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dimanche, juin 5 2011

Bilan du troisième Week-end 2011 de Stage Wiñayataqui

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")


20110528_12.58_001.JPGAh qu’il y avait longtemps que nous n’étions pas venus chez nos amis savoyards ! En ces 28 et 29 mai, cap sur Hauteville Gondon (73) pour un week-end illuminé de soleil et d’air pur, sous l’égide de l’association Kantuta, décentralisé en la circonstance chez nos amis savoyards. 16 Stagiaires au rendez-vous, quelques têtes que nous n’avions pas vues depuis fort longtemps et retrouvions avec grand plaisir, et des « fidèles » qui traverseraient la France pour un partage, que dis-je, une communion, musico-gastronomique ? De toute façon « si tu ne vas pas à Lagardère, Lagardère viendra à toi ! » Alors bonjour « Bourg les Maurice » ! Au passage un petit coucou à notre ami Philippe Paysserand avec qui nous aurions été heureux de lever nos verres, tant pis, ce sera pour une autre fois !

Côté musique, Notre ami Julio avait quelques idées bien arrêtées :

Le samedi

  • Travailler avec les Suris, ce qui n’est pas l’exercice préféré de bon nombre d’entre nous ; une raison peut-être à cela, est la technique particulière du suri sikuri, qui conduit à une hyperventilation physiquement éprouvante, si mal maîtrisée. La conclusion de la séquence Suris, étant le travail d’un morceau original « cariquima » qui demandait beaucoup d’attention pour la mémorisation, à un moment où nos énergies déclinaient.
  • Il était temps de passer à un peu de révision, avant saturation, et nous reprenions un Italaque qui nous est cher : « Amaneceres Fiesta de Italaque »

Ceci nous conduisait jusqu’à l’apéritif et au traditionnel repas gastronomique, conçu pour la circonstance par nos hôtes du week-end, avec quelques spécialités du cru ! Traditionnelle Peña aussi avant un repos bien mérité.

Le dimanche

  • Un peu de San Miguel pour le « fun »
  • Un long travail technique sur un morceau connu mais non travaillé encore en stage « Ilavenita », et sans tablature, s’il vous plait !
  • Retour sur « cariquima » avec plus de légèreté et l’acquis de la veille….Facile….Enfin presque !

13h30 : fin du programme musical, ultime collation partagée, avec encore quelques bonnes surprises, puis vers 16h un départ échelonné des participants, avec pour la majorité d’entre eux la perspective de retrouvailles musicales fin juin à……Allevard (les 25-26) ! Au revoir la Savoie, Bonjour l’Isère !

Nous y serons nous aussi…..Et peut-être reparlerons nous du Carnaval de Dunkerque ! Pas Rio, ni Oruro, non non, Dunkerque ! hasta luego !


vendredi, avril 29 2011

Bilan du deuxième Week-end 2011 de Stage Wiñayataqui

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")

IMG_1455.JPG Chatuzange 16-17 avril

Je ne m’attarderai pas trop sur ce second week-end, dans la mesure où la principale motivation des présents était explicite : sur 12 présents, 11 seront de la fête à Châteauneuf sur Isère le 1er mai.

Le contenu du programme de ce week-end en a découlé tout naturellement sous la houlette d’un Coach en forme, bien qu’arrivé pour l’apéro du samedi midi sans avoir beaucoup dormi, en provenance directe de Vendôme, où il donnait un concert la veille au soir.

Les objectifs, étaient de travailler les enchainements entre les morceaux prévus au répertoire de ce 1er mai, avec quelques aménagements par rapport aux prévisions initiales :

  • Machulas Kant’u et Khori poncho
  • Jacha Uru et Sankayo Pankara
  • La Diane et Virgencita Candelaria
  • Loco Palla Palla – Santiago de Waata et San Miguel
  • Amaneceres Fiesta de Italaque et Recuerdos de Calahuayo

Voila de quoi tenir un bon défilé ! N’est-ce pas ?

Pour le reste, stage dans la bonne humeur habituelle, un temps radieux avec Barbecue à l’appuie, une peña libre au cours de laquelle Nono va nous donner l’aubade, et nous montrer ses immenses progrès à la Kena accompagnée par un aréopage de musiciens aux talents variés, tombés sous le charme !

Rendez vous est pris pour un maximum d’entre nous, le samedi 30 avril, chez la trésorière de l’association Kantuta pour « bichonner » encore le répertoire du lendemain, et….. pour la « préparation et mise en condition psychologique » !

samedi, avril 2 2011

Bilan du premier Week-end 2011 de Stage Wiñayataqui

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")

26 – 27 mars, la saison 2011 est lancée !

