Intiwatana

26 avril 2014

Bilan du 1ier Week-end 2014 "cordes amérindiennes"

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")

Aparté : Un évènement important nous séparait de notre dernière rencontre en décembre 2013 : le 13 janvier 2014 est née l’association TAKI. Fort de 10 années d’expériences, le collectif Wiñayataqui, a pris son indépendance vis-à-vis de l’association Kantuta qui l’avait hébergé à l’origine. Cette volonté de clarification, s’était déjà faite jour au cours de divers évènements plus ou moins récents. Il nous est donc apparu naturel de développer nos activités au sein d’une association à l’approche plus purement musicale ; Nous souhaitions également faire vivre ce concept qui nous est cher, d’ "échanges musicaux équitables" dans le domaine des musiques traditionnelles, et notamment celles d’Amérique Latine. La naissance de TAKI, va aussi permettre une meilleure implication de nos amis de la grande région Sud-est, avec les entrées au sein du nouveau Conseil ’administration, de représentants de la Drôme, de l’Isère, des Hautes Alpes et de la Savoie, reflétant ainsi au mieux notre dimension inter-régionale.

GUITARE - CHARANGO

Retrouvons "les cordes amérindiennes", retrouvailles studieuses, pour cette reprise 2014. Julio avait concocté un menu de premier choix pour ces deux jours.

Samedi fut consacré à 3 rythmes guitare, accompagnements et lignes de basses dans diverses tonalités : "le bailecito"bolivien, puis "le sanjuanito" et "la bomba" équatoriens. Tout cela pour se concrétiser en beauté, avec l’étude de deux morceaux de Bandolin, avec accompagnement guitare : Soy de Ingapirca et Punales. Journée bien remplie ! Dimanche, nous avons démarré par un travail très technique au Charango, sur les tonalités de Lam Rém et Mim, les accords majeurs, mineurs, septièmes et diminués avec renversements d’accords. Puis un travail sur un court extrait d’une œuvre de Gentil Montaña "el Porro".

En guise de mini-break, nous avons repris un travail sur les rythmiques équatoriennes Guitares et basses de "l’Albazo" et de "la Bomba".

Enfin, et pour une "bonne digestion" sans risque de somnolence, un magnifique travail sur un huayno de Potosi en Kalampeo et Punteo sur le charango, puis sur l’accompagnement à la guitare pour être complets, "Santa Vera Cruz", clôturait ces deux journées.

Comme pour les stages précédents, les vidéos des principaux éléments de travail ont été "mises dans la boîte", comme autant de supports pédagogiques bien utiles à tout travail personnel ! Comme pour les stages précédents également, nous essayons toujours de concilier au mieux, musique et gastronomie, et force est de reconnaître que les deux "menus" se marient ma fois très bien !

Rendez-vous pour le premier week-end de flûtes les 29 et 30 mars, et longue vie à TAKI !

26 avril 2014

Week-end Amitié Wiñayataqui……et Intiwatana

kena_bourg.jpg Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")

Février de cette année là…

L’invitation, avait été lancée de longue date, et il fallait sans attendre la reprise des stages, saisir la balle au bond.

Les 8 et 9 février, quatre membres du groupe Intiwatana, se propulsaient jusqu’au bord de l’Isère au pied de l’aiguille rouge, à Bourg Saint Maurice. Le programme ébauché par e-mail était complet, et nos hôtesses de l’association "La Chicha" avaient comme d’habitude bien fait les choses. La petite salle du Chatelard allait pouvoir résonner aux accents des quenas, guitares zampoñas bandolin et autre violon, ainsi qu’aux bruits de couteaux et de fourchettes et de verres de l’amitié qui s’entrechoquent.

Nul doute que les révisions et approfondissements des morceaux appris en mai 2013, et le travail sur "deux petits nouveaux" vont permettre à nos amies Boraines de se remotiver et de prendre ainsi une part encore plus active aux futures "Peñas" de la campagne Wiñayataqui 2014. Encore merci à elles pour cet accueil toujours si chaleureux, qui nous permet de retrouver également quelques personnages qui nous sont devenus sympathiquement familiers (André et Joseph pour ne pas les citer) au moment des pauses repas.

