Intiwatana

21 décembre 2010

Sacrée soirée

J’ajouterai pour être complet : « Sucrée soirée ! » en référence à la profusion de gâteaux et pâtisseries, confectionnés par les parents de nos jeunes concertistes, et les bénévoles de l’Association Kantuta.

Ce vendredi 10 décembre, grand jour pour les 104 élèves des 4 classes de CE2 CM1 et CM2, de l’école Le Châtelard, à Châteauneuf sur Isère dans la Drôme, qui après 3 mois de travail pugnace, se produisaient à la salle des fêtes de la même commune.

  • Une association : Kantuta, domiciliée à Châteauneuf,
  • Un projet en cohérence avec ses statuts,
  • une école motivée : enfants et enseignants,
  • deux continents : Amérique latine et Europe,
  • et pour relier le tout : de la bonne musique !

Le résultat fut éloquent : un concert magistral, une salle des fêtes bondée et un public conquis, des enfants fiers et radieux, un programme de musique populaire et un instrument, la flûte de pan mis à l’honneur.

Cette soirée fut la résultante du travail continu des enfants, enseignants et bénévoles de l’association, et du travail préparatoire en amont du groupe Intiwatana, venant poser sa marque, accompagner, encadrer et mettre en valeur ces jeunes pousses prometteuses.

Qu’il me soit donné ici l’occasion de remercier les sept musiciens du groupe, qui à partir de 9 heures du matin le vendredi, se sont retrouvés à la salle des fêtes pour créer les conditions de cette soirée réussie : installer les chaises et les praticables (avec l’aide des personnels de la commune) installer leur sono et faire leur balance, projecteur, accompagner une dernière répétition avec les enfants, caler les derniers plans de scène et tout le matériel de projections afin de visionner durant la soirée les diaporamas du centre Gena et de l’école…..Sans oublier dans mes remerciements les membres de Kantuta, pour la logistique, la disponibilité et la bienveillance.

Après une première partie ou le groupe mit en valeur quelques morceaux emblématiques du répertoire de « là-bas» épaulés sur le volet traditionnel par des éléments des ateliers de Bourg les Valence, place fut faite aux « 104 vedettes » de la fête, dans leurs ponchos multicolores peints à l’école.

                               Les enfants sous la houlette hautement qualifiée d’Anne Marie, à la baguette du début à l’aboutissement de cette aventure, offrirent une démonstration brillante de leurs talents, concrétisation d’un travail intensif  : un chant et un morceau de flûte de pan appris par chaque classe, et deux chants et un morceau de flûte commun à l’ensemble des enfants, le tout acquis en trois mois ! Incroyable performance ! Le groupe Intiwatana était là discrètement en soutien, ou en conclusion.

Bravo à tous ! Vous avez été épatants et il vous a été demandé beaucoup en termes de discipline et d’attention. Ajoutons à cela, pour mémoire, que la suite va venir s’inscrire dans le rythme de l’année scolaire, grâce à Jérôme, ingénieur en informatique et secrétaire de l’association, actuellement en Equateur, et qui a établi les paramètres permettant la connexion par internet, entre les enfants de la Fondation Gena à Quito et les classes ici à Châteauneuf.

La fondation Gena était un des motifs de ce projet et de cette soirée ; nous soutenons Marianne Roy depuis de nombreuses années, certains d’entre nous ont partagé à plusieurs reprises sur place à Quito des moments forts avec elle et ses « protégés ». Cette soirée, va nous permettre un coup de pouce supplémentaire en faveur du centre infantile.

Nous remercions enfin la municipalité de Châteauneuf, qui a permis l’organisation de cette soirée annuelle Kantuta, en mettant gracieusement la salle des fêtes à notre disposition, et grand merci aux familles qui par leur présence, leur participation et leurs dons ont apporté leur pierre à l’édifice…..

Sacrée soirée !!!

10 décembre 2010

Bilan du cinquième Week-end 2010 de Stage Wiñayataqui

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")

Les 27 & 28 novembre s’est déroulé l’ultime rendez-vous des stages Wiñayataqui 2010. 14 participants étaient présents. Seul manquant à l’appel, une fois n’est pas coutume, Julio, « el maestro », pour cause de « ratage de TGV » ! (cf : TGV : des trains pas comme les autres !)

