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jeudi, juin 4 2009

Bilan du Troisième Week-end de Stage Wiñayataqui

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")

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Troisième « round » des stages de flûtes traditionnelles en Drôme, les 23 et 24 mai. Nous avions pris l’option de mettre le cap sur le nord-Drôme, et les circonstances et un peu le hasard, nous firent nous retrouver dans un cadre accueillant sur un site tout à fait adapté à notre groupe à Saint Donat, là même où la semaine précédente, Croq’Cadence et Intiwatana donnaient leur 8ème concert…….Le monde est si petit ! 16 stagiaires pour ce 3ème épisode, dont 13 ayant déjà participé à l’un des deux premiers. Les « accros » bien sûr, mais aussi des néophytes qui semblent prendre de plus en plus de plaisir à la pratique de la flûte de pan, façon Bolivia !

Nous utilisions, Grande première, les « troupes » de K’antu, Italaque et Suri, que l’association Kantuta avait acquises, avec la complicité du réseau de Julio notre animateur, en Bolivie, non sans quelques péripéties douanières sur lesquelles nous passerons pudiquement, péripéties surmontées avec énergie et ténacité par notre trésorière.

Nous eûmes aussi l’honneur d’accueillir parmi nous, une bonne partie du samedi, venu en voisin de Soyans, notre ami estimé Victor Rodriguez, membre de Peru Inka. Il venait, attiré par les échos de je ne sais quel vent, et les rumeurs portées par je ne sais quelle « Quebrada », se purifier un peu aux sources, en même temps que nous faire profiter de sa science du souffle divin. Je crois qu’il n’a pas regretté…Et nous non plus !

Pour le répertoire travaillé, Julio avait choisi la continuité, mais en intégrant toujours plus d’harmoniques, octaves et quintes notamment, et en insistant sur la technique : « jouer relâchés, bien allonger les notes, travail par séquences….. » Démarrage sur un Suri Sikuri, puis Dos Sikuris, Santiago de Waata, Sankayo Pankara, et Wallima. Chaque fois que cela fut nécessaire, des sous groupes se sont constitués, pour travailler à différentes vitesses, sur des passages épineux, sur des transitions délicates, sur des phrasés plus délicats à mémoriser, etc…etc…. Notes savamment tissées et Harmonies délicieuses se sont poursuivies tard jusqu’à l’apéritif du soir vers 20 heures, apéritif tant attendu et bien mérité pour nos palais asséchés.

La soirée s’est poursuivie par une vraie Peña libre autour d’un barbecue, de quelques verres, et surtout avec des airs de musique venus de l’autre côté de l’Atlantique, chacun mettant tout son cœur, sa bonne humeur et son ardeur à participer à la fête.

Le lendemain quelques 11 courageux, acharnés, passionnés ou les trois à la fois étaient au rendez-vous à 10 heures pour parfaire et approfondir le travail. Le « Maître » semblant satisfait de l’avancée du travail de ses émules, a évoqué de beaux projets pour la fin de l’année, mais nous aurons l’occasion d’y revenir Les membres du groupe Intiwatana présents au stage ont proposé quand à eux à quelques stagiaires de venir les épauler sur une animation dans la région pour le 14 juillet…..La prolongation concrète des effets de stages prolifiques et fédérateurs. Notre prochain rendez-vous est prévu pour les 27 et 28 juin vraisemblablement encore à Saint Donat, cela vous sera confirmé dans quelques jours.

L’approche des vacances va éloigner de nous quelques ouailles en juin, mais le nombre des participants potentiels est conséquent, puisque vous êtes près d’une trentaine à avoir participé à un, deux, ou trois week-ends Wiñayataqui depuis le début de l’année. Il ne devrait pas y avoir de souci, pour nous retrouver une douzaine ou une quinzaine d’aficionados pour ce 4ème volet, quitte à dénicher encore (il est encore temps) quelques novices ;

En attendant de voir ou revoir à l’automne, nos amis de Grenoble, et de Bourg Saint Maurice, venir grossir les rangs, ils l’ont promis, il va nous falloir songer (les cadres Drômois assidus des stages) à lancer les ateliers sur le plan local, pour prolonger et faire fructifier la dynamique en cours……A suivre….

