Intiwatana

28 juin 2010

Intiwatana aux fêtes de la musique Valence 2010

Scientifiquement, le 21 juin dans l’hémisphère sud est le solstice d’hiver. C’était le 24 que les Incas fêtaient Inti (le soleil) avec le solstice d’hiver, et célébraient en même temps la nouvelle année.

                               Pour Intiwatana, nous retiendrons au-delà du symbole de la date, que nous étions heureux de pouvoir présenter aux valentinois une partie de notre répertoire pendant 50 minutes, sur la scène du parvis de la gare. Nous n’avions pas rejoué à Valence depuis l’an dernier en janvier, ou nous donnions la Misa Criolla en l’église Saint Jean. Nous étions au complet (7 musiciens) pour la première fois depuis l’arrivée de Sam, et le vent et la température pas encore tout à fait de saison n’avaient pas réussi à décourager un public ravi, attiré par ce podium dédié aux musiques du monde.

Nous n’avons pas boudé notre plaisir, et nous reviendrons peut-être l’an prochain, ici ou…..ailleurs !

21 juin 2010

Bilan du troisième Week-end 2010 de Stage Wiñayataqui

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")

Les 12 et 13 juin a eu lieu le troisième stage de flûtes traditionnelles de cette année 2010, sous l’égide de l’association Kantuta. En la circonstance, nous avions décidé de délocaliser l’évènement pour aller au devant de nos amis montagnards de l’Isère, de Savoie et Haute Savoie, plus précisément à Allevard les Bains. Nous nous y étions engagés afin de permettre à tous ceux pour qui la Drôme est une « contrée lointaine inaccessible » de venir en voisins  « taquiner » le siku. Cette initiative s’est avérée fructueuse puisque nous étions 20 participants inscrits à ce stage dont une grande majorité venus des régions de Grenoble, Chambéry et Bourg Saint Maurice.

Julio était arrivé à Valence TGV vendredi soir, et samedi à 10 heures précises nous arrivions de Châteauneuf et étions à pied d’œuvre.

Notre fidèle Magali, avait la délicate attention de mettre à la disposition des stagiaires une imposante maison familiale. Le lieu était accueillant et adapté à l’évènement, une météo clémente, nous permettant même de jouer en extérieur le samedi et le dimanche.

Allevard_12_et_13_juin_2010-24-1.jpgPas de grand débutant sur ce week-end, mais des sikuristes de différents niveaux, et ne connaissant pas forcément le répertoire tourné sur les rencontres précédentes. Mais l’habileté pédagogique de Julio, les paper-boards préparés par Martine et la pugnacité des stagiaires allaient s’accommoder de tout ça ; sans compter avec la copieuse séance d’échauffement à base d’exercices aussi variés que complets : à vous  « couper le souffle », si j’ose m’exprimer ainsi !

Le projet à court terme de notre animateur préféré : emmener une troupe de flûtistes au Festival d’Avignon où il sera musicalement présent en juillet pour une petite  « soufflerie » vauclusienne. Pour ce faire le programme de ce week-end de stage était tout tracé et tout le monde a vu ou revu avec plaisir, Ayarachi, San Miguel, et Abya Ayala. Abya Ayala ? Oui oui, une petite compo du coach, qui se profile en vue du festival dans la cité des Papes ; un petit morceau de bravoure dont il a le secret avec des contre temps et des syncopes à l’envie.

Voila, ce fut un stage avec sa rituelle peña libre du samedi soir, un maximum de stagiaires investissant la maison pour dormir sur place et se retrouver le dimanche encore fort nombreux, puisque 18 étaient toujours présents, pour savourer jusqu’au bout le doux plaisir du « souffle partagé ».

Après Avignon ou se rendront quelques sikuristes affûtés, les retrouvailles sont prévues pour le week-end des 9 et 10 octobre en Drôme.

