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jeudi, mai 24 2012

Bilan du troisième Week-end de Stage Wiñayataqui 2012

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")

_DSC8196.jpgFidèles à nos engagements, Bourg Saint Maurice et l’association "La Chicha", avaient "l’insigne honneur" de nous recevoir en ce mois de mai. 16 stagiaires inscrits, et un vaste espace pour nous accueillir : la salle des Fêtes. El Maestro, descendu tard la veille au soir à Valence TGV, arrivait avec les Drômois à 9h30 "pétantes".

Le temps de quelques menues sustentations, et on pouvait démarrer. On n’a pas l’habitude de souffler l’estomac (et les poumons) dans les talons, non mais !! Echauffements de circonstance, et pour conclure la matinée, reprise du morceau de Cairani à peine effleuré le mois précédent. Il s’avérait que l’accent était mis sur un travail complet avec les harmonisations, maltas, Zankas, et tierces.

L’après midi le confirmait avec la Diane et la Virgencita Candelaria, Ilaveñita et un ancien un peu (beaucoup !) oublié Ayarachi, avec travail séparé par registres.

A 18h30, nos amis Borains, avaient invité par voie d’affiche, la population locale à un apéritif musical.

Une présentation de notre long cheminement, et du travail accumulé au fil des années, était faite par notre trésorière et "notre animateur préféré", quelques standards étaient ensuite au programme, et quelques-uns d’entre nous apportaient un soutien discret mais néanmoins efficace aux musiciennes de Bourg, qui présentaient là leur meilleur répertoire. Puis profitant des circonstances, par la présence de tous ces souffleurs de sikus, nous nous mettions en devoir de réciter sagement les gammes répétées dans la journée……Sauf que lors du premier acte : trous de mémoire, pannes, blancs, interludes…….Long moment de solitude, el "jefe" tenta l’impossible afin de colmater les brèches et sauver les apparences, redoublant d’ardeur, tout transpirant et le regard noir, au centre du cercle. A défaut de nous trouer la peau, il faillit bien se faire celle du malheureux bombo qu’il avait sous la main ! (Au visionnage de la vidéo, il s’avère que ça n’était pas totalement la "cata", et que le chef aurait pu taper encore plus fort…..Si si !)

Le cap difficile franchi, nous avons déroulé, et fini à un rang plus conforme à notre standing, jusqu’à l’apéritif salvateur.

La soirée prit une tournure inhabituelle, avec une peña nostalgie, très axée sur nos ancêtres de la "Sud Am", Los Incas pour ne citer que ceux-ci, et bien d’autres encore. Le "dodo" réparateur était prévu chez nos hôtes, que nous tenons à remercier encore ici.

Le lendemain dimanche, le menu comportait, de bonnes révisions en vue du festival de Romans fin juin : Khori Poncho, Amaneceres fiesta de Italaque, et San Miguel……Ouf ! avec les révisions de la veille, on ne chômait pas ! Nous remettions enfin les gaz sur le Cairani un peu malmené le samedi soir, et apprenions "rapido" un nouvel Italaque également chanté: "Sentimiento sikuri".

Pour les studieux, la liste pour Romans comporte également Sankayo Pankara, Loco Palla Palla, Santiago de Waata, Jach’a Uru…….Parole de Julio ! Moi j’ai commencé…..ça fait pas de mal !


mardi, mai 8 2012

Bilan du deuxième Week-end 2012 de Stage Wiñayataqui

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")


20120421_15.22_010-1.JPGWeek-end d’un bon cru s’il faut s’en référer au nombre de stagiaires : nous étions 21 à nous réunir en ces 21 & 22 avril à Chatuzange.

Julio était arrivé le vendredi flanqué d’un imposant bagage de plus d’un mètre soixante de long : une caisse contenant deux magnifiques troupes de Jacha Sikus, nos futurs instruments de torture - au passage un grand merci au réseau, Julio bien sûr, mais aussi Carlos et Alex pour leur aide et leur efficacité.

