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dimanche, mars 24 2013

Bilan du Premier Week-end 2013 de Stage Wiñayataqui

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")


0006.jpgC’est parti pour cette saison 2013, en ces 9 et 10 mars, sous le soleil radieux de Chatuzange.

14 sikuristes sont présents, impatients de s’y "recoller" au plus vite.

Quelques empêchés nous ont contactés pour nous faire part de leur grand désarroi de ne pouvoir être parmi nous. Ils se rattraperont à la prochaine…………Et on y compte bien n’est-ce pas Marie-France, Ruth, Magali, Armelle, Sybille, Ludivine, Philippe, Joaquin…………. Et tous ceux que j’oublie !

Au passage, bienvenue à Véronique qui nous rend visite pour la première fois, ceci permettant de rappeler aux lecteurs de ces lignes, qu’ils seront bien évidement chaleureusement accueillis, si l’envie, la curiosité, ou le démon des souffleurs les pousse jusque par chez nous !

L’année commence sur un morceau de bravoure la finalisation du Suri Sikuri Arawi que nous avions travaillé à l’aube de l’année 2012. Il s’agissait de compléter la 1ère partie lente acquise en 2012, par la partie Wayño.

Nous avons patiemment appris au fil des stages à considérer les Suris autrement que comme des instruments de torture, avec la maitrise du souffle très particulière qu’ils exigent. Et au bout du compte nous prenons un vrai plaisir à jouer ce morceau qui est mélodiquement et esthétiquement très abouti, il faut en convenir.

Le second challenge du Week-end était de faire partager au groupe l’expérience des "Zampoñas Dore" de Cairani, que nous avons reçues récemment, des mains de notre ami Tomas Jesus Alarcon dans les locaux de l’OMPI à Genève. Ces flûtes métalliques sont une autre approche, une autre expérience, des sensations nouvelles que nous allons essayer d’apprivoiser avant le périple d’une partie du groupe au Pérou.

"Cholita Calacaleña"  vient donc s’ajouter aux deux « Cairani » précédents "El Caplina" et "4 de diciembre", trio que nous avons repris en boucle en plein air, lors d’un dimanche matin de printemps. Le soleil nous permit aussi, comme la veille, de dresser notre table en pleine nature, ce qui fut ma foi fort agréable, tout comme ce week-end de retrouvaille, unanimement apprécié.

Rendez-vous-même heure, même endroit le 6 avril.


dimanche, décembre 9 2012

Bilan du cinquième Week-end 2012 de Stage Wiñayataqui

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")

20 participants à cet ultime rendez-vous 2012 à Châtuzange, malgré deux défections de dernière heure, ce qui témoigne bien là, de la vitalité de notre groupe.

Après la joie des retrouvailles, notre travail du samedi matin va porter sur le Suri sicuri "Arawi". Un échauffement avec de nombreux exercices techniques, propres à cette famille de Flûtes si particulière, en sera le préambule. L’après midi va être consacrée à une reprise des deux titre de "Cairani" étudiés cette année, "cuatro de diciembre" et "El Caplina" et un travail plus précis sur les syncopes et les relances typiques de ces morceaux. En fin de journée, nous revoyons également afin de bien les fixer, un de nos succès récent "Sentimiento sicuri", un moins récent mais revu et corrigé "San Miguel" et un ancien que nous aimons bien "Abia Yala"…..Pas inutile de se rafraîchir un peu le cerveau ! Juste avant le repas du soir !

La traditionnelle Peña Libre se poursuit assez tard, et chacun peut se replonger dans ses partitions et chansonniers pour entraîner l’aréopage ! Il faut digérer la succulente "Forêt noire" confectionnée par Yves, notre fine fourchette (Tiens un anniversaire !) qui nous a gratifiés de spécialités dont il a le secret tout au long de l’année ! Dimanche, quinze fans encore présents, vont tourner à nouveau le suri "Arawi" et les deux "Cairani" en s’habituant à les enchaîner. Pour clore, encore quelques révisions : Abia Yala, pour ceux qui l’ont découvert la veille, et deux autres anciens "Flor de Ilavenia" et "Dos Sicuris", rapidement remis en mémoire.