Avec quelques excuses, puisque retenu par ses obligations la veille au soir sur Paris, il ne devait arriver qu’en ce samedi matin au premier train…..Ce ne fut qu’au second ! Un mal pour un bien…. ? Ma fois, c’était l’occasion pour les stagiaires de démontrer toutes leurs capacités d’adaptation et leur maturité, en se mettant au boulot sous le régime de l’autogestion, en révisant deux des morceaux vedettes du stage précédent :

  • Amaneceres fiesta de Italaque
  • Aima

A son arrivée « El maestro » eut juste le temps de s’échauffer un peu avec les stagiaires avant que l’heure de l’apéritif ne sonne.

20101127_19.02_008.JPGLe programme de l’après midi, était plus copieux : il s’agissait de mettre en place « la Diane et la Virgencita candelaria » morceaux qui avaient été ébauchés en « comité » restreint lors du dimanche du stage d’avril. C’est une mise en place progressive, avec des coupures pour reprendre notre souffle tout d’abord, et pour déchiffrer et mettre en tablature, car il n’est pas question de laisser quiconque en chemin, et les supports écrits sont une aide précieuse pour ne pas perdre contact avec les « locomotives » du collectif. (Tiens ! encore une histoire de trains !)

Les heures tournent et vient le temps de la raclette tant attendue, et je ne parle pas du reste, solide et liquide, qui devient une tradition de nos week-ends. Geneviève s’est jointe à nous, et lors de la Peña, elle va s’appliquer à nous rappeler, qu’à part être notre hôtesse, elle est aussi musicienne et chanteuse de talent. Beaucoup « d’impro » pour une soirée de fin de cycle, ou « on se lâche un peu ».

8 accros se retrouvent le dimanche matin pour approfondir le travail de la veille, et se faire un petit plaisir, en bossant au pied levé un Huayno de « chez standard » et néanmoins bien pêchu « Ilaveñita ».

Conclusion en forme de bilan (ou l’inverse…) :

Ce week-end de clôture avec une participation tous niveaux, vient ici à point pour rappeler et souligner, l’excellent état d’esprit, et l’esprit tout court, qui anime nos rencontres. Il se manifeste dans la solidarité que l’on constate à chaque occasion, entre anciens et nouveaux, débutants et confirmés, dans l’application de chacun pour rester dans la dynamique du collectif et au service de tous, et dans la saine émulation qui perdure d’un stage à l’autre.

Julio, notre coach, est pour beaucoup dans la permanence de ces valeurs, voulues et soutenues par l’association Kantuta. Rappelons que l’association, (à but non lucratif, je le rappelle ici) n’a d’autres desseins dans son rôle de diffusion de la culture et de la musique, que de fédérer des aficionados de musique traditionnelle, au sein d’un pôle vivant et ouvert, pratiquants aguerris ou non, sans exclusive dans la mesure ou ils adhèrent à ces valeurs. Nous veillerons à en être les garants, en rappelant au seuil de la prochaine saison quelques règles cadres (si, si, si, il en faut quelques unes) propres à nous permettre d’avancer et progresser encore et à préserver la précieuse collaboration de notre ami Julio. Nous continuerons à préparer avec lui, dans le mois qui précède et le vendredi soir avant le stage, les contenus, supports pédagogiques et projets en fonction des séances antérieures et aussi du profil des inscrits.

Nous savons bien qu’ailleurs, en France et au-delà, d’autres suivent les mêmes routes, peut être avec des objectifs et motivations différents ; nous avons déjà tissé des liens avec certains et fait quelques rencontres avec d’autres. (Amitiés à tous au passage, et en particulier à nos amis de Paris)

Nous ne perdons pas de vue que les équilibres sont par définition fragiles, et que la force de notre identité ne peut être qu’un plus, dans la perspective de lendemains qui chantent, où plutôt qui soufflent et sifflent ! Il fait partie des projets d’aller plus avant, toujours dans l’esprit d’ouverture, et de rencontre….Qui sait, à moyen terme de changer de continent en tant que collectif Wiñayataqui, pour mêler nos souffles à d’autres souffles, nos voix à d’autres voix, et bien sûr nos rires à d’autres rires.

Des précisions vous seront données sur ce site en début d’année 2011, à propos du programme des réjouissances (ainsi que sur le calendrier d’Intiwatana)

Bonnes fêtes de fin d'année à tous les stagiaires.