Instruits de quelques commentaires sur le blog du site Intiwatana, concernant le stage précédent, nous étions impatients de nous remettre à la tâche, pour approfondir notre Siku Moreno.

Nous profitons de cette occasion qui nous est donnée, pour préciser que lorsque nous diffusons sur le site, et donc sur « you tube » les vidéos des morceaux travaillés lors du week-end, il en résulte fatalement que l’enregistrement est le reflet du stade auquel nous en sommes dans l’acquisition du morceau. Les séquences filmées apparaissent parfois sans la rythmique, parfois sans tierce ou quarte ou quinte, etc….

Ceci n’est qu’un parti pris de notre part, qui permet à chaque stagiaire de se remettre les morceaux dans l’oreille d’un mois sur l’autre en consultant le site.

Le même morceau, allait ainsi nous tenir en haleine jusqu’à plus de 21 heures, le  "coach" ayant de la constance dans les idées, et ne voulant pas abdiquer avant d’en avoir bouclé les cinq parties….Ouf, épuisés, mais content du devoir accompli, nous pouvions nous restaurer enfin, et terminer par la traditionnelle peña, tandis que notre chef, une fois n’est pas coutume, finissait par sombrer, laminé par sa débauche d’énergie de fin de journée.

Dimanche, révision et "mise au propre" pour ce morceau de bravoure, et ce n’était pas superflu, notamment dans l’enchaînement des différentes parties, et le placement des voix surtout dans les relances.

Après quoi, et pour dire de ne pas terminer le week-end sur ce seul siku Moreno, nous avons appris vite fait bien fait un petit Cairani. Il était ensuite temps de baisser le rideau sur ce nouveau week-end après une ultime collation, un peu plus tôt qu’habituellement pour permettre à chacun chacune, d’accomplir son devoir électoral.


samedi, mars 31 2012

Bilan du premier Week-end 2012 de Stage Wiñayataqui

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")


IMG_4088-1.JPGLa saison 2012 débute en fanfare les 17 – 18 mars.

17 fidèles se retrouvent pour cette première : quelques absences ponctuelles mais excusées, quelques retours et même une personne nouvelle. Tout cela laisse augurer d’une saison prometteuse riche en qualité.

Comme à son habitude, Geneviève nous accueil dans son havre de Châtuzange, et le soleil pré-printanier va nous permettre de travailler en extérieur tout le samedi. Le programme sera simple samedi : suris sikuris Arawi, dimanche : siku-moreno de Yunguyo.

Les deux morceaux présentent l’avantage d’apporter quelques variantes à notre répertoire existant, et procèdent d’une évolution graduée du niveau de difficulté auquel nous sommes confrontés. Le Suri est abordé en douceur, après une approche astucieuse du coach, on y arrive presque par accident, sans s’en apercevoir ! "Il n’y a plus qu’à", ensuite travailler par séquences pour "imprimer".

La fin de journée du samedi, autorise une petite relâche sous forme d’une reprise maîtrisée haut la main, de la Diane et de la Virgencita Candelaria. Mais une petite révision ne peut pas faire de mal ! Une soirée Peña plus feutrée qu’à l’habitude, du fait que nous ayons transféré pour une fois nos « quartiers » à proximité des appartements privatifs de notre hôtesse, nous permet néanmoins de conclure cette journée sur quelques notes convivialement partagées comme il se doit.

Je ne m’attarderai pas sur les considérations gastronomiques rituelles, prière de vous reporter aux billets de 20011……

Dimanche, si le siku moreno, semble plus rapidement assimilable, il n’en demeure pas moins qu’avec quatre parties et thèmes distincts, l’introduction de Huayño, la marche, la danza et la fugue, il nécessite quelques efforts de mémorisation, et la capacité à passer d’un rythme à l’autre sans faillir.

17 heures, arrêt sur l’image (et sur le son !) Rendez-vous est pris pour les 21 & 22 avril……

Avec peut-être une surprise, sous forme d’une autre famille de flûtes : les Jacha siku……. Mais chut………


Guitare Charango, bilan du 1er Week-end 2012 « cordes amérindiennes »

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")

25 – 26 février début de la saison 2012.