Le rideau se referme sur cette saison 2012, avec des projets à venir, et non des moindres, puisqu‘un stage "en situation" devrait se dérouler au Pérou en 2013, expérience unique pour une immersion musicale totale. Les réjouissances ici chez nous n’en seront pas moins au rendez-vous au travers de week-ends Wiñayataqui Flûtes et cordes, dont la fréquentation en 2012, nous conforte dans notre démarche associative musicale.

Notre satisfaction, n’a d’égale que les "satisfecit" du coach ; dont il va gratifier les participants : leur implication, leurs progrès constants, chacun à leur niveau dans l’affirmation de leur pratique, ainsi que ce magnifique état d’esprit qui règne sans se départir à chaque rencontre.

Nous sommes reconnaissants envers tous les amis sicuristes, passés par Châtuzange cette année, d’avoir témoigné de tous les bienfaits qu’ils retirent des week-ends "Wiñayataqui" notamment sur le plan des énergies positives qui s’en dégagent.


dimanche, octobre 21 2012

Bilan du quatrième Week-end 2012 de Stage Wiñayataqui

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")


20121013_23.08_011.JPG Pour ce quatrième week-end, (qui en fait est notre cinquième rencontre de l’année en incluant le festival de Romans au mois d’août), 20 participants étaient présents à Chatuzange, notre lieu de rassemblement fétiche !

Le programme de notre ami Julio, sera bâti en grande partie autour d’une consolidation des acquis, pour ces 2 derniers week-ends 2012, et des retouches ponctuelles sur des morceaux déjà rodés.

Il apparait intéressant par exemple, et pour commencer, de tenir compte des remarques reçues sur le blog du site, faîtes par des internautes Latino-américains, que nous remercions ici au passage.

Cela concerne deux titres en particulier : "San Miguel" avec document vidéo à l’appui, pour ce Huayno de Qhantati Ururi de Conima au Pérou, et pour le "cuatro de diciembre" de Cairani ; ces deux morceaux vont être repris et modifiés sur les parties concernées, afin de rester totalement dans l’esprit de la tradition.

Nous aurons en outre, travaillé deux autres morceaux, qui pour l’un, demandait révision et finalisation, le suri sicuri "Arawi ". Pour l’autre, dans la continuité du premier Cairani, c’était la mise en place d’un second morceau de cette région "La Caplina", seule nouveauté du week-end.

Nous n’insisterons pas cette fois ci sur les intermèdes gastronomiques et musicaux de cette session, qui ne se démentent pas, au fil des stages !

Pour conclure la saison, il nous reste le stage cordes des 27 et 28 octobre à Châteauneuf, et le dernier rendez-vous de flûtes traditionnelles à Chatuzange, les 24 et 25 novembre.

Hasta luego


vendredi, juillet 13 2012

Ateliers Interrégionaux Wiñayataqui 2012 - Festival de Romans

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")


romans1_2012.jpg Les 30 juin et 1er Juillet, le calendrier a voulu que nous offrions un auditoire aux membres du collectif, en faisant correspondre notre 4ème date de stage avec le début du Festival de Romans à une dizaine de Kilomètres seulement de notre lieu de rencontre habituel.

Nous avions de longue date pris des contacts avec l’organisateur du Festival International « échanges, cultures et traditions du Monde » : l’association Empi et Riaume de Romans sur Isère. Il paraissait cohérent pour l’organisateur de faire une place à notre collectif, émanation d’une association Drômoise, dans la mesure où nous pouvions nous intégrer à la palette des différents groupes programmés. Notre domaine d’intervention était de plus assez large, puisqu’allant de la prestation scénique à la déambulation et aux arts de la rue. Nous avons ainsi pu rassembler 25 sikuristes, (et encore sans la limite posée par l’organisateur nous pouvions dépasser la trentaine) ; Nos amis Parisiens comme lors de chaque évènement annuel venaient nous prêter main forte.

