Intiwatana

24 octobre 2009

INTIWATANA et les ateliers de flûtes traditionnelles

                               Depuis de longues années des musiciens du groupe, entretiennent des liens étroits avec le clan des souffleurs invétérés, cercle restreint de passionnés, avec lesquels nous essayons de cultiver des relations suivies et constructives. Dans l’hexagone, quelques centaines de « fous » du soufflet, se réunissent dans leur région, leur chapelle, leur microcosme, pour satisfaire à leur addiction favorite : la flûte de pan !

Nous poursuivons nous, une idée, depuis des lustres (d’autres l’ont fait avant nous, d’autres le feront après !) : fédérer un grand nombre de ces fans pour partager notre plaisir. Il est bien connu que plus on est de fous(fleurs) ! Plus on rit ! Nous voulons cependant afficher notre originalité dans l’affirmation du respect que l’on témoigne à nos « grands frères » venus du continent Sud-Américain, en valorisant leurs compétences et leur savoir faire, et en nous efforçant de promouvoir leur culture. C'est le principe que nous avons adopté, à travers la série de stages qui ont été organisés par l'association Kantuta, sous la haute autorité de notre ami Julio Arguedas, musicien professionnel, et de son suppléant et complice Evert Tito.

Et là, bonne nouvelle, après les stages :

LES ATELIERS ! ! !

La MJC Jean Moulin à Bourg les Valence, a accepté de nous accueillir, pour insuffler notre passion aux amateurs de la région. Le créneau qui nous est accordé sera le Lundi soir à 20h30.

Débuts le lundi 9 novembre

Nous espérons avoir suffisamment engrangé au fil des ans pour pouvoir faire passer notre acquis, et les membres aguerris d’INTIWATANA vont assurer l’accompagnement des participants.

Ces ateliers seront ouverts à votre curiosité et à vos attentes, mais pour notre part, nous espérons qu’ils seront aussi une étape, un tremplin vers d’autres perspectives et d’autres projets.

Les « mordus » qui ont commencé les stages sur la région cette année, sont bien sûr attendus, et nous serons comblés que d’autres amateurs débutants, musiciens ou non, (pas de connaissances musicales requises) viennent se joindre au groupe. Le matériel vous sera fourni, l’association KANTUTA assurant le parrainage.

Parlez-en autour de vous, si possible, ne venez pas seuls, car cette musique se pratique par paires

17 octobre 2009

Des nouvelles d'Intiwatana

INTIWATANA en animation

Les actualités en étaient restées pour le groupe à une ultime représentation de la Misa Criolla à Saint-Marcel les Valence empreinte de beaucoup d’émotion en présence de Marianne Roy.

Ce samedi 17 octobre, avait lieu la soirée traditionnelle « desserts » de l’association Kantuta. Jacqueline Louvigné et Marie Thérèse Grimault étaient invitées, et présentaient en cette occasion leur livre « Femmes en chemin avec le peuple des Andes », après 28 années passées en Equateur.

La salle des fêtes de Peyrus accueillait un public curieux de leur témoignage et de leur vécu, auprès des communautés rurales et urbaines d’Equateur. Les membres d’INTIWATANA assuraient gracieusement la partie musicale, en qualité de musiciens bien sûr, et pour partie d’entre nous, en tant que militants associatifs. Nous avons tous pris grand plaisir à communiquer avec ce public chaleureux. Nos deux invitées étaient trop heureuses de raviver de vieux souvenirs au son de quelques « Sanjuanitos », et la soirée s’est achevée sur des pas de danses improvisés.

Sam le retour ?
Plus d'informations prochainement sur le site...

5 octobre 2009

Bilan du Cinquième Week-end de Stage Wiñayataqui

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")

Chatuzange « deuxième »

Nous on aime (et ça rime !)

Pour cette reprise d’octobre, nous sommes restés fidèles à la campagne de Chatuzange et au cadre bucolique et accueillant de « La Perelle ». Cette imposante bâtisse, nous offre la possibilité de travailler en intérieur, en extérieur, ou en semi couvert sous le grand hangar, endroit par ailleurs propice, nous l’avons constaté ce samedi, à la prise de son. La qualité de l’accueil de Geneviève, notre hôtesse, une fois de plus au « top », et son hospitalité nous facilitent en outre bien les choses. De plus Mister Météo nous avait réservé un week-end de rêve, et octobre ou pas, l’option « extérieur » a largement prévalu.