30 mai 2010

Week-end de Travail Intiwatana et Festival d’Eurre

Le stage Wiñayataqi prévu pour le week-end des 8 et 9 mai n’a pu avoir lieu (une date sera reprogrammée à l’automne pour le remplacer)

Notre ami Julio ayant bloqué cette date sur ses tablettes, les musiciens d’Intiwatana lui ont proposé de venir les « coacher » pour une répétition consacrée pour une partie à la musique traditionnelle et pour une seconde à quelques morceaux nouveaux et anciens, de leur répertoire. Nous étions six sur sept à avoir pu nous libérer pour le samedi.

Intiwatana a inscrit dans la durée un travail sur la fiabilité et le collectif, au cours de l’année 2009 où les 11 concerts de la Misa Criolla et les répétitions cumulées ont laissé leur empreinte.

Là, pour ce week-end avec Julio c’est le côté technique, la patte de l’expérience et de l’authenticité qui étaient au rendez-vous.

Le samedi matin, nous nous sommes chauffés durant deux bonnes heures sur des morceaux traditionnels issus des stages. Trois traditionnels tirés du répertoire du groupe ont ensuite été décortiqués, dont notre bonne vielle « Gran Zampoñada » avec un « petit plus » dans l’arrangement, avant de soumettre une autre partie de notre répertoire à des « oreilles expertes ».

Dimanche est un autre jour, et c’est à cinq que nous allions nous époumoner, avec heureusement une copieuse collation à la mi-journée. Nous apprendrons un pt’it nouveau LLavenita, et retravaillerons un sikuri de Taquile que notre ami Evert nous avait fait découvrir lors d’un stage 2009.

Pour un groupe rester en mouvement est un gage de motivation et de dynamisme ; quelques heures ce week-end nous ont permis de ne pas l’oublier, avec la complicité du « coach »

Cela nous a permis aussi de passer rapidement à l’application pratique lors de notre apparition au Festival de musiques traditionnelles à Eurre (26), ou nous avons puisé plus largement que d’habitude dans notre répertoire «  Trad » ; mais n’était-ce pas justement là, l’occasion idéale ? Au cours de ce Festival, ou l’on entend habituellement, plutôt des airs d’influence Française ou Celtique nous avons je pense cette année, apporté une petite touche d’originalité ; dommage que la météo n’ait pas été au diapason !

Pour le prochain rendez-vous, ce sera en Isère pour le stage Wiñayataqi des 12 et 13 juin.

2 mai 2010

Bilan du deuxième Week-end 2010 de Stage Wiñayataqui

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")

14 : c’est le nombre de Sikuristes présents lors de l’entame de ce 2ème samedi de stage à Chatuzange en Drôme, les 24 et 25 avril.

Tous les « fidèles » sont là, heureux de se retrouver pour honorer leur passion, après le petit café et la petite collation bien sûr !

Après une séance maintenant rituelle, de technique pour une meilleure maîtrise du souffle, chère à Julio notre maestro, nous allons au cours du samedi travailler pour certains, peaufiner pour d’autre successivement :

  • Khori Poncho
  • Notre Italaque « Top secret » du week-end précédent
  • Et un nouveau « petit » Ayarachi

Pas forcément évident tout ça, notamment les deux derniers ! Avec un petit goût de « revenez-y » pour le prochain rassemblement, ça ne fera pas de mal !

                               Les trois régionaux des nouveaux ateliers de Bourg les Valence présents à ce stage, vont s’accrocher pour se fondre dans le collectif (Bravo à toi Gérard, pour qui c’était la grande première !) Je pense que pour des néo-affidés, l’expérience ne peut qu’être enrichissante. Au-delà du stress que provoque la peur de perdre le fil, de ne pas mémoriser, de perdre le souffle, domine le sentiment de se sentir porté par le groupe, par la force des souffles réunis, par les octaves et les harmonies qui se superposent et les vibrations des bombos qui vrillent les l’estomac. C’est un moment d’une folle intensité.