Nous en prenons maintenant un peu l’habitude : il nous faut intégrer le fait qu’à force de travail et de rassemblements, les week-ends de stages, se déroulent un peu à la carte, quand à la fréquence des participations. C’est la matérialisation de ce que nous proposons aux stagiaires : nul n’est forcé de venir à chaque stage, et c’est bien ainsi, à partir du moment où le nombre de stagiaires est suffisant pour amortir les frais fixes inhérents à chaque week-end (de 10 à 12 stagiaires) sans majorer la participation demandée à chacun qui doit rester modeste.

Cela est maintenant aussi devenu possible, compte tenu du niveau acquis dans le temps par un  « noyau dur » de fidèles qui peuvent à tout moment se greffer sur un week-end, et intégrer le cercle.

C’est aussi possible grâce au travail besogneux que nous avons assuré avec le concours de notre « mentor » pour éditer et transmettre les tablatures de tous les nouveaux morceaux. Ce travail nous est apparu nécessaire, et, est une évolution du travail initial de Julio et Carlos, qui avaient en leur temps fait transcrire les partitions d’une vingtaine de morceaux, (les standards et les morceaux travaillés lors des premiers stages). Nous avons pris en compte, qu’une majorité de participants ne déchiffre pas, et que nous n’avions pas, réunis, le savoir faire et le temps, pour poursuivre sur le mode de l’écriture musicale. Cela dit si quelque volontaire se sent des dispositions nous sommes preneurs, même si cette musique de tradition purement orale se transmet fort bien « de bouche à tuyau » et « de tuyau à oreilles ». Cela étant, nous avons fait un rapide calcul, et nous approchons les 35 morceaux travaillés, depuis le début des stages Wiñayataqui

Pour finir ce long préambule notons encore que les stages sont toujours ouverts à des novices, que les « anciens » sont très accueillants et coopérants pour des pratiquants non aguerris. Néanmoins, pour de « grands débutants » il conviendrait, après une approche de découverte, de cultiver leur technique en parallèle, dans des ateliers par exemple, et à ce sujet, nous avons la confirmation avec Sybille et Ludivine présentes en ce 26 mars, que deux années suffisent pour acquérir un niveau très correct et accéder aux morceaux les plus complexes. Nous profitons aussi de l’occasion pour relancer un « appel à débutants » pour les ateliers de Bourg le Valence, la rentrée prochaine pouvant être le prétexte à former de nouveaux aficionados, tout en dynamisant le petit groupe actuel.

Pour ce qui concerne le week-end, nous étions un groupe homogène de 10 stagiaires plus Julio. Après le plaisir des retrouvailles, le programme était défini comme suit :

  • Renforcer les dernières acquisitions de 2010
  • Travailler à établir un répertoire en vue du 1er mai où les assidus des stages Wiñayataqui vont se retrouver au corso de Châteauneuf sur Isère (siège de l’association Kantuta) pour défiler au milieu de chars et de fanfares avec l’intention bien arrêtée de se faire entendre. Des renforts sont attendus et l’on devrait être une bonne quinzaine……avec le « Patron » ! Attention, pour les hésitants, il pourrait bien y avoir un challenge à la clef ! Nous en reparlerons en temps voulu.

Après quelques exercices pédagogiques dont il a le secret, Julio nous proposait un long travail de remémorisation sur la Diane et Virgencita Candelaria, « mariées » avec San Miguel.

Puis nous enchaînions avec un montage Jacha Uru, version traditionnelle, lié à Sankayo Pankara, pour clôturer sur un Italaque travaillé fin 2010 : Amaneceres Fiesta de Italaque.

Je ne reviendrai pas sur nos maintenant traditionnelles agapes, au cours de repas gastronomiques et raffinés (encore merci à tous de se surpasser à chaque fois), ainsi que sur notre incontournable Peña libre.

Dimanche pour la journée révision, six d’entre nous faisaient de la résistance et ça « moulinait » à tout berzingue ; nous allions repasser une partie de « ceux de la veille » en y ajoutant un petite dose de quinte, et comme il restait du temps et que nous étions passés à l’heure d’été, nous avons enchaîné sur Loco Palla Palla complété par Santiago de Waata, et un montage de deux Kantu : Machulas K’antu et Khori Poncho.