11 novembre 2010

News

STAGE DERNIÈRE :

Comme annoncé, le dernier week-end de stage de la campagne 2010 aura bien lieu à Chatuzange (26) les 27 et 28 novembre, les inscriptions sont ouvertes et on peut déjà considérer que le nombre de participants requis sera atteint. Nous vous espérons nombreux pour cette ultime rencontre. Nous essayerons d’apporter quelques éléments relatifs à l'année 2011, et un doodle vous sera proposé pour les « agapes de clôture ».

SOIRÉE KANTUTA ET MUSIQUE AVEC LES ELEVES DE L’ECOLE DE CHÂTEAUNEUF SUR ISÈRE :

Le vendredi 10 décembre aura lieu la traditionnelle soirée annuelle de l’association Kantuta. Elle se déroulera pour la première fois à Châteauneuf sur Isère (26), siège de l’association, à la salle des fêtes à 20 heures 30. Outre la formule des desserts offerts, le thème cette année est tout logiquement trouvé, puisque ce sera l’occasion de venir écouter et applaudir les 104 enfants de 4 classes de l’école du Châtelard. Ceux–ci travaillent d’arrache-pied depuis septembre pour apprendre des chants latino-américains et s’initier à la maîtrise des flûtes de pan andines. L’association Kantuta en collaboration avec les enseignants, assure l’apport technique, pédagogique et logistique à raison de deux interventions hebdomadaires. Le groupe Intiwatana sera présent à cette soirée, pour accompagner la prestation des enfants et compléter la partie musicale. L’entrée sera gracieuse avec libre participation aux frais.

Une bonne soirée en perspective, à retenir sur vos agendas !

11 novembre 2010

Intiwatana and Co

Dimanche 7 novembre, Intiwatana partageait la scène avec une vieille connaissance : la Chorale Croc’Cadence, ceci lors d’un spectacle unique au bénéfice d’Amnesty International, à 17 heures à Mirabel (26).

Pour la circonstance, le groupe jouant « l’ouverture », en l’absence de trois de ses sept musiciens, avait fait appel à des renforts de choix :

  • tout d’abord, à deux éléments assidus des Ateliers de Bourg les Valence : Ludivine et Sybille qui s’étaient particulièrement préparées à ce qui fut une première pour elles. Il s’agissait en effet de jouer en représentation publique des morceaux du répertoire traditionnel qu’elles avaient patiemment travaillés en atelier et en stages : La Grand’Zampoñada, Wallima, Sankayo Pankara, et San Miguel. Leur prestation fut parfaite !
  • deux amis venaient eux d’un peu plus loin, pour nous prêter main forte, habitués des stages Wiñayataqui, Armelle de Grenoble et Yves de Gap. Ils intégraient sans problème la partie traditionnelle, et après un petit calage le matin même, venaient nous épauler sur la partie néo-folklore.

amnesty_inti.jpgJe crois pouvoir dire que c’était pour nous tous l’occasion de joindre l’utile à l’agréable, le plaisir de se retrouver pour une journée musicale et conviviale en même temps qu’apporter notre soutien à l’association Amnesty International. Et le plaisir fut double puisqu’en souvenir de notre spectacle commun et de nos onze concerts de la Misa Criolla de 2009, nous pûmes en préambule de la deuxième partie assurée par nos amis de Croc’Cadence, interpréter avec les choristes sous la baguette du chef Benoît Barret, la magnifique « Vasija de barro ». Nous noterons aussi la performance de Ludivine et sybille, qui allaient tenir la scène également lors de la deuxième partie avec leurs camarades choristes.

Nous espérons pouvoir renouveler prochainement l’expérience de « l’ouverture » dès que l’occasion se représentera, ce qui n’empêche pas le groupe Intiwatana de préparer parallèlement sa saison 2011*, mais de cela, nous en reparlerons.

* Le calendrier des concerts INTIWATANA, des stages et des animations Wiñayataqui 2011 paraîtra sur le site en décembre.

26 octobre 2010

Bilan du quatrième Week-end 2010 de Stage Wiñayataqui

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")

Comme cela avait été convenu, le quatrième stage Wiñayataqui a eu lieu les 9 et 10 octobre à Chatuzange chez notre amie et hôtesse Geneviève Judes, qui absente en ce week-end, nous avait confié les clefs de son beau « Château ».