Pour une fois le convivial repas du soir est plutôt animé par les conversations à bâtons rompus qui se prolongent jusqu’au départ de nos amigos Grenoblois. Une fois n’est pas coutume, la Peña libre ne se prolongera pas déraisonnablement …….Légitime fatigue oblige.

Dimanche, sept acharnés font de la résistance, et se retrouvent à 10 heures pour réviser un peu, et s’attaquer comme des forcenés à un gros morceau : la Diane et Virgencita Candelaria. Ça déménage au final, mais Julio avait prévenu, compte tenu du niveau qui se dégage au fil des stages, on passe à l’étage « supérieur ». Ce morceau en est la parfaite illustration, un long travail de mémorisation des séquences puis une approche de précision sur la scansion, sont nécessaires pour enfin se l’approprier de façon acceptable. Et encore ! Du travail reste à faire pour placer les harmonies et caler le tout, mais c’est bien, il faut en garder un peu sous la chaussette pour les prochains week-ends !

A ce propos il est fort possible que le week-end de stage prochain prévu seulement deux semaines après celui-ci (c’est compliqué de programmer en mai avec tous les fériés !) ne se fasse pas. (Et dans ce cas soit peut-être reporté à l’automne) Le sondage rapide fait auprès des participants laisse présager beaucoup d’absences en mai. Je laisse le soin à quelques aficionados (il y a peut-être bien quelque chose de prévu pour les Drômois) de se retrouver entre eux et bosser de façon informelle, histoire de ne pas perdre la main et les poumons d’ici la prochaine : en principe les 12 et 13 juin à Allevard.

Et oui une petite délocalisation pour nous rapprocher de nos amis Alpins et alléger pour une fois leurs déplacements.

Reconnaissez le, chez Kantuta on sait vivre !

Hasta luego

27 mars 2010

Quoi de neuf ?

Nous voici à la mi-mars, et quatre mois se sont écoulés depuis « l’escapade » parisienne d’Intiwatana avec les ateliers de sikus Drômois et Parisiens, dans le cadre de l’hommage à Guaman Poma de Ayala à la Cartoucherie de Vincennes.

L’actualité du groupe est restée en semi-sommeil depuis lors, non pas que tout se soit figé, mais disons plutôt qu’il nous fallait souffler quelque peu après les 11 concerts 2009 menés en collaboration avec la chorale Croc Cadence au profit du Centre infantile Gena en Equateur.

Les mois d’hiver, sont pour nous l’occasion de parfaire le répertoire du groupe, de préparer la saison qui vient, et de faire le plein d’énergies positives. Avant de reparler de cela par ailleurs, il semble me souvenir que nous avions au mois d’octobre 2009, évoqué le retour au « bercail » de l’un des premiers musiciens du groupe, puisque présent à l’origine en 1995, et sur les « planches » dès l’âge de 13 ans : il s’agit de Samuel BILLOT.

Je souhaite rester sobre, quand aux commentaires que je ferais concernant cet évènement ; d’abord parce que Samuel étant mon propre fils, je risque fort de ne pas être le plus objectif pour ce faire, ensuite parce que je connais sa sagesse, et sa grande modestie en souffrirait.

Néanmoins, comme j’ai l’avantage de le connaitre « un petit peu » un petit historique s’impose :

  • Il me parait important tout d’abord de dire que Samuel eut à trois reprises la chance, très jeune (avant ses 18 ans), de me suivre en Equateur, au Pérou et en Bolivie, et d’y côtoyer en de multiples occasions des musiciens avec lesquels il put jouer. Il en garde je crois un son de flûte de pan d’une exceptionnelle qualité, et une passion pour la musique traditionnelle. Il en garde aussi je pense le petit plus, de celui qui au cours de ce genre de voyage, sait se nourrir et s’imbiber des émotions et de la culture propre au contrées visitées.
  • Il participera durant quelques années à la première « épopée » d’Intiwatana, avec à la clef l’expérience d’un enregistrement au studio de Grignan, la pratique de la scène lors de multiples spectacles, et quelques festivals en spectateur averti (comme celui de Capvern) ou il apprendra beaucoup.
  • Il fera aussi connaissance durant cette période de quelques  « pointures » de référence, je me limiterai à citer ici Fernando Jimenez, les frères Conde et les musiciens du groupe Awatiñas, ou encore Jorge Cumbo et Florindo Alvis .