27 décembre 2013

Bilan du 3ème Week-end 2013 "cordes amérindiennes"

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")

GUITARE - CHARANGO

14 - 15 décembre : ultime rendez- vous 2013 pour les adeptes de la Guitare du Charango du Bandolin et autre Tiple. 5 présents avec un constat commun : si les week-ends sont riches intenses et bien structurés, les participants pêchent un peu par défaut de travail "perso" entre les sessions. Mais on ne va pas se flageller non plus ! Ceci étant acté, on s’adapte, en reprenant en partie "les épisodes précédents" en y ajoutant "des petits plus" et quelques nouveautés. Le niveau est, malgré tout, toujours relativement homogène, ce qui permet de bien avancer. Le plaisir est aussi toujours là, et les moments de répit et de bonne rigolade aussi !

Nous allons voir et revoir successivement le samedi :

  • Différents types d’arpèges guitare et plusieurs alternatives de basses à partir de l’accord de Mi diminué.
  • Au Bandolin Tiple et Guitare : une "Rumba Habana Ecuatoriana" en 6/8 "Carmelita" et un "Sanjuanito" : "Lamento de un Rondador " en formation cordes dite "Estudiantina"

Puis le dimanche :

  • Rythme de Taquirari et de Carnavalito au charango, rythme de base, incorporation des roulements, variations, et enchaînement des alternances.
  • Deux morceaux au Charango Campesino traditionnel del Norte Potosi :
    • Jiyaway
    • et une Tonada "Q’anri Nokaypata"

Vous me pardonnerez le côté technique de ces détails, mais ils vont aussi être utiles à mes "petits camarades", s’ils veulent réviser un peu l’an prochain (si, si on va essayer !)

Pour la suite rendez-vous en 2014, et en attendant, joyeuses fêtes à tous…….. Ici comme ailleurs !

27 décembre 2013

Bilan du sixième Week-end 2013 de Stage Wiñayataqui

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Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")

17 participants, malgré deux absences de dernière heure, la clôture de la saison 2013, s’est faite dans la joie et la bonne humeur, pour ce dixième anniversaire d’existence des stages Wiñayataqui. Anniversaire qui fut au demeurant célébré comme il le méritait

Samedi, après un travail polyphonique original et particulièrement harmonieux à l’écoute, nous avons enchaîné sur deux " Italaque, un déjà abordé lors du week-end précédent "Quiyabaya" et un autre "tout neuf" : "Taypi Ayka"

Les "révisions" avaient été annoncées en amont dans la semaine précédente, et c’est ainsi que nous pûmes reprendre, et pour quelques-uns découvrir :

  • "La Diane et la Virgencita Candelaria"
  • "Sentimiento sicuri"
  • "Machulas kantu"

Chaque membre du collectif, enfin, a été invité à s’exprimer à l’issue de cette année musicale, par l’intermédiaire d’un petit sondage, sur la forme et les contenus des Week-ends. Rendez-vous sont pris pour 2014 avec déjà quelques idées et initiatives à exploiter. Hasta luego !

17 novembre 2013

Misa Criolla à Crest

Après un récital de haute tenue à Desaigne en juin, nous sommes venus à Crest clôturer la série de six concerts, entamée en janvier à Montélier. Pour la circonstance et comme il y a 4 ans à Saint Marcel les Valence, Marie-Anne Roy était là en personne, venue passer quelques semaines en France cet automne.

Le public ayant répondu en masse, emplissant l’église Saint Sauveur, c’est dans une ambiance chaleureuse que débuta le spectacle. Pour ce baisser de rideau, nous eûmes le plaisir de rencontrer et croiser de nombreuses têtes connues et des fidèles, venant une dernière fois se laisser porter par le charme de l’instant.

Mon ami Jean Roche (Juanito pour les intimes) était là, comme un symbole, lui qui me fit rencontrer Marie-Anne Roy en 1991 lors de mon premier voyage en Équateur.

Pour l’anecdote : ce globe-trotter impénitent mettait un point d’honneur à acquérir les rudiments de la langue de tous les pays qu’il visitait. Cela eut pour effet, des échanges authentiques et sulfureux en quechua, sur quelques marchés de Bolivie et du Pérou lors de nos périples.

Cet ultime concert fut bien sûr l’occasion de remercier une dernière fois tous les acteurs de la Scène (les Choristes et Benoit leur chef de Chœur, notamment) comme de l’ombre (les bénévoles des associations, les techniciens son et lumière –Pierre-Mickaël-Jérome) en même temps que les nombreux spectateurs.

Avant de se séparer (à regret !), Musiciens choristes et bénévoles, se retrouvèrent pour une conviviale collation en compagnie de Marie-Anne, avec laquelle ils purent converser à loisir.

Merci encore à tous pour ce grand élan solidaire 2013.