Pour ce stage, un petit évènement : Julio la mort dans l’âme, avait dû renoncer pour raisons professionnelles de prime importance. Ce fut pour nous l’occasion de revoir avec grand plaisir, notre ami Evert Tito, vieux complice de Bolivia Manta, qui avait déjà co-animé le stage de Vesc en 2007 (avec Carlos). Une fois encore, la qualité des participants fut un gage de réussite, que ce soit les débutants de l’année qui progressent à grand pas, les nouveaux venus qui s’intégrèrent sans difficulté, les anciens qui assurèrent la solidité du cadre. Et nos amis Grenoblois étaient de retour comme ils l’avaient promis !

18 stagiaires le samedi, 17 le dimanche, ça sonnait clair et fort !

Les grandes lignes du programme étaient bâties autour du répertoire en gestation pour le 15 novembre. Vous allez me dire : « mais c’est quoi ça le 15 novembre ? ». J’avais effleuré le sujet lors du dernier stage, et précisé le projet de notre « mentor » lors de notre prestation de Satillieu en juillet : Julio, s’est fixé le challenge de réunir sur une scène parisienne à cette date, des représentants issus des stages Wiñayataqui, des membres des ateliers parisiens, et quelques sikuristes de ses proches connaissances. La scène du Palais de l’UNESCO avec toute sa symbolique, était pressentie. Je ne m’attarderai pas sur les obscures raisons qui n’ont rien de musical, qui vont finalement nous obliger à un repli stratégique, sur une autre scène, mais l’envie étant plus forte que tout le reste, ce ne sera qu’un « petit détail » ! Et le théâtre de la cartoucherie de Vincennes, c’est pas mal non plus ! On peut penser que cette première aura des suites, et que les absents, y compris les débutants des stages 2009, trouveront à l’avenir l’occasion de démontrer leur talent lors de manifestations en public; le noyau des « Drômois » va s’y atteler.

Pour en revenir au répertoire, 4 titres étaient au menu, et le seront encore en novembre : Machulas K’antu, Sankayo Pankara, Santiago de Waata et San Miguel.

Chatuzange_3-4_oct_09_27-01.jpg Avec Evert, Nous nous sommes attachés à travailler sur le rythme et les syncopes des morceaux, et les choses avancent mais il reste encore du boulot ! Nous avons relâché un peu dimanche en fin de journée, Evert nous faisant découvrir un petit nouveau de Taquile dont le titre est resté mystérieux !

Pour la suite et fin, de la série 2009 (en attendant 2010), le site de Chatuzange, sera conservé si Geneviève est disposée à nous accueillir de nouveau. La possibilité d’héberger sur place, pour une participation modique (10 € / nuit) les stagiaires venant de loin, est un plus. Nous avons tenté pour le stage d’octobre, de ramener la participation aux repas de 7 à 6 €, en gérant au plus près. (Merci encore aux participants d’être précis sur leurs inscriptions)

C’est une nouvelle occasion d’adresser des remerciements appuyés à Martine (comme vous l’avez tous fait ce week-end), Martine qui est en charge de la logistique, et pour qui les week-ends de stages commencent le vendredi matin par les courses et la cuisine, condition première pour elle si elle veut pouvoir aussi souffler dans les tuyaux le samedi et dimanche.

C’est sur ces considérations plus terre à terre, que nous allons nous quitter, en disant « bienvenue à vous » stagiaires des 7-8 novembre, venez nombreux pour cette conclusion 2009.

Dernière précision : nous attendons des réponses imminentes à nos sollicitations, pour débuter sur la région valentinoise des ateliers de sikuris, avec le souhait de partager notre plaisir et de former la relève ! Des détails dans un prochain billet sur ce site.

30 septembre 2009

Concert Misa Criolla, 26 septembre 2009

J’ai attendu la date du 26 septembre, et cet ultime concert sans impatience excessive, mais avec le souci du rituel qui aide à ne pas céder à la pression qui enfle doucement.