Il se mettra en congé du groupe durant quelques années, le temps de s’affranchir de son « paternel », de découvrir d’autres horizons musicaux, et d’assouvir d’autres passions en bouclant ses études «d’ingé-son ». Il sera en ce sens une double ressource pour Intiwatana :

  • un musicien talentueux et confirmé avec un sens critique positiviste et ses qualités de modérateur ;
  • un spécialiste du son et de l’acoustique ce qui n’est pas à négliger pour un collectif de musiciens.

Intiwatana accueille ainsi un septième membre, une gestion nouvelle sur un plan humain et musical, dont il nous reste à tirer le meilleur parti. Sam, bienvenue au club !

27 mars 2010

Bilan du Premier Week-end 2010 de Stage Wiñayataqui

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")

Hola. Como estas ?

Quel plaisir de se retrouver !

20100313_20.34_006-1.JPGCe week-end commence rituellement comme ceux de l’année dernière : vendredi 18 h 30, j’intercepte Julio au cœur de la vague des passagers du TGV à l’arrivée de Paris. Le trajet est court, et moins de 10 minutes plus tard, nous voici rendus. Au cours de cette soirée, nous allons tout d’abord trinquer à nos retrouvailles en nous remémorant les bons souvenirs de l’année écoulée, et tout en dînant, nous allons commencer à évoquer les réjouissances prévues pour le lendemain ! Le programme concocté par « el maestro » semble alléchant mais exigeant, et nous aurons besoin de tout notre influx : il nous faut sagement aller dormir.

Samedi 10h00, c’est parti ! Après un petit en-cas et une boisson chaude, les 15 stagiaires et le « coach » se rassemblent en cercle rituel dans la salle que nous connaissons bien maintenant, chez Geneviève Judes à Chatuzange.

On ne peut pas affirmer que le groupe soit parfaitement homogène, mais il n’y a pas de « débutant » à proprement parler, et ça devrait « envoyer ». Nous retrouvons pour cette première 2010 outre les  « locaux » au nombre de six, nos fidèles Gapençais, notre ami Seb venu d’Aix, les Grenoblois en trio et avec joie nos amies de Bourg saint Maurice.

1er acte : Un travail comme Julio les aime avec les Suri Sikus : réaprivoiser d’abord son souffle avec divers exercices appropriés, puis venir progressivement au dialogue Ira - Arca tout en « tuilant » les notes, construire ensuite la mélodie partie par partie en rajoutant les bombos le moment venu, et accélérer graduellement en rajoutant au final une discrète mais efficace harmonisation. C ’est pas beau ça ! On dirait une recette de cuisine.

Sauf que mine de rien la recette du Suri Sikuri arrosé à la verveine et au rhum (si, si !) va nous amener au-delà de midi, et l’équipe de mettre les pouces !

A propos de recette, et puisque c’est le temps du repas, il est à signaler que reprenant une intéressante proposition de l’une d’entre nous, nous essayons pour cette première la formule du « doodle » pour simplifier l’organisation, chacun arrivant avec une partie du menu. Et ça marche ! Nous n’avons manqué de rien bien au contraire ! A reconduire.

Acte 2 : Avant que de succomber à la sieste qui guette, nous repartons pour un Kantu, Julio reprenant sur proposition d’un pilier du groupe, Yves, « Khori Poncho, toujours travaillé méthodiquement.