Vous aurez peut-être compris qu’en vue de notre défilé, nous nous sommes attachés à peaufiner les enchaînements de morceaux. Mais n’en jetez plus ! Un peu vidés, mais repus de notes, nous nous séparions, non sans nous être donné rendez-vous pour les 16 et 17 avril pour une ultime révision à « Chatu », à laquelle vous êtes tous conviés. (Vous avez même petits veinards, le répertoire pour bosser !)

Intiwatana aura entre temps donné le 9 avril, un nouveau concert en l’église Saint Pierre de Bourg les Valence, qu’on se le dise !

Hasta luego

vendredi, décembre 10 2010

Bilan du cinquième Week-end 2010 de Stage Wiñayataqui

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")

Les 27 & 28 novembre s’est déroulé l’ultime rendez-vous des stages Wiñayataqui 2010. 14 participants étaient présents. Seul manquant à l’appel, une fois n’est pas coutume, Julio, « el maestro », pour cause de « ratage de TGV » ! (cf : TGV : des trains pas comme les autres !)

Avec quelques excuses, puisque retenu par ses obligations la veille au soir sur Paris, il ne devait arriver qu’en ce samedi matin au premier train…..Ce ne fut qu’au second ! Un mal pour un bien…. ? Ma fois, c’était l’occasion pour les stagiaires de démontrer toutes leurs capacités d’adaptation et leur maturité, en se mettant au boulot sous le régime de l’autogestion, en révisant deux des morceaux vedettes du stage précédent :

  • Amaneceres fiesta de Italaque
  • Aima

A son arrivée « El maestro » eut juste le temps de s’échauffer un peu avec les stagiaires avant que l’heure de l’apéritif ne sonne.

20101127_19.02_008.JPGLe programme de l’après midi, était plus copieux : il s’agissait de mettre en place « la Diane et la Virgencita candelaria » morceaux qui avaient été ébauchés en « comité » restreint lors du dimanche du stage d’avril. C’est une mise en place progressive, avec des coupures pour reprendre notre souffle tout d’abord, et pour déchiffrer et mettre en tablature, car il n’est pas question de laisser quiconque en chemin, et les supports écrits sont une aide précieuse pour ne pas perdre contact avec les « locomotives » du collectif. (Tiens ! encore une histoire de trains !)

Les heures tournent et vient le temps de la raclette tant attendue, et je ne parle pas du reste, solide et liquide, qui devient une tradition de nos week-ends. Geneviève s’est jointe à nous, et lors de la Peña, elle va s’appliquer à nous rappeler, qu’à part être notre hôtesse, elle est aussi musicienne et chanteuse de talent. Beaucoup « d’impro » pour une soirée de fin de cycle, ou « on se lâche un peu ».

8 accros se retrouvent le dimanche matin pour approfondir le travail de la veille, et se faire un petit plaisir, en bossant au pied levé un Huayno de « chez standard » et néanmoins bien pêchu « Ilaveñita ».

Conclusion en forme de bilan (ou l’inverse…) :

Ce week-end de clôture avec une participation tous niveaux, vient ici à point pour rappeler et souligner, l’excellent état d’esprit, et l’esprit tout court, qui anime nos rencontres. Il se manifeste dans la solidarité que l’on constate à chaque occasion, entre anciens et nouveaux, débutants et confirmés, dans l’application de chacun pour rester dans la dynamique du collectif et au service de tous, et dans la saine émulation qui perdure d’un stage à l’autre.

Julio, notre coach, est pour beaucoup dans la permanence de ces valeurs, voulues et soutenues par l’association Kantuta. Rappelons que l’association, (à but non lucratif, je le rappelle ici) n’a d’autres desseins dans son rôle de diffusion de la culture et de la musique, que de fédérer des aficionados de musique traditionnelle, au sein d’un pôle vivant et ouvert, pratiquants aguerris ou non, sans exclusive dans la mesure ou ils adhèrent à ces valeurs. Nous veillerons à en être les garants, en rappelant au seuil de la prochaine saison quelques règles cadres (si, si, si, il en faut quelques unes) propres à nous permettre d’avancer et progresser encore et à préserver la précieuse collaboration de notre ami Julio. Nous continuerons à préparer avec lui, dans le mois qui précède et le vendredi soir avant le stage, les contenus, supports pédagogiques et projets en fonction des séances antérieures et aussi du profil des inscrits.