17 novembre 2013

Soirée Kantuta 2013

Samedi 9 novembre le groupe Intiwatana participait comme chaque année à la soirée dessert de l’Association Kantuta, à Chabeuil.

Événement particulier cette année, puisque notre amie Marie-Anne Roy, responsable de la Fondation « Gena » à Quito, était présente, et nous fit un exposé sur son établissement, et plus globalement sur la situation actuelle dans son quartier du « Comité del Pueblo » au nord de la ville.

Les jeunes de l’Association « Alter » qui projettent un voyage à visée humanitaire chez Marie-Anne en 2014, assuraient un "trivial poursuite géant" sur le thème de l’équateur justement.

Intiwatana qui avait lancé la soirée en assurait aussi la clôture, après le jeu et les innombrables et succulents desserts offerts gracieusement au nombreux public.

Nul doute que Marie-Anne aura apprécié à leur juste valeur les encouragements et aides sous toutes leurs formes lors de son passage en Drôme.

Ils sont particulièrement importants à une heure où en Equateur, les institutions humanitaires et caritatives (dont la Fondation "Gena") qui pallient à des carences sociales de l’Etat depuis des décennies, se voient mises à la portion congrue par le ministère du "bien estar", alors que les nouvelles réformes des politiques sociales ne portent pas encore toutes leurs fruits.

11 novembre 2013

Bilan du Cinquième Week-end 2013 de Stage Wiñayataqui

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")

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Malgré un week-end programmé à la toussaint, 12  "braves" avaient réussi à se libérer pour une "soufflerie en bande organisée".

Il faut avouer que l’agenda était très serré, entre les disponibilités de nos hôtes à "l’Oasis" et les calendriers de Kantuta et d’Intiwatana. La bonne surprise de ce rassemblement, fut la présence parmi nous de notre ami Marc de l’équipe de sicuristes d’Argenteuil.

Au programme deux révisions approfondies : Un Kantu – Huallima et le Suri sicuri Arawi, et un nouvel Italaque "Quiabaya", ainsi qu’un exercice d’improvisation sur un thème polyphonique et polyrythmique de musique d’Amazonie.

Le cru Wiñayataqui 2013 va s’achever les 30 novembre et 1er décembre, une date qui scellera les 10 ans d’existence de nos rencontres avec plus de 40 morceaux travaillés, repris, affinés... par vraisemblablement plus d’une soixantaine de souffleurs.

Il semble intéressant d’initier un bilan de cette année et pourquoi pas des précédentes, pour essayer de bien préparer la suite, en répondant du mieux possibles aux attentes de chacun, en analysant les contenus, tout en respectant nos objectifs associatifs, et le caractère de convivialité qui nous anime depuis l’origine.

26 octobre 2013

Bilan du Quatrième Week-end 2013 de Stage Wiñayataqui

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")

Bienvenue dans le nouveau cadre de l’Oasis à Montéléger (26), pour les 15 amis du collectif, venus se replonger dans l’ambiance, après 4 mois de coupure estivale.

Connaissance est faite avec les nouveaux locaux, ma foi fort accueillants, et petite collation, car il est bien connu que nous détestons jouer le ventre vide !

Le programme va débuter par de rituels exercices collectifs destinés à travailler la technique et la maitrise du souffle.

Nous allons ensuite tout naturellement rebondir sur notre expérience de Cairani, en reprenant trois des morceaux bossés au printemps pour la circonstance, "cuatro de diciembre", "Cholita Cairaneñita" et "Tacna querido". Tout ça aussi peut-être histoire de garder une osmose entre ceux qui y étaient, et ceux qui n’avaient pas pu en être.

Il faut dire que durant cette coupure de 4 mois, les "Grands voyageurs" avaient gardé un contact régulier depuis le Pérou et la Bolivie avec leurs compagnons restés au Pays.

Ils furent ainsi un peu leurs yeux et leurs oreilles, en leur envoyant quelques messages électroniques agrémentés de clichés glanés durant ce périple.

Un break après le repas de midi, permit de visionner tous ensemble, quelques vidéos retraçant une partie de la fête de la "Virgen del Carmen" de Cairani.

Dimanche fut consacré à la reprise de deux standards de notre répertoire "Sentimiento" et "Sicuri Arawi". Il est convenu, afin de ne pas les laisser tomber dans les oubliettes, que nous continuons ponctuellement à revoir les anciens morceaux appris.

Lors de notre prochain rendez-vous début novembre, nous aurons encore quelques documents à visionner et commenter, pour prolonger encore un peu les plaisirs de la fête !