Il est à noter que durant les semaines précédant la date fatidique, tous les participants sans exception avaient tenu à répéter et peaufiner le répertoire :

  • en sous groupes géographiques, de Bourg Saint Maurice à Grenoble, Valence et Gap à Paris
  • individuellement pour certains

Il faut dire que le répertoire présentait quelques difficultés, notamment "les petits derniers" et quelques anciens morceaux un peu délaissés. Les préparatifs allaient bon train : confection de quelques ponchos supplémentaires par nos amis de Grenoble, échanges de mails et fichiers MP3, préparation d’un panneau emblème de la délégation, problèmes administratifs à régler avec l’organisateur pour les badges, les horaires, le stand etc…Le repérage sur le terrain, la coordination avec notre amie Geneviève à Chatuzange pour les nuitées, etc…..

Le samedi 30 juin, le rendez vous était donné à 8h30 chez Geneviève pour un départ groupé vers Romans. Notre prestation débutait par une "aubade" au Kiosque de la place Jules Nadi, avant de déambuler de places en places à travers la vieille ville de Romans, en alternance avec les autres délégations invitées au Festival. Le repas de midi était pris en commun avec tous ces groupes et s’avérait être un moment convivial et cosmopolite ou voisinaient les musiciens Slovènes, les danseurs et danseuses de Tahiti, l’euphorie de la délégation Paraguayenne, le sage groupe des jeunes d’Empi et Riaume etc…..

Notre déambulation se poursuivait au cours de l’après midi à travers la ville, et la soirée s’achevait par un passage des groupes sur podium au cours duquel nous pouvions présenter trois morceaux au public Romanais. Nous nous retrouvions en fin de soirée à Chatuzange pour un moment de détente, avant de nous séparer pour une nuit réparatrice.

Dimanche matin, le temps plus qu’incertain nous laissait longuement dans le doute, quand à la tenue du défilé-parade dans les rues de Romans. Finalement, la menace de la pluie incitait les organisateurs à épargner les groupes et délégations aux costumes particulièrement fragiles et à préserver pour la suite du festival.

Il nous revenait donc avec les danseurs d’Empi et Riaume, d’assurer l’animation de rues de cette matinée en espérant que les cieux soient cléments! La chance était avec nous, et nous pûmes avant la "radée" de 13h00 faire entendre nos Kantus et Sikuris en traversant le grand marché dominical, et à nouveau sur la place Jules Nadi et sous le Kiosque.

Notre contrat rempli, nous pouvions laisser l’orage s’abattre sur la ville en déjeunant à la "Cafét". Pour la plupart d’entre nous le retour passait par Chatuzange : premier bilan très positif et séparations échelonnées, avec toujours un peu de nostalgie comme d’habitude - rendez-vous pris pour "la prochaine".

Il faut maintenant nous pencher sur l’avenir, et sur les conditions de nos prochaines prestations. Cela passera-t-il par une labellisation en qualité de partenaire officiel, par le Conseil International des Organisateurs de Festivals de Folklore et d’Arts Traditionnels ? Cela nous permettrait de mieux prendre en compte les frais inhérents à chacun et à l’association, pour une meilleure reconnaissance de la qualité et de la valeur de notre répertoire et de nos interventions, et une juste récompense des efforts consentis, au delà du plaisir quand à lui toujours bien présent. A bientôt de se revoir……En octobre en Drôme……

romans3_2012.jpg


jeudi, mai 24 2012

Bilan du troisième Week-end de Stage Wiñayataqui 2012

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")

_DSC8196.jpgFidèles à nos engagements, Bourg Saint Maurice et l’association "La Chicha", avaient "l’insigne honneur" de nous recevoir en ce mois de mai. 16 stagiaires inscrits, et un vaste espace pour nous accueillir : la salle des Fêtes. El Maestro, descendu tard la veille au soir à Valence TGV, arrivait avec les Drômois à 9h30 "pétantes".