Quelques échanges de messages, deux semaines en amont, pour planifier :

  • l’affichage
  • les annonces dans la presse
  • l’organisation de l’intendance
  • les horaires...(merci la logistique aussi discrète qu’efficace de Kantuta !).
  • Une répétition d’Intiwatana une semaine avant, qui se retrouve pour
  • une soirée de travail avec la chorale Croc’Cadence, fidèle comme aux premiers jours, l’avant-veille du « Grand Soir »...

Marianne, je t’avais rencontré, déjà à maintes reprises, chaque fois que tu revenais en visite en France, te ressourcer auprès de ta famille et tes amis, et cultiver ce lien si diffus mais si solide, entre le cercle de tes proches ici, et « tes » centaines d’enfants la bas à Quito.

J’avais fait ta connaissance, lors de mon premier voyage en Equateur, il y bientôt 18 ans. Nous avions été quelques modestes « gringos » à retourner, par deux fois pour certains, consacrer 4 ou 5 jours de notre voyage dans ce beau pays, à des travaux de peinture et de bricolage dans le centre infantile. Nous avions alors, partagé, en ces occasions, ton quotidien, celui des enfants et du personnel, quelques moments festifs inoubliables et reçu bien au-delà de ce que nous avions pu modestement donner.

Te retrouver donc ici, dans cette église, à deux pas de chez moi, pour t’offrir et te dédier ce concert avec toute cette merveilleuse équipe de chanteurs de musiciens et de bénévoles, rassemblés pour toi c’était FORT !

En outre depuis le temps que nous parlions de toi, de cette mission que tu t’étais assignée il y a bien longtemps, et de tout ce que l’on dit de toi et qui peut froisser ta modestie, c’était un vrai bonheur de te présenter à tous au final.

Je ne m’attarderai pas sur les émotions ressenties, les gestes empreints de discrétion, et les sentiments exprimés dans la pudeur. Disons simplement Marianne, que ce samedi soir, pendant que nous jouions, des images fortes et des moments intenses ont ressurgi sur l’écran de mes souvenirs, en même temps que je sentais monter derrière moi des voix galvanisées par ta discrète présence.

Pour terminer, il faut quand même mentionner la belle réussite de cette ultime soirée, une église encore une fois bien garnie, un récital bien rôdé, un dernier moment de joie partagée.

Ce sera la remise officielle du fruit de notre projet, au-delà de nos espérances ! Puisque grâce à la solidarité de tous, spectateurs et sponsors compris, c’est une somme de 11000 € 00 que l’association Kantuta aura l’honneur de remettre à Marianne. Une dernière collation et un pot bien mérité, viendront parachever la soirée et clore l’aventure commencée il y a de longs mois. Remercions ici l'hospitalité de l'école de musique de Saint Marcel, grâce au rôle d'intermédiaire joué par Mr Pascal, de l'association « Drôme Solidarité » grâce à l’hospitalité de l’école de musique de Saint Marcel.

Il va falloir s’habituer à parler de la Misa Criolla 2009 au passé ! Snif !

25 juillet 2009

Satillieu 2009... Ils l’ont fait !

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A l’origine, un simple contact pour INTIWATANA, suite à une précédente animation, sur la région (à Ardoix). Nos costumes avaient séduit (j’espère que la musique avait été appréciée également !), et il nous était proposé par le comité des fêtes de Satillieu en Ardèche de venir défiler en musique, à l’occasion de la Fête Nationale le 14 juillet, en apportant la touche des musiques du monde. Nous devions ensuite en fin de défilé jouer quelques morceaux en alternance avec d’autres formations.

Coup du sort, Intiwatana n’allait pas pouvoir être au complet pour cet évènement, J ean-Pierre étant absent. Déjà compliqué de défiler à 6, alors à 5…..Vous pensez !

                               Rapidement l’option était prise, de rechercher du renfort, localement tout d’abord. Puis les contacts ayant été noués lors du dernier stage de flûtes traditionnelles, l’info faisait tâche d’huile, et au final ce sont 11 souffleurs qui allaient se faire entendre en ce jour de fête, à Satillieu. Tout le monde y allait de son petit coup de fil et de son pouvoir de persuasion (et on n’a pas eu à beaucoup insister !), mais chacun sait que quand un souffleur entend le vent des hauts plateaux, il ne compte plus, notamment les kilomètres !