26 octobre 2013

Cairani tierra querida (fr)

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Juillet 2013 : il va rester dans un coin de ma mémoire, des images et des émotions fortes, de la musique à gogo et un nom : Cairani et La Fiesta de la Virgen del Carmen !

Le Rendez-vous était fixé depuis bien longtemps, et j’avais imaginé maintes fois cet évènement qu’une longue attente avait fini par me faire idéaliser. La réalité n’en sera pas moins intense, et la musique va dans mes souvenirs, rester indissociable des nombreuses rencontres, auxquelles elle va rester attachée.

Car que dire de cette aventure, si ce n’est que ce fut d’abord et avant tout une vibrante expérience humaine, à la dimension de cette formidable région du Pérou.

Les "compañeros" de "los Kairas" et les pionniers du premier enregistrement de "las Zampoñas del Peru" qui vont être à nos côtés durant ces jours de fête, vont témoigner de leur indéfectible attachement à cette terre et à l’amour qu’ils lui portent ; en même temps qu’ils vont nous initier à la fête, ils vont nous faire le magnifique cadeau de leur passion et de leur amitié.

Nous avions bien compris, dès notre arrivée à Tacna, que l’accueil très officiel des autorités, les sollicitations des médias, et les fervents applaudissements des spectateurs présents au "Centro Cultural" de la Nueva Alianza, n’avaient rien de fortuit.

D’une part, nous "surfions" sur la notoriété de nos coachs de "Bolivia Manta" et des complices Boliviens qui les accompagnaient dans ce périple, et d’autre part, pour les anciens de Cairani, piliers de cette musique, l’occasion était trop belle de faire la leçon à la nouvelle génération, adepte effrénée de Cumbia et musique exotique.

"Pensez donc ! Il y en a qui viennent de France, qui font des milliers de kilomètres pour jouer ici notre musique, celle la même que vous boudez et ignorez lamentablement !"

Sergio, Fermin et leurs ami(e)s vont s’employer à nous prendre en charge aussi bien musicalement que sur le plan des agapes : "desayunos tipicos", et autres copieux et généreux festins.

Pour la musique, nous allons arriver sans coup férir, aux trois jours de festivités, défilés, et réception par la famille de la Señora Felipa Maquera, Alferada, et du señor Miguel Angel Llanqui, Alferado également de la fête 2013.

Nuits et jours de folie vont se succéder entre les formations de Cairani, Camilaca, Calacala, Moquegua….. abondamment arrosés de "Cuzqueña", rituellement offerte en préambule à la "Pacha Mama" vénérée comme de coutume.

Bien sûr il est toujours gratifiant de recevoir autant de propos laudatifs et chaleureux de ses hôtes, comme autant de marques de reconnaissance sincères, mais je sais maintenant pour ma part que notre vraie chance, nous, invités modestes, ce fut d’être là, dans ces instants là, avec ces amis là, pour vivre ces moments intenses là, dans le partage et la générosité.

Cela va rester gravé pour nous tous, avec l’envie irrépressible de recommencer ici ou ailleurs, à la recherche de ces sensations uniques, comme seule l’envie obstinée de vivre à fond ses passions peut en procurer.

Avis aux amateurs, et aux amis du collectif Wiñayataqui absents sur "ce coup", et mortifiés de remords (si, si, si….!), à qui nous avons beaucoup pensé tout au long de ces jours de fêtes.

Nous avons pensé à eux en tant que musiciens aficionados, mais aussi en qualité de spectateurs privilégiés et témoins, que nous fûmes également, avec force "gourmandise" !

Nous en ferons bien sûr un récit passionné à nos compagnons lors des prochaines rencontres de week-ends.

Quand à moi, j’essayerai modestement de me montrer digne de ce titre d’ "ambajador de la musica folklorica del distrito de Cairani" qui nous fut "offert" au bout de la fête. Je dis offert, car je pris ça comme un magnifique cadeau en même temps qu’un honneur.

Cette reconnaissance, ne fait pas de moi le détenteur d’un savoir, d’une vérité, d’une autorité. Je ne ferai pas cette erreur, et bien au contraire, elle va renforcer mon humilité et ma soif d’apprendre encore et encore. Je vais essayer de ne pas oublier que je ne serai jamais qu’un lien porteur de cette musique, mais aussi vecteur de tout ce qu’elle véhicule émotionnellement, affectivement et culturellement pour tous ces gens formidables, qui m’ont tant apporté.

En conclusion, je viens les remercier encore ici en toute simplicité.