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lundi, avril 6 2009

Bilan du Deuxième Week-end de Stage Wiñayataqui

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")

En cet ensoleillé premier week-end d’avril, nous avions pris la clef des champs, pour nous installer, toujours en Drôme du côté de Chabeuil, mais dans le cadre champêtre du quartier des Faucons. Julio, dût faire face à une extinction de voix, au soir du premier jour, mais du moment qu’il pouvait souffler ! . . . .

19 participants à ce deuxième week-end, dont 11 ayant effectué le premier, intéressant d’être suffisamment nombreux lorsqu’il s’agit de « tisser » les quartes, les quintes ou les octaves. Toujours la même volonté d’intégrer rapidement les nouveaux et débutants, et puis Julio n’a pas son pareil pour sentir le moment ou il est nécessaire de scinder le groupe en deux pour approfondir un passage délicat avec certains, ou permettre à d’autres de « lâcher un peu les chevaux ».

On attaque fort le samedi avec un suri sikuri, afin de bien mettre en évidence pour les joueurs novices, la technique du jeu dit « à réponse ».

Ensuite on continue de se chauffer avec l’Italaque vu lors du stage précédent « Dos Sikuris ». Puis après un repas pris au soleil du printemps naissant, on travaille un Huayno de Puno tiré du répertoire de nos amis de Bolivia Manta « Sankayo Pankara ». Et une fois que ça tourne bien rond, petit plaisir des oreilles, on agrémente le cercle des souffleurs de quelques Zankas et Chulis pour s’immerger dans les harmonies.

Nous reprendrons encore le K’antu « Huallima », commencé lors du week-end de mars, et le dimanche les courageux, reverront le Suri, le Huayno le K’antu et commenceront à mémoriser « Lakitas » un autre Huayno à la technique particulière.

Puis 16 heures arrivent il faut « plier » et nous séparer, un peu vidés mais impatients de remettre ça au plus vite, en principe les 23-24 mai après le jeudi de l’Ascension. Il nous faudra au plus vite quelques confirmations, afin de valider cette date, nous avons fait un petit sondage lors du dernier stage et ça s’annonce pas mal.

J’en profite pour redire au personnes qui s’inscrivent de le faire de façon définitive si possible, et de confirmer également de manière ferme les repas, c’est plus facile pour les bénévoles qui font les courses, de gérer « le trop ou le pas assez ». Ça permet également de prévoir précisément les besoins en flûtes, et en surface de locaux. Merci à vous de nous aider dans ce sens.

A bientôt de vous voir ou de vous revoir, et venez nombreux, en vous rappelant qu’il est encore possible à des débutants de nous rejoindre.

samedi, mars 21 2009

Bilan du Premier Week-end de Stage Wiñayataqui

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")

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Ce stage de flûtes traditionnelles Andines, se déroule sur plusieurs week-ends, sous l’égide de l’association Kantuta, en lien avec les musiciens du groupe Intiwatana.

La première date retenue était celle des 14 et 15 mars 2009. Pour des raisons pratiques de confort, et compte tenu du nombre de participants, nous avons choisi les locaux de la salle de Cluny, loués à la mairie de Chabeuil (26), pour accueillir ce stage.

Réussite, pour cette première en 2009, sur la vingtaine de pré-inscrits, 17 étaient bien présents, les empêchés de dernière heure ayant quand à eux d’ores et déjà pris rendez-vous pour les prochaines dates.

Des stagiaires, indépendants (débutants ou non), venus de la région Valentinoise, de Lyon, ou issus des ateliers de nos amis de Gap et de Grenoble, d’anciens membres du groupe Intiwatana, quelques têtes nouvelles, étaient au rendez-vous : la suite s’annonce prometteuse ! La prochaine date, les 4 et 5 avril, est déjà confirmée, puisque l’on peut déjà compter sur un minimum de 15 pré-inscrits. (et que les inscriptions restent ouvertes)

Notons, que les buts définis restent identiques :

  • fédérer par le biais de cette initiative, le cercle des pratiquants locaux et régionaux ;
  • ouvrir cette discipline musicale rare, à de nouveaux publics, pour pouvoir à terme, pérenniser localement, la création d’ateliers de flûtes traditionnelles.