2011 s’est achevé pour l’association Kantuta, sur la soirée du 10 décembre, qui fut un réel succès, 2012 démarre par une innovation : un stage Guitare (le samedi) et Charango (le dimanche). L’an dernier, une rapide consultation en périphérie de nos habituels réseaux, avait révélé un besoin en la matière, en ce qui concerne des musiciens dits "confirmés".

Au menu : un approfondissement de la technique et un travail sur les lignes de basses et chorus, et plus spécifiquement pour le charango une familiarisation avec la musique "campesina" bolivienne et la pratique du "charango Diablo".

Guitaristes et charanguistes se sont donc retrouvés en comité restreint (4 le samedi et 5 le dimanche) à Châteauneuf sur Isère, siège de l’association, pour un week-end en vase clos, avec notre expert multi-instrumentiste : "Monsieur" Julio Arguedas.

C’est une aventure un peu expérimentale qui est tentée, avec un nombre volontairement réduit de participants.

Cela permet de créer des conditions optimum, propres à la transmission fidèle de savoir-faire musicaux uniques, issues d’une culture ancestrale mais bien vivante, et toujours en évolution. Trois rendez-vous sont programmés pour cette année, et le contenu de cette "première" laisse à chacun le loisir de faire son cheminement, en attendant la suite….

mercredi, décembre 21 2011

Bilan du sixième et ultime Week-end 2011 de Stage Wiñayataqui

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")


Il nous restait à finir en beauté cette campagne de stages 2011, et ce fut fait et bien fait. Les circonstances allaient donner un petit coup de pouce, puisque ce dernier rendez-vous 2011 coïncidait avec un anniversaire : celui de l’auteur de ces lignes !

20111119_15.30_011.JPGPour la circonstance, nombreux furent les sicuristes à vouloir être de la fête, d’autant plus que Martine avait voulu me faire la surprise de la soirée du samedi. Et pour une surprise ce fut réussi, puisqu’à la vingtaine d’amis souffleurs, vint s’ajouter une cinquantaine de proches amis et famille, invités en catimini et en toute discrétion à rejoindre la salle municipale du village voisin de Charpey vers laquelle se transporta tout « le stage » sous un prétexte fallacieux, pour ne pas éveiller mes soupçons (merci Mr le maire malgré vous !)

Je ne m’attarderai pas trop sur cet évènement très personnel, si ce n’est pour préciser si besoin était, qu’il fut placé sous l’égide de la musique (la bonne musique ! et encore merci à tous) de l’émotion et de la gaité. Merci à tous d’être venus partager cet instant, que vous soyez venu de près, ou de plus loin (hommages aux parisiens).

Le stage fut en ce qui le concerne une bonne conclusion musicale de la saison 2011, stage après stage, le sillon se creuse inexorablement, dans lequel se sèment les belles récoltes à venir ! En d’autres termes, le répertoire se consolide patiemment, et les morceaux notes après notes, tubes après tubes, arrivent à maturité, aboutissement d’un travail de longue haleine.

Lors de ce dernier week-end, une touche finale a été mise sur la Virgencita candelaria et la Diane, sur Dos sicuris dans sa plus récente version, Jacha Uru version trad, (déjà bien avancés au mois d’octobre) sur Ilavenita, et sur le Suri Cariquima.

Même si certains de ces morceaux, ont déjà été appris et joués lors de divers évènements, nous nous attachons à ne "larguer" personne en chemin, et à l’issue de cette saison, chaque ami souffleur passé par la Drôme est en capacité de s’intégrer au collectif, et ceci est important pour la cohésion du groupe et les plaisirs futurs.

Voila de belles choses engrangées pour l’hiver ; vivement l’année 2012, avec sont lot de musiques partagées, de moments conviviaux, de bonnes rigolades et de franches amitiés qui ne manqueront pas de refleurir dès le printemps revenu.