26 octobre 2013

Cairani tierra querida (es)

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Julio 2013: va a permanecer en algún lugar de mi memoria, imágenes y fuertes emociones, la música a porrillo y un nombre: ¡Cairani y la Fiesta de la Virgen del Carmen! La Cita estaba fijada desde hacía mucho tiempo, y me había imaginado muchas veces este acontecimiento, y que además una larga espera había acabado por idealizarlo.

La realidad no fue menos intensa, y la música se quedará en mis recuerdos, será indisociable de los numerosos encuentros, a los cuales va a permanecer atada. Pues que decir de esta aventura, si no fue en primer lugar y sobre todo una vibrante experiencia humana, a la dimensión de esta formidable región de Perú.

Los compañeros de "los Kairas" y los pioneros de la primera grabación de "las Zampoñas del Perú" quiénes se van a quedar a nuestro lado durante estos días festivos, van a dar prueba de su indefectible cariño a esta tierra y al amor que le profesan; al mismo tiempo que van a iniciarnos en la fiesta, van a hacernos el espléndido regalo de su pasión y su amistad.

Habíamos comprendido bien, después de haber llegado a Tacna, que la acogida muy oficial de las autoridades, las solicitaciones de los medios de comunicación, y los fervorosos aplausos de los espectadores presentes en el "Centro Cultural" de la Nueva Alianza, no tenían nada de fortuito.

Por una parte, surfeamos sobre la notoriedad de nuestros entrenadores de "Bolivia Manta" y de los cómplices Bolivianos que los acompañaban en este periplo, y por otra parte, para los ancianos de Cairani, pilares de esta música, la ocasión era demasiado bonita para dar una lección a la nueva generación, adeptos desenfrenados de la Cumbia y de la música exótica.

"Pero ¡Pensad! Hay otros que vienen de Francia, que recorren millares de kilómetros para tocar aquí nuestra música, aquélla misma que hacéis ascos y que ignoráis lamentablemente!" Sergio, Fermín y sus amigos(as) se van a aplicar a asumirnos tanto musicalmente como desde el punto de vista de los banquetes: desayunos típicos y otros copiosos y generosos festines.

Para la música, vamos a llegar sin dificultad, a los tres días de festividades, desfiles, y recepción por la familia de la Señora Felipa Maquera, Alferada, y del señor Miguel Angel Llanqui, Alferado también de la fiesta 2013.

Noches y días de locura van a sucederse entre los grupos musicales de Cairani, Camilaca, Calacala, Moquegua ..... Copiosamente mojados de "Cuzqueña", ritualmente ofrecida en preámbulo a la"Pachá Mama" venerada como de costumbre.

¡Claro! es siempre gratificante recibir tanta palabras ensalzadoras y calurosas de sus huéspedes, como tantas muestras de reconocimiento sinceras, pero sé ahora por mi parte que nuestra verdadera fortuna, invitados modestos, fue estar allí, en aquellos ratos, con aquellos amigos, para vivir aquellos momentos intensos, en las cosas compartidas y la generosidad.

Eso va a permanecer grabado para nosotros todos, con el deseo irreprimible de empezar de nuevo aquí o en otra parte, en busca de estas sensaciones únicas, como el deseo obstinado que vivir sus pasiones a fondo puede causar.

Aviso a los aficionados, y a los amigos del colectivo Wiñayataqui ausentes en esta oportunidad y mortificados de remordimiento (si, si, si….!), a quienes hemos pensado mucho a lo largo de estos días de fiestas. Hemos pensado en ellos como músicos aficionados y también en calidad de espectadores privilegiados y testigos, que fuimos también, con muchas ganas. Claro haremos de eso un relato apasionado a nuestros compañeros en los próximos encuentros de fines de semana.

En cuanto a mí, intentaré modestamente mostrarme digno de este título de "embajador de la música folclórica del distrito de Cairani" el cual nos fue "ofrecido" al cabo de la fiesta. Digo "ofrecido", porque tomé eso como un magnífico regalo al mismo tiempo que un honor.

Este agradecimiento, no hace de mí el poseedor de un saber, de una verdad, de una autoridad. No haré este error, y al contrario, va a reforzar mi humildad y mi sed de aprender aún y aún. Voy a tratar de no olvidar que seré únicamente, un vínculo portador de esta música, y también vector de todo lo que transporta desde el punto de vista emocional, afectivo y cultural para toda esta gente formidable, que me ha dado tanto.

En conclusión, vengo a agradecerles aún aquí en toda simplicidad.

Ver las fotos...

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