Ainsi, Yann et Marc nous venaient de Paris, Yves de Gap, David de Bourg les Valence et Samuel de Montmeyran, tous sikuristes patentés et chevronnés. Et j’ai gardé le meilleur pour la fin : Julio notre ami, animateur des stages, qui était libre, venait lui aussi spécialement de Paris pour prêter mais forte et surtout apporter son immense expérience.

Il traçait aussi comme je l’ai déjà évoqué récemment, son sillon : auditionner et jauger sur pièce des souffleurs émérites, fédérer les ateliers « trad » de Paris et de province (en l’occurrence ceux de la Drôme, pour commencer) Il faut savoir que Julio caresse un beau projet : une prestation à l’UNESCO en novembre, pour célébrer Felipe Guaman Poma De Ayala et commémorer sa précieuse chronique illustrée.

Après un rassemblement, un pique nique convivial et une mise en « souffle » au bord de l’eau, nous rejoignons le défilé vers 15 heures à Satillieu. Et, c’est suivis de quelques familiers et amis (qui allaient pour certains - encore merci à eux - assurer la partie reportage) que nous voici en route pour déambuler dans les rues du bourg pendant une heure. La foule est présente, le beaux temps aussi, et mis à part quelques pétarades et vapeurs de pots d’échappements, tout est propice à la musique.

Calés entre une batterie fanfare et une banda, il va nous falloir garder nos distances et ne pas ménager nos souffles pour nous faire entendre. Tour à tour, nous allons interpréter pour nos amis et voisins Ardéchois : Machulas K’antu, Santiago de Waata, Sankayo Pankara, et San Miguel, avec quelques haltes aux carrefours, pour jouer en cercle selon la tradition. En fin de défilé et comme prévu, nous nous retrouvons sur la place pour jouer quelques autres morceaux au plus près de la foule. Nous croyons ressentir au-delà d’une vraie curiosité, quelque intérêt pour cette musique venue d’ailleurs, que l’on n’a pas l’habitude d’entendre dans nos contrées et nos villages.

  Tiens, ça pourrait donner quelques idées ! Mais au-delà, cette journée est une étape et un test important sur la voie de l’objectif à atteindre en novembre. Nous avons pu tester en groupe restreint « le son » que nous étions capables « d’envoyer », et la teneur des harmonies rendues, notamment les quintes et les octaves. Il me semble qu’un collectif est en train de naître, collectif qui sûrement va se renforcer, se trouver des motivations et une dynamique. Il fallait en poser les assises, le noyau indispensable autour duquel le fruit va mûrir : c’est fait !

En ce 14 juillet au soir, quelques agapes au siège de l’association « Kantuta Drôme », à Châteauneuf sur Isère, un barbecue, quelques bouteilles, la peña libre bien sûr, et apothéose : un feu d’artifice quasiment dans le jardin, les pieds sous la table !

Je ne peux en ce jour, omettre d’avoir une pensée particulière, justement pour les bénévoles de l’association Kantuta qui oeuvrent et nourrissent nos projets dans l’ombre (voir le site d’Intiwatana), et pour le blé qui lève : à savoir les nombreux stagiaires absents aujourd’hui. Je sais que leur tour viendra rapidement de trouver l’aboutissement de leur travail, de leur constance et de leur fidélité, dans le plaisir profond de se produire en groupe lors d’évènements festifs prochains.

Cadeau pour partager la fête avec nous : quelques vidéos et photos sur le vif.

Vivement novembre, et vive Satillieu 2009 !

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18 juillet 2009

Concert Misa Criolla, week-end du 3 et 5 juillet 2009

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Nous avons souhaité très fort, que finisse en beauté la série des 10 concerts de la Misa Criolla, prévus de janvier à juillet avec nos amis de Croc’Cadence et l’association Kantuta. Souhait exhaussé ! - Accueil chaleureux et bonne affluence à Die le vendredi soir, malgré la fête foraine voisine, dont nous ont complètement isolé les murs épais de la vieille et majestueuse Cathédrale. Beaucoup d’écho vu la « hauteur sous plafond », mais le public nombreux et une sono réglée au poil près par nos « experts », ont bien atténué le phénomène de réverbération du son que nous appréhendions après la petite répétition de fin de journée.