Hasta luego y feliz navidad


samedi, octobre 29 2011

Bilan du cinquième Week-end 2011 de Stage Wiñayataqui

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")


Retour aux sources, ou plus exactement à  « La Perelle » à Chatuzange, chez notre amie Geneviève pour cette avant dernière étape 2011 de nos rencontres Wiñayataqui.

20111015_23.44_018.JPGPour la circonstance, carton plein si j’ose dire : nous étions 24 avec « el Maestro Julio » samedi matin, Geneviève affichant complet en ce qui concerne l’accueil nocturne, avec pour conséquence un exceptionnel taux de présence le dimanche, encore 20 stagiaires en piste ! Il était donc naturellement évident que nous mettions à profit cette circonstance favorable, compte tenu du nombre, pour axer le travail sur les harmonisations, avec tierces quintes et octaves.

Le samedi matin nous avons plus particulièrement travaillé des exercices allant crescendo dans la difficulté, afin de mieux maîtriser les syncopes et les enchaînements, des morceaux prévus l’après-midi et le lendemain : la Diane et Virgencita Candelaria, une version nouvelle de Dos Sicuris une version traditionnelle de Jacha Uru, autant de morceaux déjà travaillés, mais jamais en si grand groupe. Cela a permis à ceux qui les connaissaient déjà d’en approfondir la connaissance et à quelques autres de les découvrir. L’intérêt principal étant, comme énoncé précédemment, de structurer l’harmonisation en se « vissant » les voix dans les oreilles.

Dimanche avant de nous quitter, nous accédons à un souhait formulé par nos amies savoyardes en exécutant un retentissant « San Miguel »

Encore une fois, la gastronomie était à l’honneur lors de ce stage grâce à l’investissement de chacun, et la Peña libre du samedi faisait une place à tous, pour un plaisir partagé.

Merci à Armelle, Magali et Christian de retour de Bolivie pour leur délicate attention sous forme d’un petit souvenir remis à chaque stagiaire, et mention particulière à Marie-France pour le succulent gâteau au chocolat, spécial San Miguel.

Une ébauche de ce que pourrait-être la saison prochaine se dessine, et à travers quelques échanges informels se précisent quelques projets. Nous vous informerons en temps voulu. En attendant rendez-vous est pris pour la clôture 2011 les 19 et 20 novembre à Chatuzange.


mercredi, juillet 6 2011

Bilan du quatrième Week-end 2011 de Stage Wiñayataqui

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")


Après Hauteville Gondon en mai, Allevard en juin : l’association Kantuta pour rester fidèle à sa démarche d’ouverture, renouvelait l’expérience de l’an dernier, en allant au devant de nos amis Grenoblois, qui répondaient présents à l’appel en nombre.

25_-_26_juin_2011__5_.JPGComme l’an passé, nous étions 20 « accros » à l’heure du top départ, samedi à 10 heures. Comme l’an passé, Magali mettait à notre disposition un chalet précisément adapté à l’évènement, et comme l’an passé, l’astre solaire faisait feu de tout bois. Mais comme le faisait remarquer le coach : comment aurait-il pu en être autrement, à la date précise ou par delà l’Océan, à Cuzco, se déroulent les fêtes de l’Inti Raymi ;

Pour ce stage,  « Mr Julio » avait prévu révision et perfectionnement au programme. D’une part les « petits nouveaux » bossés en mai méritaient d’être peaufinés (et certains stagiaires présents à Allevard, n’étaient pas en Savoie), et d’autre part il faut entretenir notre répertoire si valeureusement acquis au fil des stages. Pour Cariquima, nous allions y passer une bonne partie du samedi : il faut dire que le « plat est copieux »et que Julio avait revu et affiné la tablature, ce qui allait permettre aux quelques absents de mai de raccrocher les wagons tout en étant portés par le collectif. Pour en arriver là : une longue séance de technique d’échauffement aux Suris, et la révision rapide de notre vieux « suri sikuri »….C’est vrai, on maîtrise mieux, et on peut commencer à rajouter des voix.