Le temps de quelques menues sustentations, et on pouvait démarrer. On n’a pas l’habitude de souffler l’estomac (et les poumons) dans les talons, non mais !! Echauffements de circonstance, et pour conclure la matinée, reprise du morceau de Cairani à peine effleuré le mois précédent. Il s’avérait que l’accent était mis sur un travail complet avec les harmonisations, maltas, Zankas, et tierces.

L’après midi le confirmait avec la Diane et la Virgencita Candelaria, Ilaveñita et un ancien un peu (beaucoup !) oublié Ayarachi, avec travail séparé par registres.

A 18h30, nos amis Borains, avaient invité par voie d’affiche, la population locale à un apéritif musical.

Une présentation de notre long cheminement, et du travail accumulé au fil des années, était faite par notre trésorière et "notre animateur préféré", quelques standards étaient ensuite au programme, et quelques-uns d’entre nous apportaient un soutien discret mais néanmoins efficace aux musiciennes de Bourg, qui présentaient là leur meilleur répertoire. Puis profitant des circonstances, par la présence de tous ces souffleurs de sikus, nous nous mettions en devoir de réciter sagement les gammes répétées dans la journée……Sauf que lors du premier acte : trous de mémoire, pannes, blancs, interludes…….Long moment de solitude, el "jefe" tenta l’impossible afin de colmater les brèches et sauver les apparences, redoublant d’ardeur, tout transpirant et le regard noir, au centre du cercle. A défaut de nous trouer la peau, il faillit bien se faire celle du malheureux bombo qu’il avait sous la main ! (Au visionnage de la vidéo, il s’avère que ça n’était pas totalement la "cata", et que le chef aurait pu taper encore plus fort…..Si si !)

Le cap difficile franchi, nous avons déroulé, et fini à un rang plus conforme à notre standing, jusqu’à l’apéritif salvateur.

La soirée prit une tournure inhabituelle, avec une peña nostalgie, très axée sur nos ancêtres de la "Sud Am", Los Incas pour ne citer que ceux-ci, et bien d’autres encore. Le "dodo" réparateur était prévu chez nos hôtes, que nous tenons à remercier encore ici.

Le lendemain dimanche, le menu comportait, de bonnes révisions en vue du festival de Romans fin juin : Khori Poncho, Amaneceres fiesta de Italaque, et San Miguel……Ouf ! avec les révisions de la veille, on ne chômait pas ! Nous remettions enfin les gaz sur le Cairani un peu malmené le samedi soir, et apprenions "rapido" un nouvel Italaque également chanté: "Sentimiento sikuri".

Pour les studieux, la liste pour Romans comporte également Sankayo Pankara, Loco Palla Palla, Santiago de Waata, Jach’a Uru…….Parole de Julio ! Moi j’ai commencé…..ça fait pas de mal !


mardi, mai 8 2012

Bilan du deuxième Week-end 2012 de Stage Wiñayataqui

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")


20120421_15.22_010-1.JPGWeek-end d’un bon cru s’il faut s’en référer au nombre de stagiaires : nous étions 21 à nous réunir en ces 21 & 22 avril à Chatuzange.

Julio était arrivé le vendredi flanqué d’un imposant bagage de plus d’un mètre soixante de long : une caisse contenant deux magnifiques troupes de Jacha Sikus, nos futurs instruments de torture - au passage un grand merci au réseau, Julio bien sûr, mais aussi Carlos et Alex pour leur aide et leur efficacité.

Instruits de quelques commentaires sur le blog du site Intiwatana, concernant le stage précédent, nous étions impatients de nous remettre à la tâche, pour approfondir notre Siku Moreno.