Acte troisième : Vient un inédit dont je ne peux dévoiler le caractère Top secret mais qui fait l’objet d’un projet pour 2010, morceau complexe avec beaucoup de syncopes et qui prend toute sa dimension avec les harmonies.

Epilogue : Nous allons nous obstiner jusqu’à 21h30, pour le plaisir de faire tourner un tube de l’an dernier « San Miguel » jusqu’à épuisement, et puis une petite révision, ça ne fait pas de mal !

Ensuite vient la rituelle Peña qui se prolonge après le repas interrompue par une panne de courant tenace qui casse un peu l’élan. Alors bonne nuit et à demain.

Et demain justement, nous y voilà, il est convenu de reprendre tout ce qui a été vu la veille, histoire de bien «imprimer». Particularité de ce dimanche, treize des quinze de la veille sont là. Ce qui est un nombre largement suffisant pour jouer avec plusieurs voix et peaufiner les passages délicats.

Le but est largement atteint, et à 16h30 nous levons le camp non sans avoir pris date pour les prochains rendez-vous.

Rappel : nul n’est besoin d’avoir participé à ce premier week-end pour être « admissible » au suivant, nous vous attendons nombreux en avril.

Pour nos amis parisiens, c’est quand ils le veulent ! Ils sont toujours bienvenus.

20 mars 2010

Ateliers : C’est parti !

Comme prévu et annoncé, le 9 novembre dernier, coup d’envoi a été donné aux ateliers hebdomadaires de sikus traditionnels en région Valentinoise. Nos contacts avec différentes structures, lieux d’accueil potentiels, avaient abouti à une présentation de ce projet auprès de Sébastien Chièze, le directeur de la MJC Jean Moulin à Bourg les Valence. Puis le CA de la MJC, nous ayant donné le feu vert, nous avons donc commencé le 9 novembre, avec les 6 personnes inscrites à cette activité.

On peut estimer que c’est peu, mais pour nous c’est déjà beaucoup. Trois de ces participants ont déjà assisté à une partie des stages 2009, trois autres sont de vrais débutants et découvrent la musique traditionnelle bolivienne. Il a été proposé aux personnes de progresser à leur rythme, et de choisir de venir une séance par semaine ou une par quinzaine. On ajoute à cela que deux animateurs sont présents régulièrement chaque lundi, (Martine et Patrick) ce qui fait un groupe oscillant en moyenne entre quatre et huit personnes. Nous avons pris également le parti de ménager nos amis d’Intiwatana, un peu éloignés ou pas forcément toujours disponibles, sur les premiers temps des ateliers pour les solliciter et les appeler en renfort, dès que le travail commencerait à prendre tournure. Une première séance  « élargie » était programmée début mars, la neige en a décidé différemment, mais ce n’est que partie remise ! Et déjà quatre morceaux ont été appris !

Il n’en demeure pas moins que nous gardons le cap, les objectifs restent inchangés : à terme, il s’agit d’amener de nouveau « aficionados » à la musique traditionnelle des Andes, et de leur proposer en certaines occasions de rallier dès que possible le collectif de souffleurs régionaux. Il nous semble indispensable de fidéliser, un nombre croissant de sikuristes. Cette musique est d’autant plus authentique que la troupe de flûtiste est dense, et le nombre de souffleurs locaux sera déterminant à l’avenir pour l’intérêt et la bonne diffusion de cet art méconnu. Nous restons bien sûr ouverts, et pour la campagne 2010, d’autres « têtes » nouvelles seront bienvenues. Julio, animateur des stages, reste attentif à cette ouverture vers des pratiquants nouveaux venus, et nous pensons que ceux-ci vont progressivement s’insérer dans le calendrier des prochaines rencontres de week-ends.

Nous apporterons ultérieurement plus de détails concernant ces ateliers, et leur avancement.