Changement de troupes pour un peu de détente avec « Amaneceres fiesta de Italaque » et fin de journée consacrée à la révision de la « Diane » et de la  « Virgencita candelaria » où la encore la masse du collectif, allié à un travail rapide et efficace de déchiffrage fractionné, amenait le groupe à une exécution d’une haute teneur énergétique…….On va le dire comme ça ! San Miguel enfin, nous menait sans coup férir à l’apéritif du soir et aux habituelles découvertes gastronomiques, mais nous avions tous une petite dent creuse !

Peña du soir, bien sûr, ou l’on essaye toujours de rassembler de vieux souvenirs de répertoires oubliés, et puis un peu de sommeil tout de même !

Le dimanche vers dix heures tout le monde sur le pont, ou plutôt devant le chalet avec un temps radieux de circonstance. Après de nouveaux exercices de tempo pour déplier nos « p’tits poumons » nous revenions sur « Cariquima » pour bien enfoncer le clou ! Suivait une révision de « Ilavenita » bienvenue avec là aussi, quelques retouches sur la tablature. Armelle enfin en cadeau de « despedida », nous gratifiait d’un « Ayarachi », mais elle avait raison de faire cette requête au « Maestro » : nous n’avions pas rejoué ce morceau depuis Avignon 2010, pour ceux qui avaient eu la chance d’y être. Nous prenions le temps d’une dernière pause repas, avant de nous séparer à regret en nous donnant rendez-vous pour les 15 et 16 octobre en Drôme dans le cadre accueillant de « La Pérelle » à Chatuzange.


dimanche, juin 5 2011

Bilan du troisième Week-end 2011 de Stage Wiñayataqui

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")


20110528_12.58_001.JPGAh qu’il y avait longtemps que nous n’étions pas venus chez nos amis savoyards ! En ces 28 et 29 mai, cap sur Hauteville Gondon (73) pour un week-end illuminé de soleil et d’air pur, sous l’égide de l’association Kantuta, décentralisé en la circonstance chez nos amis savoyards. 16 Stagiaires au rendez-vous, quelques têtes que nous n’avions pas vues depuis fort longtemps et retrouvions avec grand plaisir, et des « fidèles » qui traverseraient la France pour un partage, que dis-je, une communion, musico-gastronomique ? De toute façon « si tu ne vas pas à Lagardère, Lagardère viendra à toi ! » Alors bonjour « Bourg les Maurice » ! Au passage un petit coucou à notre ami Philippe Paysserand avec qui nous aurions été heureux de lever nos verres, tant pis, ce sera pour une autre fois !

Côté musique, Notre ami Julio avait quelques idées bien arrêtées :

Le samedi

  • Travailler avec les Suris, ce qui n’est pas l’exercice préféré de bon nombre d’entre nous ; une raison peut-être à cela, est la technique particulière du suri sikuri, qui conduit à une hyperventilation physiquement éprouvante, si mal maîtrisée. La conclusion de la séquence Suris, étant le travail d’un morceau original « cariquima » qui demandait beaucoup d’attention pour la mémorisation, à un moment où nos énergies déclinaient.
  • Il était temps de passer à un peu de révision, avant saturation, et nous reprenions un Italaque qui nous est cher : « Amaneceres Fiesta de Italaque »

Ceci nous conduisait jusqu’à l’apéritif et au traditionnel repas gastronomique, conçu pour la circonstance par nos hôtes du week-end, avec quelques spécialités du cru ! Traditionnelle Peña aussi avant un repos bien mérité.

Le dimanche

  • Un peu de San Miguel pour le « fun »
  • Un long travail technique sur un morceau connu mais non travaillé encore en stage « Ilavenita », et sans tablature, s’il vous plait !
  • Retour sur « cariquima » avec plus de légèreté et l’acquis de la veille….Facile….Enfin presque !