Nous profitons de cette occasion qui nous est donnée, pour préciser que lorsque nous diffusons sur le site, et donc sur « you tube » les vidéos des morceaux travaillés lors du week-end, il en résulte fatalement que l’enregistrement est le reflet du stade auquel nous en sommes dans l’acquisition du morceau. Les séquences filmées apparaissent parfois sans la rythmique, parfois sans tierce ou quarte ou quinte, etc….

Ceci n’est qu’un parti pris de notre part, qui permet à chaque stagiaire de se remettre les morceaux dans l’oreille d’un mois sur l’autre en consultant le site.

Le même morceau, allait ainsi nous tenir en haleine jusqu’à plus de 21 heures, le  "coach" ayant de la constance dans les idées, et ne voulant pas abdiquer avant d’en avoir bouclé les cinq parties….Ouf, épuisés, mais content du devoir accompli, nous pouvions nous restaurer enfin, et terminer par la traditionnelle peña, tandis que notre chef, une fois n’est pas coutume, finissait par sombrer, laminé par sa débauche d’énergie de fin de journée.

Dimanche, révision et "mise au propre" pour ce morceau de bravoure, et ce n’était pas superflu, notamment dans l’enchaînement des différentes parties, et le placement des voix surtout dans les relances.

Après quoi, et pour dire de ne pas terminer le week-end sur ce seul siku Moreno, nous avons appris vite fait bien fait un petit Cairani. Il était ensuite temps de baisser le rideau sur ce nouveau week-end après une ultime collation, un peu plus tôt qu’habituellement pour permettre à chacun chacune, d’accomplir son devoir électoral.


samedi, mars 31 2012

Bilan du premier Week-end 2012 de Stage Wiñayataqui

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")


IMG_4088-1.JPGLa saison 2012 débute en fanfare les 17 – 18 mars.

17 fidèles se retrouvent pour cette première : quelques absences ponctuelles mais excusées, quelques retours et même une personne nouvelle. Tout cela laisse augurer d’une saison prometteuse riche en qualité.

Comme à son habitude, Geneviève nous accueil dans son havre de Châtuzange, et le soleil pré-printanier va nous permettre de travailler en extérieur tout le samedi. Le programme sera simple samedi : suris sikuris Arawi, dimanche : siku-moreno de Yunguyo.

Les deux morceaux présentent l’avantage d’apporter quelques variantes à notre répertoire existant, et procèdent d’une évolution graduée du niveau de difficulté auquel nous sommes confrontés. Le Suri est abordé en douceur, après une approche astucieuse du coach, on y arrive presque par accident, sans s’en apercevoir ! "Il n’y a plus qu’à", ensuite travailler par séquences pour "imprimer".

La fin de journée du samedi, autorise une petite relâche sous forme d’une reprise maîtrisée haut la main, de la Diane et de la Virgencita Candelaria. Mais une petite révision ne peut pas faire de mal ! Une soirée Peña plus feutrée qu’à l’habitude, du fait que nous ayons transféré pour une fois nos « quartiers » à proximité des appartements privatifs de notre hôtesse, nous permet néanmoins de conclure cette journée sur quelques notes convivialement partagées comme il se doit.

Je ne m’attarderai pas sur les considérations gastronomiques rituelles, prière de vous reporter aux billets de 20011……

Dimanche, si le siku moreno, semble plus rapidement assimilable, il n’en demeure pas moins qu’avec quatre parties et thèmes distincts, l’introduction de Huayño, la marche, la danza et la fugue, il nécessite quelques efforts de mémorisation, et la capacité à passer d’un rythme à l’autre sans faillir.

17 heures, arrêt sur l’image (et sur le son !) Rendez-vous est pris pour les 21 & 22 avril……

Avec peut-être une surprise, sous forme d’une autre famille de flûtes : les Jacha siku……. Mais chut………


mercredi, décembre 21 2011

Bilan du sixième et ultime Week-end 2011 de Stage Wiñayataqui

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")


Il nous restait à finir en beauté cette campagne de stages 2011, et ce fut fait et bien fait. Les circonstances allaient donner un petit coup de pouce, puisque ce dernier rendez-vous 2011 coïncidait avec un anniversaire : celui de l’auteur de ces lignes !