Le plaisir est toujours là pour nous choristes et musiciens, je crois même que la moindre tension au fil des dates qui s’égrainent, nous permet de mieux « ciseler » certains passages, à condition de ne pas trop se relâcher tout de même ! Le vieil orgue a bien rempli son office, et un petit frisson vous parcourt lorsque vous pensez à toutes ses voix qui sont venues se briser contre ces cintres hors d’âges, et qui, bien avant que vous ne soyez de ce monde, ont fait trembler ces voûtes séculaires ! Die s’étant achevé sur une bonne note (jeu de mot involontaire !), nous avons pour la première fois, pu bénéficier d’une journée de repos bien venue en ces temps de chaleur estivale, du vendredi soir au dimanche après midi.

          Nyons - son temple coquet et un conseil presbytéral accueillant - dans une moiteur orageuse de fin de week-end, la clôture en Drôme Provençal .va se révéler un final rayonnant. Le vertige de la feuille blanche pour l’auteur compositeur, n’a d’égal que l’angoisse de la salle vide pour le concertiste. Très vite, dès 16h45, les Nyonsais vont nous apporter leur réponse : le temple s’est déjà avantageusement garni ; il va s’avérer un peu « juste » sur le coup de 16h55, à peine 5 minutes avant le coup d’envoi ! Tant pis on va se serrer !

La chaleur est étouffante, l’air lourd, et nous attaquons vers 17h10 après les mots d’accueil et de bienvenue. Rapidement, les gouttes qui perlent de mon front viennent me brûler les yeux et les larmes se mêlent à ma sueur.

Mais pas le temps de s’appesantir, Dans la promiscuité avec le public qui est proche de nous jusqu’à nous toucher, l’émotion passe, l’ambiance monte, et nos ardeurs s’en trouvent galvanisées. La première partie s’achève avec l’orgue qui nous a fait quelques misères en s’obstinant à ne pas vouloir se caler au « La 440 ». De toute façon, chaleur et humidité aidant, nous devons jouer les acrobates en ré-accordant fréquemment les cordes, parfois tout en jouant ! Distribution d’eau à tout le monde à l’entracte, y compris au public, par les soins de quelques choristes dévouées. La seconde partie sera aussi « chaleureuse » que la première, dans tous les sens du terme. Derrière nous, la chorale est tout près, presque au contact, elle nous porte littéralement, l’acoustique est excellente, les voix sonnent clair, dernière ligne droite…..un rappel…..puis deux…..derniers applaudissements…..Vi-dés, le-ssi-vés, mais heureux de cette fin en forme de cerise sur le gâteau.

Un dernier pot doublement apprécié en ce jour, une dernière corvée de rangement de matériel, un petit sikuri d’honneur au moment ou les choristes regagnent leur car…………Et…………. Rendez-vous maintenant avec Marianne Roy en septembre, le 26, vraisemblablement à Saint Marcel les Valence. Et vivement la sortie du « petit », le CD du spectacle, dont la souscription a bien démarré.

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18 juillet 2009

Bilan du Quatrième Week-end de Stage Wiñayataqui

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")

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S’il fallait un qualificatif à ce week-end de stage, quatrième de la série, ce serait « Champêtre » ! Après Saint Donat et ses locaux spacieux et confortables, ce fut Chatuzange, toujours en Drôme, chez une grande amie de la musique : Geneviève Judes. La rencontre avec la fraîcheur et la quiétude d’un coin de verdure, la force rassurante des vieilles pierres de cette ancienne magnanerie, et le savoir-accueillir et le charme discret de notre hôtesse .

20090627_Atelier_4-2.jpgNous étions 14 pour ce week-end…..Eh oui ! Quelques heureux souffleurs faisaient déjà relâche en ces temps estivaux, mais nous avons l’assurance qu’ils reviendront vers nous à l’automne. Et un nombre pair, que demander de plus pour des sikuristes !