A bientôt

16 novembre 2009

Festival de Taki Aymara Quechua

Hommage à Guaman Poma de Ayala
Dimanche 15 novembre 2009 Cartoucherie de Vincennes

affiche_festival_taki.jpgLes images vous expliqueront mieux que les mots, ce que nous avons pu éprouver lors de ce dimanche 15 novembre, lorsque les 28 musiciens regroupés sous l’appellation « ateliers inter-régionaux Wiñayataqui » se retrouvèrent au pourtour de la scène du théâtre de l’Epée de bois à la cartoucherie de Vincennes. Nos amis sikuristes Parisiens accueillaient une respectable délégation venue du Sud-est : 6 Drômois, 2 grenobloises et 2 gapençais, tous assidus des ateliers en Drôme 2009. 4 membres du groupe Intiwatana étaient de la fête.

Quelques « indépendants » s’étaient joints à la troupe, et nous avions le soutien discret tout autant qu’efficace de Julio, maître de cérémonie, et de quelques uns de ses amis.

Et pour souffler, on peut dire que ça soufflait ! ! !

Les aspects chorégraphiques avaient été travaillés la veille avec les danseurs, à la MJC d’Argenteuil. Vous reconnaîtrez en visionnant les vidéos, successivement « Machulas K’antus », « Santiago de Waata », « Sankayo Pankara », et « San Miguel ». Ce sont les pièces interprétées lors de nos quatre interventions au cours de cette soirée de commémoration. Au cours des deux heures de spectacles, Bolivie, Equateur, Pérou vont être à l’honneur, évoqués par la musique et la danse, dans le partage et la ferveur. Les travées étaient combles, y compris par la présence de nombreux amis, et familiers.

Au-delà du plaisir partagé, ce week-end fut tout d’abord le point d’orgue d’une saison de travail, un aboutissement mais non une fin ! Les contacts ainsi scellés devraient générer d’autres rencontres et d’autres émotions dans les mois à venir. « Continuer à jouer, c’est continuer à vivre » : on trouve cette sage parole au détour d’une phrase dans le livret du CD « wiñayataqui » de Bolivia Manta. Elle révèle la survivance d’une culture, une forme de résistance à l’oubli et à la disparition : non cette musique traditionnelle n’est pas un vieux fossile enfoui que l’on déterre précautionneusement de temps à autres !

Elle est vivante et se nourrit de la spontanéité de tous les « aujourd’hui et demain » qui la font s’ancrer dans la mémoire collective.

C’est en tous cas celle que l’on pratique et que l’on aime !

8 novembre 2009

Bilan du Sixième Week-end de Stage Wiñayataqui

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")

Chatuzange « Fin de cycle »

Pour cette ultime édition 2009, nous nous sommes retrouvés une dernière fois, chez notre amie Geneviève, les 7 et 8 novembre.

Ces retrouvailles avaient une saveur particulière, puisque au-delà d’un stage de travail et d’approfondissement, les hasards du calendrier, avaient placé cette rencontre une semaine avant l’évènement dont je vous avais parlé précédemment : la célébration du centenaire de la découverte des écrits de Guaman Poma de Ayala, au Théâtre de la Cartoucherie à Vincennes, avec entre autre la participation d’une troupe inter-régionnale de sikuris issus en majeure partie des stages et ateliers Wiñayataqui.

20091107_18.56_010-1.jpgJulio notre « mentor » mobilisé sur les ateliers parisiens le vendredi soir, n’est arrivé pour une fois que le samedi matin, mais en pleine forme comme il en a l’habitude.

Nous allons pouvoir le constater au cours du week-end, ou il va monter d’un cran le niveau d’exigence vis-à-vis de ses élèves. Le groupe est conséquent, et outre la présence des fidèles (les régionaux Drômois, et nos amis Gapençais Aude et Yves que je salue au passage), il bénéficie de la venue de Yann et Marc des ateliers de Paris, ici pour assurer le lien, et de nos voisins Grenoblois parmi lesquels Armelle et Magali, vont se joindre à la délégation régionale pour le voyage du 15 à Paris. Cette délégation comprendra donc également six Drômois : Estelle la benjamine, David, et Martine, Philippe, Samuel et Patrick, musiciens d’Intiwatana.