19 stagiaires au rendez-vous le samedi matin, et un peu de mal à se mettre en train après la coupure estivale, chacun ayant beaucoup de choses à raconter. En outre des liens solides commencent à unir maintenant nombre d’habitués. L’entame collation-café se prolongea donc au-delà de 10 heures, le temps pour Tupac et Sébastien de se joindre à nous, avec quelques excuses à faire valoir puisqu’arrivant de Marseille. Six drômois, nos deux gapençais fidèles, une forte délégation de grenoblois et région, et nos deux amies de « Bourg les Maurice » (Nono comprendra !) composaient la troupe.

El Maestro Julio allait pouvoir commencer à officier, et son choix se portait sur les Suris, pour mettre tout le monde en condition. De fait, aux montées allaient succéder les descentes, croisées, alternées, lentes, rapides, notes simples, doubles , multiples, combinées, je m’arrête là, le souffle coupé !

oct_2010_07.jpgTout bon sikuriste qui se respecte, sait que c’est dans ce cheminement initiatique, dans la souffrance du souffle court, des crampes qui montent le long des côtes, des étoiles qui passent devant les yeux, et du diaphragme qui vous torture les poumons jusqu’au creux du plexus, que se forgent la meilleure technique et les joies futures que l’on va savourer par l’enchevêtrement des notes et des harmonies. « Il faut savoir souffrir pour être beau », me disait mon grand-père, quand il se faisait un plaisir de m’emmener chez le coiffeur de mon quartier : pensez, rester sage ½ heure à attendre mon tour, puis à nouveau ½ heure sans bouger un cil « sinon il va te couper l’oreille ! » rajoutait-il d’un faux air de sévérité ; pour moi, tout gamin, l’épreuve était rude ! Cela dit, attention, soyons clairs : pas de maso chez les Latinos ! Mais il ne faut pas abuser des gammes, et « on se la jouait » un peu à la Sud-américaine : vers 13 h 30, arrivait enfin le moment attendu d’un petit apéro bienvenu.

Repas sur les tréteaux avec le beau temps, et comme habituellement, chacun avait tenu à démontrer ses talents de « chef cuisinier » et la table se couvrait tour à tour de cakes au jambon, de salades variées, de quiches, de pizzas, de gâteaux tous faits maison, de spécialités régionales et de mets les plus divers. Encore bravo à tout le monde, mais plus dure fut la reprise, vers 15 h 30, et à part une ou deux pauses, nous allions devoir « résister » jusqu’à plus de 20 heures. Au menu, si j’ose encore parler ainsi sans risquer l’indigestion, Julio proposait deux morceaux en l’honneur de nos amis grenoblois : « Amaneceres Fiesta de Italaque » Italaque comme son nom l’indique, et «  Aima » un morceau plus cérémoniel aux influences musicales religieuses post-conquête. Et à la demande générale, un petit San Miguel, avant de passer à table, pour conclure cette première journée !

Au passage, un constat qui n’est qu’une confirmation : le gastronomique commence à rivaliser sérieusement avec le musical dans les stages Wiñayataqui ! Mais la musique aura le dernier mot et les dernières notes, au cours d’une petite peña libre de bonne facture où quelques gouttes de mezcal vont venir à bout des grands pudiques que nous sommes et finir par libérer énergies, guitares, charangos etc…

Dimanche, encore 16 « accros » pour un approfondissement du programme de la veille, une journée qui s’étire un peu plus qu’à l’accoutumé, Julio ne repartant qu’au TGV de 22 heures (faute de places avant). L’accent est donc mis sur les Italaque, travaillés le samedi, avec apport d’octaves et de tierces au final, pour le plaisir des oreilles. Malgré la fatigue, chacun trouve les ressources pour donner le meilleur de lui-même. Vers 17 heures trente, les derniers courageux décrochent, après avoir redressé les lieux.

Notez sur vos agendas : rendez-vous le week-end des 27 et 28 novembre, toujours à Chatuzange, pour le dernier rassemblement de l’année. Nous vous attendons nombreux et sommes toujours ouverts à l’accueil de nouveaux talents confirmés ou en puissance !