Nous savons bien qu’ailleurs, en France et au-delà, d’autres suivent les mêmes routes, peut être avec des objectifs et motivations différents ; nous avons déjà tissé des liens avec certains et fait quelques rencontres avec d’autres. (Amitiés à tous au passage, et en particulier à nos amis de Paris)

Nous ne perdons pas de vue que les équilibres sont par définition fragiles, et que la force de notre identité ne peut être qu’un plus, dans la perspective de lendemains qui chantent, où plutôt qui soufflent et sifflent ! Il fait partie des projets d’aller plus avant, toujours dans l’esprit d’ouverture, et de rencontre….Qui sait, à moyen terme de changer de continent en tant que collectif Wiñayataqui, pour mêler nos souffles à d’autres souffles, nos voix à d’autres voix, et bien sûr nos rires à d’autres rires.

Des précisions vous seront données sur ce site en début d’année 2011, à propos du programme des réjouissances (ainsi que sur le calendrier d’Intiwatana)

Bonnes fêtes de fin d'année à tous les stagiaires.

mardi, octobre 26 2010

Bilan du quatrième Week-end 2010 de Stage Wiñayataqui

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")

Comme cela avait été convenu, le quatrième stage Wiñayataqui a eu lieu les 9 et 10 octobre à Chatuzange chez notre amie et hôtesse Geneviève Judes, qui absente en ce week-end, nous avait confié les clefs de son beau « Château ».

19 stagiaires au rendez-vous le samedi matin, et un peu de mal à se mettre en train après la coupure estivale, chacun ayant beaucoup de choses à raconter. En outre des liens solides commencent à unir maintenant nombre d’habitués. L’entame collation-café se prolongea donc au-delà de 10 heures, le temps pour Tupac et Sébastien de se joindre à nous, avec quelques excuses à faire valoir puisqu’arrivant de Marseille. Six drômois, nos deux gapençais fidèles, une forte délégation de grenoblois et région, et nos deux amies de « Bourg les Maurice » (Nono comprendra !) composaient la troupe.

El Maestro Julio allait pouvoir commencer à officier, et son choix se portait sur les Suris, pour mettre tout le monde en condition. De fait, aux montées allaient succéder les descentes, croisées, alternées, lentes, rapides, notes simples, doubles , multiples, combinées, je m’arrête là, le souffle coupé !

oct_2010_07.jpgTout bon sikuriste qui se respecte, sait que c’est dans ce cheminement initiatique, dans la souffrance du souffle court, des crampes qui montent le long des côtes, des étoiles qui passent devant les yeux, et du diaphragme qui vous torture les poumons jusqu’au creux du plexus, que se forgent la meilleure technique et les joies futures que l’on va savourer par l’enchevêtrement des notes et des harmonies. « Il faut savoir souffrir pour être beau », me disait mon grand-père, quand il se faisait un plaisir de m’emmener chez le coiffeur de mon quartier : pensez, rester sage ½ heure à attendre mon tour, puis à nouveau ½ heure sans bouger un cil « sinon il va te couper l’oreille ! » rajoutait-il d’un faux air de sévérité ; pour moi, tout gamin, l’épreuve était rude ! Cela dit, attention, soyons clairs : pas de maso chez les Latinos ! Mais il ne faut pas abuser des gammes, et « on se la jouait » un peu à la Sud-américaine : vers 13 h 30, arrivait enfin le moment attendu d’un petit apéro bienvenu.

Repas sur les tréteaux avec le beau temps, et comme habituellement, chacun avait tenu à démontrer ses talents de « chef cuisinier » et la table se couvrait tour à tour de cakes au jambon, de salades variées, de quiches, de pizzas, de gâteaux tous faits maison, de spécialités régionales et de mets les plus divers. Encore bravo à tout le monde, mais plus dure fut la reprise, vers 15 h 30, et à part une ou deux pauses, nous allions devoir « résister » jusqu’à plus de 20 heures. Au menu, si j’ose encore parler ainsi sans risquer l’indigestion, Julio proposait deux morceaux en l’honneur de nos amis grenoblois : « Amaneceres Fiesta de Italaque » Italaque comme son nom l’indique, et «  Aima » un morceau plus cérémoniel aux influences musicales religieuses post-conquête. Et à la demande générale, un petit San Miguel, avant de passer à table, pour conclure cette première journée !

Au passage, un constat qui n’est qu’une confirmation : le gastronomique commence à rivaliser sérieusement avec le musical dans les stages Wiñayataqui ! Mais la musique aura le dernier mot et les dernières notes, au cours d’une petite peña libre de bonne facture où quelques gouttes de mezcal vont venir à bout des grands pudiques que nous sommes et finir par libérer énergies, guitares, charangos etc…

Dimanche, encore 16 « accros » pour un approfondissement du programme de la veille, une journée qui s’étire un peu plus qu’à l’accoutumé, Julio ne repartant qu’au TGV de 22 heures (faute de places avant). L’accent est donc mis sur les Italaque, travaillés le samedi, avec apport d’octaves et de tierces au final, pour le plaisir des oreilles. Malgré la fatigue, chacun trouve les ressources pour donner le meilleur de lui-même. Vers 17 heures trente, les derniers courageux décrochent, après avoir redressé les lieux.