Au programme du samedi : révision de Aguita de putiña, travail approfondi pour les débutants avec Julio sur ce même morceau, puis long travail, d’apprentissage pour certains et de re-mémorisation pour d’autres, sur un monument : Machulas Kantu, Samedi soir petite peña libre devant le barbecue et quelques breuvages (souffler donne soif !), et un petit moment musical partagé avec les membres de l’association de notre hôtesse « musique des Andes et orgues de barbarie » vous voyez le genre ? Non ? Tant pis ! Ce fut l’occasion pour les « vieux grognards » de faire résonner le grand hangar et ses charpentes centenaires des accents d’un sikuri de derrière les fagots appris « à la sauvette » entre 19 et 20h par notre animateur « bien aimé », nom du bébé : San Miguel, un petit bijou.

Pour les quelques courageux du dimanche, 10h30 en piste pour une séance de technique bienvenue, qui ramène, même les plus chevronnés, à l’humilité. N’y voyez aucun signe de masochisme, mais il est parfois doux de souffrir un peu, d’autant plus lorsque le « tortionnaire » sait y mettre la manière. Et après le repas, une ultime séance de révision, où les morceaux qui s’enchaînent vous font rapidement oublier les vapeurs de verveines accumulées depuis la veille au soir, à moins qu’elles ne se transforment ?

Il est temps de se séparer, de prendre date pour octobre, vraisemblablement dans ces mêmes lieux accueillants. Toutefois, il me semble avoir entendu que quelques « forcenés » se donnaient rendez-vous pour filer un vieux coup de main au groupe Intiwatana le 14 juillet à Satillieu pour un défilé « trad » (veinards ces Ardéchois !), des renforts seraient attendus de Paris (si, si, si !) Et peut-être notre ami Julio en personne, qui trace avec méthode son sillon, pour un projet en novembre, mais…..Chut !

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23 juin 2009

Interview du 8 juin à radio BLV

Intervention de membres du groupe Intiwatana, lors de l’émission hebdomadaire « Y a un climat » en direct sur l’antenne de radio Bourg les Valence 93.6 Mhz, le lundi 8 juin 2009 entre 18h30 et 19h45.

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          Sur l’invitation de Jean-Louis DUMAS, animateur de l’émission, Anne-Marie BONHOMME, Martine BUHERNE et Patrick BILLOT, membres du groupe INTIWATANA et de l’Association KANTUTA, étaient conviés, suite à un de leurs concerts de la Misa Criolla, à venir converser à l’antenne durant 1h15. L’échange eut lieu autour d’une large thématique, allant du Groupe INTIWATANA et sa musique, jusqu’au financement d’un projet d’aide à l’extension du centre infantile Gena à Quito en Equateur, en passant par les concerts de la Misa Criolla avec la chorale Croc’Cadence de Chabeuil, et l’historique de l’association Kantuta.

Menu pour le moins copieux, que l’animateur et ses invités surent faire « déguster » aux auditeurs de la station BLV, menu entrecoupé par le passage sur les ondes, de quelques enregistrements de morceaux interprétés par le Groupe, et le Groupe et la Chorale, et réalisés lors du concert de Saint Donat dans la Drôme.

Pour le groupe Intiwatana, Patrick Billot, « votre serviteur » retraça au travers d’un bref historique et d’anecdotes multiples, le parcours de ce groupe Drômois de Musique des Andes et l’état d’esprit qui anime ces musiciens amateurs et professionnels.

Il souligna la notion de collectif au sein du groupe, toujours présente, illustrée par le passage d’une quinzaine de musiciens en quinze ans dans « l’équipe » et les vertus de la complémentarité dans le respect de la diversité.