6 octobre 2010

La rentrée scolaire de Kantuta

Conformément au projet qui avait été discuté et négocié avec les instances du groupe scolaire du Chatelard à Châteauneuf sur Isère et notamment sa directrice, Anne Marie et Martine ont débuté leurs interventions le Jeudi 9 septembre.

La première séance a consisté à faire une présentation du projet aux 104 enfants concernés : présentation d’instruments de musique, de la culture des pays concernés et du Centre Gena à Quito en Equateur, avec lequel il est prévu que les classes communiquent par internet.

Anne Marie apporte toute sa profonde connaissance de la musique, et de la musique d’Amérique du sud en particulier aux quatre classes du CE2 au CM2 qui vont chanter et apprendre à souffler dans les flûtes de pan. Martine pour sa part amène sa compétence dans la gestion de la logistique et du relationnel réseau.

Chaque classe va bénéficier d’une séance de 45 minutes par semaine jusqu’en décembre où une représentation aura lieu à Châteauneuf sur Isère. Les institutrices et instituteurs de l’école, partenaires engagés dans le projet, assurent le relais auprès des enfants dans le travail des chants et des costumes en art plastique, et le moment venu, vont pouvoir correspondre avec leurs homologues, enfants et enseignants, en Equateur.Je crois déjà savoir que les élèves du Chatelard apprennent vite et que les objectifs devraient être atteints.

Le groupe Intiwatana quand à lui se met au travail dès à présent pour apporter son soutien musical et son expérience à ce projet collectif, et sera prêt le moment venu. Nous auront l’occasion de revenir sur cette belle aventure, et sur la finalisation de ce travail fructueux en décembre lors du spectacle donné à la salle des fêtes.

6 octobre 2010

Ateliers : ça repart !

Nous nous sommes quittés fin Juin, avec rendez-vous pris pour septembre…..Et ce sera finalement le 5 octobre.

Il a semblé plus prudent à Martine de souffler quelques jours de plus, afin de ne pas trop se disperser au moment de la mise en place d’un trimestre d’apprentissage musical sur le thème de l’Amérique latine avec l’école du Chatelard à Châteauneuf sur Isère, sous l’égide de Kantuta.

Le jour des ateliers, après avoir consulté les participants en juin, a changé pour des impératifs de salle à la MJC.Nous nous retrouverons donc cette année, les mardis soirs à 20 heures 30, toujours à la MJC Jean Moulin à Bourg les Valence.

Nous évoquerons ensemble le contenu et la fréquence de nos rencontres, Nous sommes toujours ouverts à l’accueil de débutants ou aficionados, la plupart des souffleurs de la saison écoulée étant de retour. Je pense pour ma part que sur un plan pédagogique l’apprentissage de nouveaux morceaux restera de mise (en lien si c’est possible avec les stages Wiñayataqi) et nous nous attacherons à réviser et améliorer notre répertoire, avec le souci de « lâcher » progressivement nos tablatures. Rendez- vous est donc pris mardi soir à 20 heures 30 à la MJC.

25 juillet 2010

Wiñayataqui fait son Festival

Devinette : quel rapport entre « La Compagnie du Mystère Bouffe » du Pré Saint Gervais, et les ateliers Sikus en Drôme ?

                               Pour cette compagnie qui a construit sa spécificité sur une interactivité et une pluridisciplinarité des Arts, rien de plus naturel que d’accueillir le temps d’un samedi, les musiciens amateurs mais néanmoins « initiés » des ateliers Wiñayataqui. La rencontre était d’autant plus fatale, que la Compagnie est venue au Festival d’Avignon cette année, pour interpréter une adaptation tragi-comique d’un drame romantique de Victor Hugo « Torquemada » Ce spectacle intitulé « Le Départ de Christophe Colomb », a de plus pour accompagnateur musical…..El señor Julio Arguedas……notre coach respecté : double clin d’œil avec l’Amérique du Sud et ses musiques traditionnelles.

Le groupe restreint de musiciens, était composé hormis la présence de Julio des drômois Martine, Philippe, Samuel et votre serviteur, des gapençais Aude et Yves, d’une « grenobloise » en la personne de Magali, d’un Chambérien Sébastien et d’un représentant des sikuris parisiens Yann.