Le répertoire est maintenant calé, et repose sur les 4 morceaux choisis par Julio, que nous allons tourner en boucle en insistant sur la qualité du son, et sur la rigueur de la rythmique. Nous prendrons le temps le dimanche, pour voir ou revoir, un Italaque Wallima, un Wayno Bolivien Lakitas, et La Diane, petite nouveauté du « Chef » .

Ce stage fut aussi l’occasion de rester fidèle à notre tradition conviviale du bien boire et bien manger, avec quelques surprises gastronomiques concoctées par notre Chef(taine) habituelle, et une « Peña » du samedi soir de qualité.

Ce dernier rassemblement va connaître son point d’orgue, dimanche prochain à Paris, mais rassurez-vous, nous avons déjà évoqué la saison future, ou d’autres bons moments se préparent. Le bilan très positif de cette année 2009, va nous aider à surmonter les obstacles pour franchir de nouveaux paliers, et nous sommes preneurs pour accueillir toutes énergies positives qui se joindraient à nous dans l’élaboration et l’organisation du programme 2010, dans le cadre des objectifs de l’Association « KANTUTA ».

Hasta lueguito

7 novembre 2009

Le CD des concerts « Misa Criolla »

Entre Janvier et septembre 2009 Intiwatana et la chorale Croc Cadence ont produit conjointement pas moins de 11 concerts entre Drôme et Ardèche.

Ces spectacles sous-tendus par l’œuvre d’Ariel Ramirez « La Misa Criolla » faisaient partie d’un projet ambitieux : apporter une aide financière à l’agrandissement du Centre Infantile GENA au nord de QUITO en Equateur. Les objectifs fixés ont été atteints et même dépassés.

Nous savions au départ que cette aventure musicale entre un groupe de Musique Andine et une chorale allait être passionnante, mais s’inscrivait d’emblée dans une durée programmée éphémère. Il est apparu à tous « au milieu du gué » que pour éphémère qu’elle soit, cette histoire ne pouvait s’achever sans qu’un témoignage ne subsiste, qu’une empreinte ne se grave, qu’un souvenir ne perdure.

Ce témoignage est arrivé récemment sous forme d’un CD enregistré en direct et « sans filet » lors d’un de ces concerts (à Saint Donat), reprenant la quasi-totalité des œuvres interprétées, par Intiwatana en première partie (dont deux morceaux avec les grandes orgues) par les mêmes et la chorale en seconde partie (dont la Misa Criolla) Intiwatana va maintenant continuer à porter le flambeau de cette expression Latine qui lui est chère, et vous propose ce CD à la vente lors des spectacles à venir, et directement en ligne sur ce site.

fusion.jpg

Vous pouvez écouter ici quelques extraits de ce CD et nous contacter pour passer commande. Contre l’envoi d’un chèque de 15 € (12 € + frais de port), nous vous ferons parvenir cet enregistrement, témoignage d’une magnifique aventure humaine.



Tracklist :

Intiwatana
01 - Kullakita
02 - Indio Irlandes
03 - Tren De La Vida
04 - Llaqui Runa
05 - Negro Alegre
06 - Gran Zamponada
07 - Chimbaloma Cayadora
08 - El Imposible
09 - Dulce Mirada
10 - Sariri Del Ande
Intiwatana et Croc'Cadence
11 - Hanaq Pacha
12 - K'arallanta
13 - Vasija De Barro

Misa Criolla
14 - Kyrie
15 - Gloria
16 - Credo
17 - Sanctus
18 - Agnus Dei

- page 13 de 16 -