20111119_15.30_011.JPGPour la circonstance, nombreux furent les sicuristes à vouloir être de la fête, d’autant plus que Martine avait voulu me faire la surprise de la soirée du samedi. Et pour une surprise ce fut réussi, puisqu’à la vingtaine d’amis souffleurs, vint s’ajouter une cinquantaine de proches amis et famille, invités en catimini et en toute discrétion à rejoindre la salle municipale du village voisin de Charpey vers laquelle se transporta tout « le stage » sous un prétexte fallacieux, pour ne pas éveiller mes soupçons (merci Mr le maire malgré vous !)

Je ne m’attarderai pas trop sur cet évènement très personnel, si ce n’est pour préciser si besoin était, qu’il fut placé sous l’égide de la musique (la bonne musique ! et encore merci à tous) de l’émotion et de la gaité. Merci à tous d’être venus partager cet instant, que vous soyez venu de près, ou de plus loin (hommages aux parisiens).

Le stage fut en ce qui le concerne une bonne conclusion musicale de la saison 2011, stage après stage, le sillon se creuse inexorablement, dans lequel se sèment les belles récoltes à venir ! En d’autres termes, le répertoire se consolide patiemment, et les morceaux notes après notes, tubes après tubes, arrivent à maturité, aboutissement d’un travail de longue haleine.

Lors de ce dernier week-end, une touche finale a été mise sur la Virgencita candelaria et la Diane, sur Dos sicuris dans sa plus récente version, Jacha Uru version trad, (déjà bien avancés au mois d’octobre) sur Ilavenita, et sur le Suri Cariquima.

Même si certains de ces morceaux, ont déjà été appris et joués lors de divers évènements, nous nous attachons à ne "larguer" personne en chemin, et à l’issue de cette saison, chaque ami souffleur passé par la Drôme est en capacité de s’intégrer au collectif, et ceci est important pour la cohésion du groupe et les plaisirs futurs.

Voila de belles choses engrangées pour l’hiver ; vivement l’année 2012, avec sont lot de musiques partagées, de moments conviviaux, de bonnes rigolades et de franches amitiés qui ne manqueront pas de refleurir dès le printemps revenu.

Hasta luego y feliz navidad


samedi, octobre 29 2011

Bilan du cinquième Week-end 2011 de Stage Wiñayataqui

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")


Retour aux sources, ou plus exactement à  « La Perelle » à Chatuzange, chez notre amie Geneviève pour cette avant dernière étape 2011 de nos rencontres Wiñayataqui.

20111015_23.44_018.JPGPour la circonstance, carton plein si j’ose dire : nous étions 24 avec « el Maestro Julio » samedi matin, Geneviève affichant complet en ce qui concerne l’accueil nocturne, avec pour conséquence un exceptionnel taux de présence le dimanche, encore 20 stagiaires en piste ! Il était donc naturellement évident que nous mettions à profit cette circonstance favorable, compte tenu du nombre, pour axer le travail sur les harmonisations, avec tierces quintes et octaves.

Le samedi matin nous avons plus particulièrement travaillé des exercices allant crescendo dans la difficulté, afin de mieux maîtriser les syncopes et les enchaînements, des morceaux prévus l’après-midi et le lendemain : la Diane et Virgencita Candelaria, une version nouvelle de Dos Sicuris une version traditionnelle de Jacha Uru, autant de morceaux déjà travaillés, mais jamais en si grand groupe. Cela a permis à ceux qui les connaissaient déjà d’en approfondir la connaissance et à quelques autres de les découvrir. L’intérêt principal étant, comme énoncé précédemment, de structurer l’harmonisation en se « vissant » les voix dans les oreilles.