Notez sur vos agendas : rendez-vous le week-end des 27 et 28 novembre, toujours à Chatuzange, pour le dernier rassemblement de l’année. Nous vous attendons nombreux et sommes toujours ouverts à l’accueil de nouveaux talents confirmés ou en puissance !

dimanche, mai 2 2010

Bilan du deuxième Week-end 2010 de Stage Wiñayataqui

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")

14 : c’est le nombre de Sikuristes présents lors de l’entame de ce 2ème samedi de stage à Chatuzange en Drôme, les 24 et 25 avril.

Tous les « fidèles » sont là, heureux de se retrouver pour honorer leur passion, après le petit café et la petite collation bien sûr !

Après une séance maintenant rituelle, de technique pour une meilleure maîtrise du souffle, chère à Julio notre maestro, nous allons au cours du samedi travailler pour certains, peaufiner pour d’autre successivement :

  • Khori Poncho
  • Notre Italaque « Top secret » du week-end précédent
  • Et un nouveau « petit » Ayarachi

Pas forcément évident tout ça, notamment les deux derniers ! Avec un petit goût de « revenez-y » pour le prochain rassemblement, ça ne fera pas de mal !

                               Les trois régionaux des nouveaux ateliers de Bourg les Valence présents à ce stage, vont s’accrocher pour se fondre dans le collectif (Bravo à toi Gérard, pour qui c’était la grande première !) Je pense que pour des néo-affidés, l’expérience ne peut qu’être enrichissante. Au-delà du stress que provoque la peur de perdre le fil, de ne pas mémoriser, de perdre le souffle, domine le sentiment de se sentir porté par le groupe, par la force des souffles réunis, par les octaves et les harmonies qui se superposent et les vibrations des bombos qui vrillent les l’estomac. C’est un moment d’une folle intensité.

Pour une fois le convivial repas du soir est plutôt animé par les conversations à bâtons rompus qui se prolongent jusqu’au départ de nos amigos Grenoblois. Une fois n’est pas coutume, la Peña libre ne se prolongera pas déraisonnablement …….Légitime fatigue oblige.

Dimanche, sept acharnés font de la résistance, et se retrouvent à 10 heures pour réviser un peu, et s’attaquer comme des forcenés à un gros morceau : la Diane et Virgencita Candelaria. Ça déménage au final, mais Julio avait prévenu, compte tenu du niveau qui se dégage au fil des stages, on passe à l’étage « supérieur ». Ce morceau en est la parfaite illustration, un long travail de mémorisation des séquences puis une approche de précision sur la scansion, sont nécessaires pour enfin se l’approprier de façon acceptable. Et encore ! Du travail reste à faire pour placer les harmonies et caler le tout, mais c’est bien, il faut en garder un peu sous la chaussette pour les prochains week-ends !

A ce propos il est fort possible que le week-end de stage prochain prévu seulement deux semaines après celui-ci (c’est compliqué de programmer en mai avec tous les fériés !) ne se fasse pas. (Et dans ce cas soit peut-être reporté à l’automne) Le sondage rapide fait auprès des participants laisse présager beaucoup d’absences en mai. Je laisse le soin à quelques aficionados (il y a peut-être bien quelque chose de prévu pour les Drômois) de se retrouver entre eux et bosser de façon informelle, histoire de ne pas perdre la main et les poumons d’ici la prochaine : en principe les 12 et 13 juin à Allevard.

Et oui une petite délocalisation pour nous rapprocher de nos amis Alpins et alléger pour une fois leurs déplacements.

Reconnaissez le, chez Kantuta on sait vivre !

Hasta luego

samedi, mars 27 2010

Bilan du Premier Week-end 2010 de Stage Wiñayataqui

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")

Hola. Como estas ?

Quel plaisir de se retrouver !

20100313_20.34_006-1.JPGCe week-end commence rituellement comme ceux de l’année dernière : vendredi 18 h 30, j’intercepte Julio au cœur de la vague des passagers du TGV à l’arrivée de Paris. Le trajet est court, et moins de 10 minutes plus tard, nous voici rendus. Au cours de cette soirée, nous allons tout d’abord trinquer à nos retrouvailles en nous remémorant les bons souvenirs de l’année écoulée, et tout en dînant, nous allons commencer à évoquer les réjouissances prévues pour le lendemain ! Le programme concocté par « el maestro » semble alléchant mais exigeant, et nous aurons besoin de tout notre influx : il nous faut sagement aller dormir.

