". Les enfants étaient ravis et concluaient en chantant "Chichigay".

Ce petit vent de fraicheur passé, nous avons pu présenter une mosaïque de morceaux variés ou chacun a apporté sa contribution. Quelques choristes de la chorale Grain d’Phonie s’étaient joints au groupe Intiwatana pour interpréter au pied levé "La vasija de barro" et "Jacha Uru", notre coach lui-même payant de sa personne pour le plaisir de nos oreilles et le bonheur du partage musical.

Les 17 amis souffleurs présents à ce premier rendez-vous, ont pu pour ce qui concerne le "trad" proprement dit, voir et revoir : K’antu de Quiabaya et K’hori poncho, Diana et sentimiento sicuri, San Miguel, et Poncho negro. Pour ce qui concerne, la fonctionnalité des locaux et l’accueil hôtelier à proximité, il semble que nous serons appelés à renouveler cette première expérience positive, en ces lieux.

Deux nouveaux aficionados Capucine et Lucien ont participé pour la première fois à cette rencontre. Ils se sont accrochés et ont beaucoup écouté et observé. Nul ne doute, que lors de la prochaine rencontre à Bourg Saint Maurice, les 13 et 14 juin, qui devrait-être plus didactique, ils pourront pleinement s’insérer à notre collectif.

25 décembre 2014

Bilan du 6ème week-end 2014 de stage Wiñayataqui

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")

Celui-là, on l’a attendu avec une certaine fébrilité ; tout d’abord par ce que c’était le week-end de clôture de l’année 2014, et ensuite car se tramait en coulisse, une "Peña libre" festive pour le samedi soir (une de plus, allez-vous penser….Et bien pas tout à fait !).

En fait, l’association TAKI, a bouclé en cette fin novembre la fin de son premier exercice, et surtout nous avions dans l’idée et préparions depuis un certain temps, un hommage à notre mentor préféré et ami, Julio.

La surprise bien gardée fut totale, et samedi soir, nous avons éprouvé beaucoup d’émotion à remettre à ce dernier un "charango d’honneur".

En effet les adhérents de TAKI, que je veux chaleureusement remercier ici, s’étaient cotisés pour nous permettre d’aller faire avec un peu d’avance, nos emplettes de Noël chez notre voisin Drômois, le luthier Christian Deloraine.

Au-delà de la surprise et de l’instant émouvant, nous sommes sûrs que notre ami Julio saura parfaitement mettre en valeur, et tirer la quintessence de ce bel instrument.

Musicalement parlant, nous avons eu la satisfaction de nous retrouver 20 souffleurs, ce qui était l’occasion rêvée de faire enfin sonner comme ils le méritent les morceaux récemment appris, et quelques anciens : Casarasiri, sentimiento sicuri, San Miguel et Poncho negro, ainsi que les Kantus de Quiabaya et Khori Poncho.

Quelles vibrations sonores avec les octaves, les tierces, les quintes ! On touche bien là à l’essence même de cette musique et à ses racines profondes.

Une fois de plus nous faisons un appel du pied aux souffleurs régionaux et amateurs de sensations fortes à venir partager avec nous les petits bijoux de la musique traditionnelle des hauts plateaux, et rendez-vous aux 14-15 mars 2015 à Châteauneuf.

15 novembre 2014

Bilan du 5ème week-end 2014 de stage Wiñayataqui

20141012_03.00_011-1.JPG Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")

Reprise automnale attendue des rencontres de "flûtes trad ", en ces 11 et 12 octobre, et la météo en alerte orange sur la région, n’a pas suffi à refroidir les ardeurs de nos amis souffleurs……Juste un léger retard du TGV "del Maestro" à l’arrivé vendredi soir.

En cette dernière ligne droite 2014, (il restera la rencontre des 29 et 30 novembre), il faut prendre en compte deux éléments significatifs afin de définir le contenu du week-end :

  • Un certain nombre d’entre nous, n’a pu assister régulièrement et dans la continuité, aux précédents week-ends (éloignement, indisponibilité, famille, santé, etc…..)
  • La difficulté des morceaux travaillés depuis le début de l’année, incite Julio à "creuser" encore un peu la question, pour optimiser notre plaisir, en rajoutant notamment de nouvelles harmonies.

Le programme va donc se dérouler autour des "Poncho Negro" et "Casarasiri" pour les Italaque, et de "Kantu de Quiabaya" et "Khori poncho" pour les kantus.

Le dimanche nous travaillerons sur l’inédit "K’ala Chuyma", pour l’enchainer à la suite du "Poncho Negro".

Et voila, même pas plu (à peine !), et déjà se profile à l’horizon l’ultime rendez-vous de la saison, comme le temps passe !

28 septembre 2014

Guitare Charango, bilan du 2ème Week-end 2014 « cordes amérindiennes »

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")

Cinq "gratteurs" se sont retrouvés avec un plaisir partagé en ce week-end de septembre à Châteauneuf. Programme conforme à nos plans habituels : Guitare et Bandolin le samedi, et Charango le dimanche. Petite variante avec un travail en parallèle le dimanche : charango - accompagnement guitare, sur un grand standard de nos amis brésiliens "La garota de Ipanema"

Samedi matin : Travail sur gammes d’accords guitare et barrés, majeurs, mineurs, mineur 7, diminués, et renversements dans les tonalités de Ré La Mi. Enchainement et mise en rythme.

L’après midi reprise au Bandolin de l’alerte cachullapi d’Equateur "Puñales" avec accompagnement guitare.

Samedi soir un break salutaire autour d’une mega-paëlla avec quelques amis venus en renfort, vint conclure la journée dans une ambiance conviviale.

Dimanche donc, mise en pratique du travail de la veille concernant la guitare, et travail d’adaptation au charango sur le même morceau "La Garota de Ipanema"

Enfin, pour conclure, une première approche d’un villancico de Sucre en trois thèmes, sur un rythme de chuntunqui, au "melodico". 17h, on peut relâcher la tension et faire craquer un peu les doigts endoloris, "y a d’la matière" pour les semaines et mois à venir.

28 septembre 2014

Bilan du quatrième Week-end 2014 de Stage Wiñayataqui

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")

Rendez-vous était donné à l’Oasis à Montéléger, pour cette ultime rencontre "d’avant l’été".

Pour les quinze présents, se profilait à l’horizon une reprise générale des morceaux travaillés lors des séances précédentes, que quelques-uns parmi nous ne connaissaient pas encore. Avec méthode et application, "Coach Julio" fractionnait et disséquait une nouvelle fois les "Casarasiri", "Poncho Negro" et "Kantu de Quiabaya". Le placement des voix et les percussions venaient se greffer naturellement pour parfaire ce patient travail.

Une révision du cérémonieux "Khori Poncho" venait compléter le répertoire du week-end. Rendez-vous pour la reprise des flûtes, les 11 et 12 octobre.

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