13h30 : fin du programme musical, ultime collation partagée, avec encore quelques bonnes surprises, puis vers 16h un départ échelonné des participants, avec pour la majorité d’entre eux la perspective de retrouvailles musicales fin juin à……Allevard (les 25-26) ! Au revoir la Savoie, Bonjour l’Isère !

Nous y serons nous aussi…..Et peut-être reparlerons nous du Carnaval de Dunkerque ! Pas Rio, ni Oruro, non non, Dunkerque ! hasta luego !


Ateliers Interrégionaux Wiñayataqui « Joli mois de MAI !»


Les ateliers de flûtes de pan traditionnelles « Wiñayataqui » avaient cette année rendez-vous avec le premier Mai.

La date avait été cochée depuis de longs mois sur le calendrier, et était pointée comme l’évènement de l’année 2011 pour les Ateliers.

20110501_16.03_018.JPGNous étions une des six sociétés de musique, invitées par les organisateurs du Corso de Châteauneuf sur Isère, et notre mission était de défiler durant environ trois heures sur un parcours balisé, intercalés entre les différents chars. La troupe de seize sikuristes accueillait nos amis Isérois, Savoyards, Haut-Alpins et Parisiens, pour épauler sept Drômois, ceci sous la haute autorité del « Jefe » Julio Arguedas, débarqué sur les chapeaux de roue du TGV de 13 heures 30. Le groupe s’était retrouvé le samedi après midi, chez la « trésorière » pour une ultime répétition destinée à bien accorder ses violons…..Pardon ses sikus, sur la base d’un répertoire commun, travaillé en amont dans les stages et ateliers respectifs. (Voir liste dans bilan du deuxième stage 2011) Pour la circonstance l’association avait souhaité unir chaque musicien sous les mêmes Ponchos derrière la Wiphala, et avait chargé notre amie Sonia (originaire d’Orouro) et son mari, de confectionner les précieux habits. Et l’on peut dire que nous avions fière allure lors du récital final donné sur podium, par chaque groupe ayant participé au défilé.

Nos objectifs au-delà de notre pratique régulière, sont de perpétuer, la diffusion d’une certaine culture, de faire vivre ce collectif capable d’illustrer cette culture dans l’interprétation de ces musiques traditionnelle, de participer à des évènements de portée régionale ou nationale. Il ne faut pas oublier non plus, notre désir de cimenter ces liens forts entre pratiquants, à travers des valeurs et un état d’esprit fraternel et humaniste. Lorsque je parlais plus haut de « nos amis » venus se joindre à nous pour souffler sous le soleil de mai, ce ne sont pas que des mots : les liens tissés, au fil des ans et des rencontres variées qui les jalonnent, se solidifient et chaque retrouvaille est un pur moment de bonheur et de bien être ! Un DVD va rapidement venir illustrer les moments forts de cette journée, et témoigner de notre savoir faire

Nous ne pouvons que souhaiter d’autres rencontres, d’autres spectacles, d’autres manifestations, pour donner la mesure de la ferveur, de la force et de l’enthousiasme qui nous animent, dans la pratique de ces musiques magnifiques !


samedi, avril 2 2011

Bilan du premier Week-end 2011 de Stage Wiñayataqui

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")

26 – 27 mars, la saison 2011 est lancée !

Nous en prenons maintenant un peu l’habitude : il nous faut intégrer le fait qu’à force de travail et de rassemblements, les week-ends de stages, se déroulent un peu à la carte, quand à la fréquence des participations. C’est la matérialisation de ce que nous proposons aux stagiaires : nul n’est forcé de venir à chaque stage, et c’est bien ainsi, à partir du moment où le nombre de stagiaires est suffisant pour amortir les frais fixes inhérents à chaque week-end (de 10 à 12 stagiaires) sans majorer la participation demandée à chacun qui doit rester modeste.

Cela est maintenant aussi devenu possible, compte tenu du niveau acquis dans le temps par un  « noyau dur » de fidèles qui peuvent à tout moment se greffer sur un week-end, et intégrer le cercle.