Arrivés entre 9 heures et 9 heures 30 en Avignon, et après les présentations d’usage, nous avons partagé cette journée avec les comédiens de la Compagnie, au cœur du Festival. Après un petit échauffement matinal en extérieur nous avons gagné les ruelles de la vieille ville à pied, et nous sommes faits complices de la troupe durant la parade entre 12 et 14 heures, de ruelles en ruelles, de terrasses en terrasses, pour une présentation originale et vivante du spectacle. Après un repas en commun, les comédiens se sont préparés pour « l’embarquement » de 17 heures 30, auquel nous avons assisté au cœur du public avec un réel plaisir : humour, bouffonnerie, tirades, cascades et pantomimes se sont succédés à un rythme effréné au son de musiques originales. Nous ne pouvions ensuite laisser les spectateurs repartir sans leur offrir une aubade sous forme d’un petit sikuri de fin. Le spectacle terminé, nous sommes repartis en parade vers 19 heures 30, pour assurer la promotion nocturne de cette adaptation avec la troupe, que nous avons de nouveau modestement épaulée musicalement. 21 heures 30, il était temps de « tirer le rideau » sur cette journée de festivaliers, et de se désaltérer et sustenter enfin. Sofia, membre de la troupe d’origine mexicaine nous régalait de savoureux « tacos ».

Trajet retour oblige, il fallait nous séparer sans trop tarder ; cette première expérience avait été enrichissante, pour nous et aussi je le crois pour ces comédiens, qui jour après jour, durant le Festival, interprètent cette pièce et en assurent la promotion, essayant de capter un public potentiel.

Mesdames et Messieurs du «Mystère Bouffe », chapeau bas ! Votre énergie et votre enthousiasme sont communicatifs……………Et Avignon 2011, qu’est-ce que vous avez projeté ?………..

………….Et surtout « Bon Festival » !

23 juillet 2010

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ATELIERS :

Et voilà ! Les ateliers 2009 – 2010 se sont achevés ce lundi soir 28 juin ; nous avons apprécié la visite de Samuel qui a partagé avec nous quelques gâteries pour fêter ça, et nous avons « soufflé » une ultime fois pour cette saison. Nous nous donnons rendez-vous en septembre, pour une nouvelle aventure, 4 participants nous ont déjà assuré de leur présence fidèle. Nous espérons toujours voir de nouveaux visages, ils seront bienvenus. Le répertoire va s’étoffer et sera révisé. Nous vous donnerons toutes précisions de dates et de lieu en temps voulu.

ANIMATION :

C’est conclu ! Plus d’une centaine d’élèves de l’école primaire de Châteauneuf sur Isère vont être initiés à la pratique de la Flûte de pan à la rentrée, en même temps qu’ils seront sensibilisés au contexte entourant cette musique. Anne-Marie et Martine « s’y collent » pour l’Association Kantuta. On a déjà fait l’inventaire des instruments disponibles (des sikus 6 & 7 standards) : 23 paires, il n’en manque plus que 33….Y’a plus qu’à ! Pas de panique, on a déjà pris des contacts. C’est un beau et noble projet pour lequel nous souhaitons pleine réussite.

3 juillet 2010

Jérôme en Equateur

Qu’il me soit permis ici de saluer spécialement notre ami Jérôme, nouveau secrétaire de l’Association Kantuta (consulter l’historique du groupe) qui est parti pour Quito en ce mois de juin.

Jérôme, a participé activement l’an dernier à l’épopée d’Intiwatana et de Croc’cadence à travers les spectacles de « la Misa Criolla » au sein de l’équipe technique. Il a mûri au fil des mois un projet, son projet : prendre un long congé sabbatique, pour aller passer une année dans l’environnement du Centre Infantil Gena aux côtés de Marianne Roy.

Sa générosité et ses connaissances vont permettre à Marianne de trouver un appui pendant quelques mois dans des domaines divers comme le développement du système informatique de la Fondation, une étude de faisabilité sur l’énergie solaire (pour l’eau), un projet apicole, et bien sûr être un relais, une connexion entre différents acteurs, comme l’association Kantuta et la Fondation Gena, mais aussi entre les enfants et jeunes de la Fondation et des correspondants en milieu scolaire ici dans la Drôme.

Le menu est copieux mais laissera à Jérôme j’en suis sûr le temps de s’imprégner de cet attachant et beau pays latino-américain.

Jérôme au nom de tous je te souhaite un bon et fructueux séjour.

Et surtout je vous conseille de consulter le site web de Jérôme

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