Dimanche avant de nous quitter, nous accédons à un souhait formulé par nos amies savoyardes en exécutant un retentissant « San Miguel »

Encore une fois, la gastronomie était à l’honneur lors de ce stage grâce à l’investissement de chacun, et la Peña libre du samedi faisait une place à tous, pour un plaisir partagé.

Merci à Armelle, Magali et Christian de retour de Bolivie pour leur délicate attention sous forme d’un petit souvenir remis à chaque stagiaire, et mention particulière à Marie-France pour le succulent gâteau au chocolat, spécial San Miguel.

Une ébauche de ce que pourrait-être la saison prochaine se dessine, et à travers quelques échanges informels se précisent quelques projets. Nous vous informerons en temps voulu. En attendant rendez-vous est pris pour la clôture 2011 les 19 et 20 novembre à Chatuzange.


mercredi, juillet 6 2011

Bilan du quatrième Week-end 2011 de Stage Wiñayataqui

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")


Après Hauteville Gondon en mai, Allevard en juin : l’association Kantuta pour rester fidèle à sa démarche d’ouverture, renouvelait l’expérience de l’an dernier, en allant au devant de nos amis Grenoblois, qui répondaient présents à l’appel en nombre.

25_-_26_juin_2011__5_.JPGComme l’an passé, nous étions 20 « accros » à l’heure du top départ, samedi à 10 heures. Comme l’an passé, Magali mettait à notre disposition un chalet précisément adapté à l’évènement, et comme l’an passé, l’astre solaire faisait feu de tout bois. Mais comme le faisait remarquer le coach : comment aurait-il pu en être autrement, à la date précise ou par delà l’Océan, à Cuzco, se déroulent les fêtes de l’Inti Raymi ;

Pour ce stage,  « Mr Julio » avait prévu révision et perfectionnement au programme. D’une part les « petits nouveaux » bossés en mai méritaient d’être peaufinés (et certains stagiaires présents à Allevard, n’étaient pas en Savoie), et d’autre part il faut entretenir notre répertoire si valeureusement acquis au fil des stages. Pour Cariquima, nous allions y passer une bonne partie du samedi : il faut dire que le « plat est copieux »et que Julio avait revu et affiné la tablature, ce qui allait permettre aux quelques absents de mai de raccrocher les wagons tout en étant portés par le collectif. Pour en arriver là : une longue séance de technique d’échauffement aux Suris, et la révision rapide de notre vieux « suri sikuri »….C’est vrai, on maîtrise mieux, et on peut commencer à rajouter des voix.

Changement de troupes pour un peu de détente avec « Amaneceres fiesta de Italaque » et fin de journée consacrée à la révision de la « Diane » et de la  « Virgencita candelaria » où la encore la masse du collectif, allié à un travail rapide et efficace de déchiffrage fractionné, amenait le groupe à une exécution d’une haute teneur énergétique…….On va le dire comme ça ! San Miguel enfin, nous menait sans coup férir à l’apéritif du soir et aux habituelles découvertes gastronomiques, mais nous avions tous une petite dent creuse !

Peña du soir, bien sûr, ou l’on essaye toujours de rassembler de vieux souvenirs de répertoires oubliés, et puis un peu de sommeil tout de même !

Le dimanche vers dix heures tout le monde sur le pont, ou plutôt devant le chalet avec un temps radieux de circonstance. Après de nouveaux exercices de tempo pour déplier nos « p’tits poumons » nous revenions sur « Cariquima » pour bien enfoncer le clou ! Suivait une révision de « Ilavenita » bienvenue avec là aussi, quelques retouches sur la tablature. Armelle enfin en cadeau de « despedida », nous gratifiait d’un « Ayarachi », mais elle avait raison de faire cette requête au « Maestro » : nous n’avions pas rejoué ce morceau depuis Avignon 2010, pour ceux qui avaient eu la chance d’y être. Nous prenions le temps d’une dernière pause repas, avant de nous séparer à regret en nous donnant rendez-vous pour les 15 et 16 octobre en Drôme dans le cadre accueillant de « La Pérelle » à Chatuzange.


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