Anne-Marie Bonhomme et Martine Buherne quand à elles, apportèrent des informations sur les buts associatifs, les projets et les concerts et manifestations à venir :

  • Venue de Marianne ROY et concert Misa Criolla en septembre
  • Projet d’animation et pratique de musique traditionnelle en milieu scolaire (peut-être sur Châteauneuf sur Isère) à la rentrée
  • Conférence sur l’expérience au sein des peuples d’Equateur de 2 religieuses Françaises, en octobre (à Fauconnière, à confirmer)
  • Démarrage d’ateliers de flûtes traditionnelles de Bolivie à l’automne prochain (dans un lieu de la région restant à définir) sous la double tutelle Intiwatana Kantuta
  • Poursuite des stages en octobre et novembre sous la responsabilité de Julio Arguedas, avec un beau point d’orgue qui pourrait être la participation d’un groupe de « Zampoñistes » à une manifestation au Palais de l’UNESCO à Paris

Voilà pour un rapide condensé des sujets évoqués et parfois hélas effleurés, au cours de l’émission. Nous devrions recontacter nos amis de Radio BLV lors de la visite en Drôme de Marianne ROY en septembre prochain.

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23 juin 2009

Concert Misa Criolla, week-end du 16 et 17 mai 2009

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                               Les 16 et 17 mai, nous nous sommes retrouvés pour le 4ème week-end depuis le mois de janvier, avec la chorale Croc’Cadence. Nous en étions aux concerts 7 et 8 dans le cadre de notre noble projet, au bénéfice des enfants du Comité del Pueblo à Quito.

Marianne ROY, responsable du centre infantile Gena, et c’est une information importante sera parmi nous, dans la région, fin septembre. Ce sera l’occasion de redonner, non sans une certaine émotion, un 11ème et dernier concert en sa présence le 26 septembre, sur l’agglomération Romano-péageoise, en un lieu restant à définir.

Pour revenir au 16 et 17 mai j’ai quelque peu tardé à faire ce billet, tout d’abord car il nous restera un goût mitigé de ce week-end : un samedi à Montélimar avec la plus faible affluence rencontrée depuis le début, et le dimanche avec un public venu en nombre honorable à Saint Donat. Montélimar connaissait ses premières soirées de chaleur, et il est bien dommage (pour eux !) que les Montiliens aient préféré le refuge des terrasses provençales à la fraîcheur de l’église Sainte Croix.

Malgré cela, j’eus le grand plaisir de revoir quelques vieilles connaissances « Andinistes » avec lesquelles nous pûmes déterrer de vieux souvenirs enfouis par le temps !

Nous avons également pris acte en la circonstance des gestes bienveillants des choristes et du sonorisateur et de l’attention qu’ils ont eue, avec une discrétion qui les honore, pour éviter de grever la recette de ce concert, de subsides qui seront oh combien utiles à Quito !

Pour Saint Donat le lendemain, ce fut particulier, car Bernard notre organiste eut le plaisir de dompter (du bout des doigts) l’un des plus beaux instruments de la région, dans une collégiale plutôt habituée à résonner des toccata de Bach que des accents de la musique sud-Américaine ; Aussi, conscients de la qualité acoustique du lieu, nous avions décidé d’y réaliser l’enregistrement du concert, dans le but de garder une trace indélébile de l’aventure, et éventuellement d’en extraire la moelle sous la forme d’un CD.

Samuel Billot ancien membre originel du groupe Intiwatana, baignant dans son univers favori : « le son » était aux manettes, pour une prise de son numérique en multipiste sans filet…..Quelques soucis supplémentaires pour notre équipe « son » habituelle qui eût à partager son espace, une partie de son matériel….et les effets Larsen en prime !

Le public n’eut pas à s’en plaindre, musiciens et choristes concentrés par l’enjeu, surent se montrer à la hauteur. Une deuxième raison, qui me fait prendre quelque retard dans la rédaction de ce billet, c’est la roue qui tourne : les premières écoutes et mixages de l’enregistrement, les répétitions qui doivent s’enchaîner, et la préparation du 3ème Week-end de stage de flûtes traditionnelles de Bolivie avec notre estimé ami Julio, mais….Chut….Ce sera l’objet du prochain billet sur ce site…….A bientôt.

Juste un petit rappel : prochains concerts le vendredi 3 juillet à la cathédrale de Die à 20 heures 30, et le dimanche 5 juillet au temple de Nyons à 17 heures. Avis aux fans ou aux oublieux, ce seront les dernières occasions de venir applaudir la Misa Criolla, avant l’ultime apothéose le 26 septembre ! Qu’on se le dise ! Et dites le autour de vous !