Il se pourrait que dans l’avenir, d’autres projets émergent, pourquoi pas autour de la danse et des percussions……?

Je profite de ce billet, pour repréciser que les stagiaires s’inscrivent pour la journée du samedi, sur la base d’un temps fixé pour un travail encadré, sous la houlette de notre ami Julio Arguedas, musicien professionnel Bolivien de talent, faisant autorité en la matière. Nous faisons en sorte que les lieux et locaux retenus pour le déroulement du stage, soient également accessibles le lendemain, pour pouvoir poursuivre le week-end en gestion dite « libre ». Ceci n’exclut pas, (comme pour ce premier stage) que l’animateur, si son agenda le lui permet, soit encore présent le dimanche pour continuer à « souffler » avec les stagiaires de manière plus informelle. Ce 14 mars une douzaine de participants, ayant fait le choix de rester, ont pu approfondir au cours du dimanche le travail de la veille, et même aborder la technique caractéristique des Suri-Sikuris.

A l’occasion de cette première rencontre, 3 morceaux ont été travaillés, 2 Sikuris de Italaque, et 1 K’antu ; les débutants au nombre de quatre, ont été intégrés au groupe dès le départ, et s’en sont ma fois, fort bien sortis. 3 bombos étaient en soutien rythmique. A 18 heures 30, les personnes ayant choisi de rester, ont souhaité poursuivre jusqu’à 20 heures, et ont travaillé un superbe K’antu, « Huallima » proposé par Julio, morceau approfondi le lendemain.

Le samedi soir, se voulait convivial, suivi de la « peña libre » et après un bon repas, (merci à Martine et à toutes les "petites mains") chacun a pu apprécier et participer à une soirée musicale de qualité. Il n’est pas exclus que le groupe de stagiaire n’ait pas l’opportunité de démontrer son talent musical sur une scène de la région, lors de la soirée du samedi, au cours d’une prochaine rencontre.

Il nous restera de ce premier temps de rencontre, quelques traces, puisque les 3 morceaux vus le samedi sont couchés sur partitions, et que Samuel, l’un des stagiaire, à fait à titre bénévole, une prise de son des œuvres interprétées sur son matériel.

Précisons encore que le coût de ces Week-ends est calculé au mieux des intérêts de tous :

  • Des stagiaires bien entendu, puisqu’une fois l’adhésion de 10 € réglée à l’association organisatrice lors de la première inscription, le week-end, ne revient actuellement qu’à 35 € pour les frais pédagogiques.
  • Mais aussi, de l’animateur qui se déplace de Paris et, de surcroît doit assumer la logistique, en faisant en sorte, que le nombre de « troupes » d’instruments soit en rapport avec le nombre de participants. (en faisant appel aux instruments de certains amis stagiaires outillés et coopérants, si nécessaire)

Nous nous retrouvons donc pour la majeure partie d’entre nous, plus quelques nouveaux, au début du mois d’avril, les 4 et 5, avec le même enthousiasme et la même ferveur, en compagnie de Julio qui ne m’a pas caché sa grande satisfaction à l’issue de ce dimanche de mars. Sa motivation est communicative, sa disponibilité est totale, sa compétence et votre talent font le reste !

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mercredi, février 18 2009

Stage du flûtes 2009

Sous l’égide de l’association KANTUTA, un projet d’organisation de stages sous forme de journées/week-ends est à l’étude. Ces stages ont pour but de :

  • fédérer le cercle des pratiquants locaux et régionaux de flûtes traditionnelles andines
  • développer cette musique en l’élargissant à de nouveaux publics
  • rechercher des manifestations pour diffuser cette musique et sa culture

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samedi, octobre 20 2007

Stage de flûtes traditionnelles Vesc 2007

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