Samedi 10h00, c’est parti ! Après un petit en-cas et une boisson chaude, les 15 stagiaires et le « coach » se rassemblent en cercle rituel dans la salle que nous connaissons bien maintenant, chez Geneviève Judes à Chatuzange.

On ne peut pas affirmer que le groupe soit parfaitement homogène, mais il n’y a pas de « débutant » à proprement parler, et ça devrait « envoyer ». Nous retrouvons pour cette première 2010 outre les  « locaux » au nombre de six, nos fidèles Gapençais, notre ami Seb venu d’Aix, les Grenoblois en trio et avec joie nos amies de Bourg saint Maurice.

1er acte : Un travail comme Julio les aime avec les Suri Sikus : réaprivoiser d’abord son souffle avec divers exercices appropriés, puis venir progressivement au dialogue Ira - Arca tout en « tuilant » les notes, construire ensuite la mélodie partie par partie en rajoutant les bombos le moment venu, et accélérer graduellement en rajoutant au final une discrète mais efficace harmonisation. C ’est pas beau ça ! On dirait une recette de cuisine.

Sauf que mine de rien la recette du Suri Sikuri arrosé à la verveine et au rhum (si, si !) va nous amener au-delà de midi, et l’équipe de mettre les pouces !

A propos de recette, et puisque c’est le temps du repas, il est à signaler que reprenant une intéressante proposition de l’une d’entre nous, nous essayons pour cette première la formule du « doodle » pour simplifier l’organisation, chacun arrivant avec une partie du menu. Et ça marche ! Nous n’avons manqué de rien bien au contraire ! A reconduire.

Acte 2 : Avant que de succomber à la sieste qui guette, nous repartons pour un Kantu, Julio reprenant sur proposition d’un pilier du groupe, Yves, « Khori Poncho, toujours travaillé méthodiquement.

Acte troisième : Vient un inédit dont je ne peux dévoiler le caractère Top secret mais qui fait l’objet d’un projet pour 2010, morceau complexe avec beaucoup de syncopes et qui prend toute sa dimension avec les harmonies.

Epilogue : Nous allons nous obstiner jusqu’à 21h30, pour le plaisir de faire tourner un tube de l’an dernier « San Miguel » jusqu’à épuisement, et puis une petite révision, ça ne fait pas de mal !

Ensuite vient la rituelle Peña qui se prolonge après le repas interrompue par une panne de courant tenace qui casse un peu l’élan. Alors bonne nuit et à demain.

Et demain justement, nous y voilà, il est convenu de reprendre tout ce qui a été vu la veille, histoire de bien «imprimer». Particularité de ce dimanche, treize des quinze de la veille sont là. Ce qui est un nombre largement suffisant pour jouer avec plusieurs voix et peaufiner les passages délicats.

Le but est largement atteint, et à 16h30 nous levons le camp non sans avoir pris date pour les prochains rendez-vous.

Rappel : nul n’est besoin d’avoir participé à ce premier week-end pour être « admissible » au suivant, nous vous attendons nombreux en avril.

Pour nos amis parisiens, c’est quand ils le veulent ! Ils sont toujours bienvenus.

dimanche, novembre 8 2009

Bilan du Sixième Week-end de Stage Wiñayataqui

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")

Chatuzange « Fin de cycle »

Pour cette ultime édition 2009, nous nous sommes retrouvés une dernière fois, chez notre amie Geneviève, les 7 et 8 novembre.

Ces retrouvailles avaient une saveur particulière, puisque au-delà d’un stage de travail et d’approfondissement, les hasards du calendrier, avaient placé cette rencontre une semaine avant l’évènement dont je vous avais parlé précédemment : la célébration du centenaire de la découverte des écrits de Guaman Poma de Ayala, au Théâtre de la Cartoucherie à Vincennes, avec entre autre la participation d’une troupe inter-régionnale de sikuris issus en majeure partie des stages et ateliers Wiñayataqui.

20091107_18.56_010-1.jpgJulio notre « mentor » mobilisé sur les ateliers parisiens le vendredi soir, n’est arrivé pour une fois que le samedi matin, mais en pleine forme comme il en a l’habitude.