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4 juin 2009

Bilan du Troisième Week-end de Stage Wiñayataqui

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")

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Troisième « round » des stages de flûtes traditionnelles en Drôme, les 23 et 24 mai. Nous avions pris l’option de mettre le cap sur le nord-Drôme, et les circonstances et un peu le hasard, nous firent nous retrouver dans un cadre accueillant sur un site tout à fait adapté à notre groupe à Saint Donat, là même où la semaine précédente, Croq’Cadence et Intiwatana donnaient leur 8ème concert…….Le monde est si petit ! 16 stagiaires pour ce 3ème épisode, dont 13 ayant déjà participé à l’un des deux premiers. Les « accros » bien sûr, mais aussi des néophytes qui semblent prendre de plus en plus de plaisir à la pratique de la flûte de pan, façon Bolivia !

Nous utilisions, Grande première, les « troupes » de K’antu, Italaque et Suri, que l’association Kantuta avait acquises, avec la complicité du réseau de Julio notre animateur, en Bolivie, non sans quelques péripéties douanières sur lesquelles nous passerons pudiquement, péripéties surmontées avec énergie et ténacité par notre trésorière.

Nous eûmes aussi l’honneur d’accueillir parmi nous, une bonne partie du samedi, venu en voisin de Soyans, notre ami estimé Victor Rodriguez, membre de Peru Inka. Il venait, attiré par les échos de je ne sais quel vent, et les rumeurs portées par je ne sais quelle « Quebrada », se purifier un peu aux sources, en même temps que nous faire profiter de sa science du souffle divin. Je crois qu’il n’a pas regretté…Et nous non plus !

Pour le répertoire travaillé, Julio avait choisi la continuité, mais en intégrant toujours plus d’harmoniques, octaves et quintes notamment, et en insistant sur la technique : « jouer relâchés, bien allonger les notes, travail par séquences….. » Démarrage sur un Suri Sikuri, puis Dos Sikuris, Santiago de Waata, Sankayo Pankara, et Wallima. Chaque fois que cela fut nécessaire, des sous groupes se sont constitués, pour travailler à différentes vitesses, sur des passages épineux, sur des transitions délicates, sur des phrasés plus délicats à mémoriser, etc…etc…. Notes savamment tissées et Harmonies délicieuses se sont poursuivies tard jusqu’à l’apéritif du soir vers 20 heures, apéritif tant attendu et bien mérité pour nos palais asséchés.

La soirée s’est poursuivie par une vraie Peña libre autour d’un barbecue, de quelques verres, et surtout avec des airs de musique venus de l’autre côté de l’Atlantique, chacun mettant tout son cœur, sa bonne humeur et son ardeur à participer à la fête.

Le lendemain quelques 11 courageux, acharnés, passionnés ou les trois à la fois étaient au rendez-vous à 10 heures pour parfaire et approfondir le travail. Le « Maître » semblant satisfait de l’avancée du travail de ses émules, a évoqué de beaux projets pour la fin de l’année, mais nous aurons l’occasion d’y revenir Les membres du groupe Intiwatana présents au stage ont proposé quand à eux à quelques stagiaires de venir les épauler sur une animation dans la région pour le 14 juillet…..La prolongation concrète des effets de stages prolifiques et fédérateurs. Notre prochain rendez-vous est prévu pour les 27 et 28 juin vraisemblablement encore à Saint Donat, cela vous sera confirmé dans quelques jours.

L’approche des vacances va éloigner de nous quelques ouailles en juin, mais le nombre des participants potentiels est conséquent, puisque vous êtes près d’une trentaine à avoir participé à un, deux, ou trois week-ends Wiñayataqui depuis le début de l’année. Il ne devrait pas y avoir de souci, pour nous retrouver une douzaine ou une quinzaine d’aficionados pour ce 4ème volet, quitte à dénicher encore (il est encore temps) quelques novices ;

En attendant de voir ou revoir à l’automne, nos amis de Grenoble, et de Bourg Saint Maurice, venir grossir les rangs, ils l’ont promis, il va nous falloir songer (les cadres Drômois assidus des stages) à lancer les ateliers sur le plan local, pour prolonger et faire fructifier la dynamique en cours……A suivre….

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