C’est aussi possible grâce au travail besogneux que nous avons assuré avec le concours de notre « mentor » pour éditer et transmettre les tablatures de tous les nouveaux morceaux. Ce travail nous est apparu nécessaire, et, est une évolution du travail initial de Julio et Carlos, qui avaient en leur temps fait transcrire les partitions d’une vingtaine de morceaux, (les standards et les morceaux travaillés lors des premiers stages). Nous avons pris en compte, qu’une majorité de participants ne déchiffre pas, et que nous n’avions pas, réunis, le savoir faire et le temps, pour poursuivre sur le mode de l’écriture musicale. Cela dit si quelque volontaire se sent des dispositions nous sommes preneurs, même si cette musique de tradition purement orale se transmet fort bien « de bouche à tuyau » et « de tuyau à oreilles ». Cela étant, nous avons fait un rapide calcul, et nous approchons les 35 morceaux travaillés, depuis le début des stages Wiñayataqui

Pour finir ce long préambule notons encore que les stages sont toujours ouverts à des novices, que les « anciens » sont très accueillants et coopérants pour des pratiquants non aguerris. Néanmoins, pour de « grands débutants » il conviendrait, après une approche de découverte, de cultiver leur technique en parallèle, dans des ateliers par exemple, et à ce sujet, nous avons la confirmation avec Sybille et Ludivine présentes en ce 26 mars, que deux années suffisent pour acquérir un niveau très correct et accéder aux morceaux les plus complexes. Nous profitons aussi de l’occasion pour relancer un « appel à débutants » pour les ateliers de Bourg le Valence, la rentrée prochaine pouvant être le prétexte à former de nouveaux aficionados, tout en dynamisant le petit groupe actuel.

Pour ce qui concerne le week-end, nous étions un groupe homogène de 10 stagiaires plus Julio. Après le plaisir des retrouvailles, le programme était défini comme suit :

  • Renforcer les dernières acquisitions de 2010
  • Travailler à établir un répertoire en vue du 1er mai où les assidus des stages Wiñayataqui vont se retrouver au corso de Châteauneuf sur Isère (siège de l’association Kantuta) pour défiler au milieu de chars et de fanfares avec l’intention bien arrêtée de se faire entendre. Des renforts sont attendus et l’on devrait être une bonne quinzaine……avec le « Patron » ! Attention, pour les hésitants, il pourrait bien y avoir un challenge à la clef ! Nous en reparlerons en temps voulu.

Après quelques exercices pédagogiques dont il a le secret, Julio nous proposait un long travail de remémorisation sur la Diane et Virgencita Candelaria, « mariées » avec San Miguel.

Puis nous enchaînions avec un montage Jacha Uru, version traditionnelle, lié à Sankayo Pankara, pour clôturer sur un Italaque travaillé fin 2010 : Amaneceres Fiesta de Italaque.

Je ne reviendrai pas sur nos maintenant traditionnelles agapes, au cours de repas gastronomiques et raffinés (encore merci à tous de se surpasser à chaque fois), ainsi que sur notre incontournable Peña libre.

Dimanche pour la journée révision, six d’entre nous faisaient de la résistance et ça « moulinait » à tout berzingue ; nous allions repasser une partie de « ceux de la veille » en y ajoutant un petite dose de quinte, et comme il restait du temps et que nous étions passés à l’heure d’été, nous avons enchaîné sur Loco Palla Palla complété par Santiago de Waata, et un montage de deux Kantu : Machulas K’antu et Khori Poncho.

Vous aurez peut-être compris qu’en vue de notre défilé, nous nous sommes attachés à peaufiner les enchaînements de morceaux. Mais n’en jetez plus ! Un peu vidés, mais repus de notes, nous nous séparions, non sans nous être donné rendez-vous pour les 16 et 17 avril pour une ultime révision à « Chatu », à laquelle vous êtes tous conviés. (Vous avez même petits veinards, le répertoire pour bosser !)

Intiwatana aura entre temps donné le 9 avril, un nouveau concert en l’église Saint Pierre de Bourg les Valence, qu’on se le dise !

Hasta luego

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