Nous allons pouvoir le constater au cours du week-end, ou il va monter d’un cran le niveau d’exigence vis-à-vis de ses élèves. Le groupe est conséquent, et outre la présence des fidèles (les régionaux Drômois, et nos amis Gapençais Aude et Yves que je salue au passage), il bénéficie de la venue de Yann et Marc des ateliers de Paris, ici pour assurer le lien, et de nos voisins Grenoblois parmi lesquels Armelle et Magali, vont se joindre à la délégation régionale pour le voyage du 15 à Paris. Cette délégation comprendra donc également six Drômois : Estelle la benjamine, David, et Martine, Philippe, Samuel et Patrick, musiciens d’Intiwatana.

Le répertoire est maintenant calé, et repose sur les 4 morceaux choisis par Julio, que nous allons tourner en boucle en insistant sur la qualité du son, et sur la rigueur de la rythmique. Nous prendrons le temps le dimanche, pour voir ou revoir, un Italaque Wallima, un Wayno Bolivien Lakitas, et La Diane, petite nouveauté du « Chef » .

Ce stage fut aussi l’occasion de rester fidèle à notre tradition conviviale du bien boire et bien manger, avec quelques surprises gastronomiques concoctées par notre Chef(taine) habituelle, et une « Peña » du samedi soir de qualité.

Ce dernier rassemblement va connaître son point d’orgue, dimanche prochain à Paris, mais rassurez-vous, nous avons déjà évoqué la saison future, ou d’autres bons moments se préparent. Le bilan très positif de cette année 2009, va nous aider à surmonter les obstacles pour franchir de nouveaux paliers, et nous sommes preneurs pour accueillir toutes énergies positives qui se joindraient à nous dans l’élaboration et l’organisation du programme 2010, dans le cadre des objectifs de l’Association « KANTUTA ».

Hasta lueguito

lundi, octobre 5 2009

Bilan du Cinquième Week-end de Stage Wiñayataqui

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")

Chatuzange « deuxième »

Nous on aime (et ça rime !)

Pour cette reprise d’octobre, nous sommes restés fidèles à la campagne de Chatuzange et au cadre bucolique et accueillant de « La Perelle ». Cette imposante bâtisse, nous offre la possibilité de travailler en intérieur, en extérieur, ou en semi couvert sous le grand hangar, endroit par ailleurs propice, nous l’avons constaté ce samedi, à la prise de son. La qualité de l’accueil de Geneviève, notre hôtesse, une fois de plus au « top », et son hospitalité nous facilitent en outre bien les choses. De plus Mister Météo nous avait réservé un week-end de rêve, et octobre ou pas, l’option « extérieur » a largement prévalu.

Pour ce stage, un petit évènement : Julio la mort dans l’âme, avait dû renoncer pour raisons professionnelles de prime importance. Ce fut pour nous l’occasion de revoir avec grand plaisir, notre ami Evert Tito, vieux complice de Bolivia Manta, qui avait déjà co-animé le stage de Vesc en 2007 (avec Carlos). Une fois encore, la qualité des participants fut un gage de réussite, que ce soit les débutants de l’année qui progressent à grand pas, les nouveaux venus qui s’intégrèrent sans difficulté, les anciens qui assurèrent la solidité du cadre. Et nos amis Grenoblois étaient de retour comme ils l’avaient promis !

18 stagiaires le samedi, 17 le dimanche, ça sonnait clair et fort !

Les grandes lignes du programme étaient bâties autour du répertoire en gestation pour le 15 novembre. Vous allez me dire : « mais c’est quoi ça le 15 novembre ? ». J’avais effleuré le sujet lors du dernier stage, et précisé le projet de notre « mentor » lors de notre prestation de Satillieu en juillet : Julio, s’est fixé le challenge de réunir sur une scène parisienne à cette date, des représentants issus des stages Wiñayataqui, des membres des ateliers parisiens, et quelques sikuristes de ses proches connaissances. La scène du Palais de l’UNESCO avec toute sa symbolique, était pressentie. Je ne m’attarderai pas sur les obscures raisons qui n’ont rien de musical, qui vont finalement nous obliger à un repli stratégique, sur une autre scène, mais l’envie étant plus forte que tout le reste, ce ne sera qu’un « petit détail » ! Et le théâtre de la cartoucherie de Vincennes, c’est pas mal non plus ! On peut penser que cette première aura des suites, et que les absents, y compris les débutants des stages 2009, trouveront à l’avenir l’occasion de démontrer leur talent lors de manifestations en public; le noyau des « Drômois » va s’y atteler.

Pour en revenir au répertoire, 4 titres étaient au menu, et le seront encore en novembre : Machulas K’antu, Sankayo Pankara, Santiago de Waata et San Miguel.

Chatuzange_3-4_oct_09_27-01.jpg Avec Evert, Nous nous sommes attachés à travailler sur le rythme et les syncopes des morceaux, et les choses avancent mais il reste encore du boulot ! Nous avons relâché un peu dimanche en fin de journée, Evert nous faisant découvrir un petit nouveau de Taquile dont le titre est resté mystérieux !

Pour la suite et fin, de la série 2009 (en attendant 2010), le site de Chatuzange, sera conservé si Geneviève est disposée à nous accueillir de nouveau. La possibilité d’héberger sur place, pour une participation modique (10 € / nuit) les stagiaires venant de loin, est un plus. Nous avons tenté pour le stage d’octobre, de ramener la participation aux repas de 7 à 6 €, en gérant au plus près. (Merci encore aux participants d’être précis sur leurs inscriptions)

C’est une nouvelle occasion d’adresser des remerciements appuyés à Martine (comme vous l’avez tous fait ce week-end), Martine qui est en charge de la logistique, et pour qui les week-ends de stages commencent le vendredi matin par les courses et la cuisine, condition première pour elle si elle veut pouvoir aussi souffler dans les tuyaux le samedi et dimanche.

C’est sur ces considérations plus terre à terre, que nous allons nous quitter, en disant « bienvenue à vous » stagiaires des 7-8 novembre, venez nombreux pour cette conclusion 2009.

Dernière précision : nous attendons des réponses imminentes à nos sollicitations, pour débuter sur la région valentinoise des ateliers de sikuris, avec le souhait de partager notre plaisir et de former la relève ! Des détails dans un prochain billet sur ce site.

samedi, juillet 18 2009

Bilan du Quatrième Week-end de Stage Wiñayataqui

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")

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S’il fallait un qualificatif à ce week-end de stage, quatrième de la série, ce serait « Champêtre » ! Après Saint Donat et ses locaux spacieux et confortables, ce fut Chatuzange, toujours en Drôme, chez une grande amie de la musique : Geneviève Judes. La rencontre avec la fraîcheur et la quiétude d’un coin de verdure, la force rassurante des vieilles pierres de cette ancienne magnanerie, et le savoir-accueillir et le charme discret de notre hôtesse .

20090627_Atelier_4-2.jpgNous étions 14 pour ce week-end…..Eh oui ! Quelques heureux souffleurs faisaient déjà relâche en ces temps estivaux, mais nous avons l’assurance qu’ils reviendront vers nous à l’automne. Et un nombre pair, que demander de plus pour des sikuristes !

Au programme du samedi : révision de Aguita de putiña, travail approfondi pour les débutants avec Julio sur ce même morceau, puis long travail, d’apprentissage pour certains et de re-mémorisation pour d’autres, sur un monument : Machulas Kantu, Samedi soir petite peña libre devant le barbecue et quelques breuvages (souffler donne soif !), et un petit moment musical partagé avec les membres de l’association de notre hôtesse « musique des Andes et orgues de barbarie » vous voyez le genre ? Non ? Tant pis ! Ce fut l’occasion pour les « vieux grognards » de faire résonner le grand hangar et ses charpentes centenaires des accents d’un sikuri de derrière les fagots appris « à la sauvette » entre 19 et 20h par notre animateur « bien aimé », nom du bébé : San Miguel, un petit bijou.

Pour les quelques courageux du dimanche, 10h30 en piste pour une séance de technique bienvenue, qui ramène, même les plus chevronnés, à l’humilité. N’y voyez aucun signe de masochisme, mais il est parfois doux de souffrir un peu, d’autant plus lorsque le « tortionnaire » sait y mettre la manière. Et après le repas, une ultime séance de révision, où les morceaux qui s’enchaînent vous font rapidement oublier les vapeurs de verveines accumulées depuis la veille au soir, à moins qu’elles ne se transforment ?

Il est temps de se séparer, de prendre date pour octobre, vraisemblablement dans ces mêmes lieux accueillants. Toutefois, il me semble avoir entendu que quelques « forcenés » se donnaient rendez-vous pour filer un vieux coup de main au groupe Intiwatana le 14 juillet à Satillieu pour un défilé « trad » (veinards ces Ardéchois !), des renforts seraient attendus de Paris (si, si, si !) Et peut-être notre ami Julio en personne, qui trace avec méthode son sillon, pour un projet en novembre, mais…..Chut !

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