Intiwatana

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dimanche, juin 5 2011

Quatrième concert 2011

Crest et après ?

Le samedi 21 mai, Intiwatana proposait aux crestois, une présentation de leur répertoire actuel, en l’église Saint Sauveur. Pour nous la communication avait été assurée de façon habituelle, affichage dans les communes alentour, annonces sur les diverses radios locales, en dehors de quelques messages « mail ». Oui il nous manquait vraisemblablement un relais réseau local, mais faute de mieux…. Et puis nous avons suffisamment confiance…….

Il faut dire que c’est assez récurrent depuis le début de notre campagne 2011 : partout où l’on passe, et à chaque endroit où l’on joue, (et même en dehors !) les avis sont généralement assez convergents, pour nous dire que « cette musique est superbe - pourquoi vous ne venez pas à tel endroit - vous êtes passé à tel autre et on ne l’a pas su, etc…….

Nous sommes sensibles à ces éloges bien que lucides à chaque représentation sur le niveau réel de notre prestation d’amateurs – certes éclairés – mais la réalité s’impose avec obstination : sur la base d’un concert en autoproduction reposant sur un répertoire dit « musiques des Andes » il est difficile de drainer des foules !

20110521_21.42_003.JPGLa chose est bien sûr différente lorsque nous sommes invités par un organisateur en capacité, lui, de mobiliser son réseau : le comité des fêtes, les écoles, le judo etc…(Bien qu’il y ait là aussi parfois des couacs !) ou que nous sommes à l’initiative d’un projet en partenariat. Ce fut le cas pour la Misa Criola en 2009 avec la chorale Croc’Cadence qui avait permis de récolter plusieurs milliers d’euros pour le centre infantile Gena en Equateur, ou encore le spectacle de décembre 2010 en partenariat avec l’école du Chatelard à Châteauneuf sur Isère qui vit monter sur scène plus d’une centaine d’enfants devant une salle municipale comble quasiment trop petite pour la circonstance.

Notre enthousiasme à vouloir véhiculer et faire connaître cette musique, et partager notre passion, ne doit pas non plus nous masquer les faits : un concert, c’est d’abord du travail personnel et des répétitions, (et à 6 ou 7 c’est toujours compliqué de trouver des dates qui satisfassent tous et chacun), et c’est ensuite beaucoup d’énergie. Il semble réaliste de souhaiter toucher un public en nombre, en rapport avec l’énergie investie.

En amont, déjà, il y a un important travail d’organisation : établir un calendrier en concertation, prendre les contacts, confirmer, concevoir et faire imprimer les affiches, programmer la « pub » et les contacts médias, etc……

Le matin du concert : préparer les instruments, le matériel de sonorisation, les charger, aller sur place, décharger, installer, faire les « balances » de son, accorder les instruments, et après une rapide collation, il n’y a plus qu’à entrer en scène ! Oui je le redis nous sommes amateurs, c'est-à-dire qu’il n’est pas question d’embaucher des professionnels pour la partie « caché » des spectacles, que les bénévoles qui nous aident lorsqu’ils sont disponibles, donnent beaucoup de leur énergie et de leur temps aussi, et que les quelques subsides que nous récoltons à l’entrée des spectacles ont bien du mal à couvrir les frais (déplacements, affichage, locations, etc…)

Pour les musiciens et les membres de Kantuta qui nous soutiennent, le temps d’un bilan intermédiaire est venu, il permettra de confronter les analyses et les avis, et de statuer sur la suite, deux concert restant en suspend pour l’automne. En conclusion, rassurez-vous, les membres du groupe, ne fonctionnent pas à l’audimat ou à un quelconque autre indice de satisfaction. Ils gardent leurs envies et leurs passions intactes, et ne recherchent que de temps en temps des sources de motivations pour se dépasser et s’améliorer encore. Ils recherchent également les éléments dynamiques propres à les pousser à la rencontre et au partage dans la confrontation au public. Ce site peut en témoigner, nous ne sommes pas encore à court d’évènements et de situations, pour exprimer ce qui nous fait vibrer dans l’accomplissement de notre art préféré.

vendredi, avril 29 2011

Troisième concert 2011

Bourg les Valence : l’Eglise Saint Pierre accueillait en ce samedi 9 avril le groupe Intiwatana pour un concert dans le cadre de sa saison 2011.

Le groupe maintenant bien rodé sur son nouveau répertoire, était confronté aux caprices d’une acoustique, comme on peut en rencontrer sous les voûtes de France et de Navarre, ou sous les hauts plafonds des gymnases ou des salles polyvalentes : une réverbération maximum, et un son tournant incontrôlable.

Parmi les spectateurs, quelques fidèles que je remercie ici pour leur soutien renouvelé et toujours apprécié. Dans les semaines à venir, le groupe sera en concert à Crest le 21 mai, et fera relâche vraisemblablement jusqu’à la rentrée de septembre, hormis peut-être les fêtes de la musique. (Nous apporterons plus de précisions dans un prochain billet)

Pour l’heure notre actualité immédiate se situe le 1er mai, (cinq membres d’Intiwatana seront de la fête !) date à laquelle les ateliers Wiñayataqui vont participer au défilé du corso de Châteauneuf sur Isère, avec quelques renforts des Sikuris Parisiens ; la quinzaine de souffleurs présents va décoiffer, ça c’est sûr !

dimanche, mars 27 2011

Second concert 2011


Carte blanche à……Anne-Marie, dans le cadre de « Itinérances » rencontres culturelles de Montélimar, Intiwatana était l’invité de la soirée, à la salle polyvalents de Châteauneuf du Rhône. Anne-Marie, avait à peine eu le temps de digérer son retour de Bogota et le décalage horaire, elle retrouvait sa place au sein du groupe.

Nous avons repris contact avec la scène avec d’autant plus de plaisir, que dans le cadre de l’intercommunalité de l’agglomération de Montélimar, nous avons bénéficié d’un plateau technique somptueux, vaste scène, régies lumière et son de qualité, techniciens son et lumière. Le son rendu en façade était très fidèle et le « mix » impeccable.

Nous avions pour la première fois, une projection vidéo en parallèle pour illustrer certains passages du spectacle.

Ce spectacle avec de nouveaux titres au répertoire se rode bien, et nous serons ravis de donner le meilleur aux spectateurs de Bourg les Valence le 9 avril.

dimanche, mars 6 2011

Premier concert 2011

La saison est ouverte et le premier rendez vous en public pour INTIWATANA a eu lieu le 12 février à Saint Marcel les Valence (26).

Il s’agissait d’un premier galop d’essai pour le groupe, dans une formation à 6 musiciens, en l’absence de notre flûtiste Anne Marie, actuellement en Colombie. Le challenge a été pour nous de valider notre capacité d’adaptation et notre aptitude à évoluer à 5, 6 ou 7 musiciens.

Nous savons que le nombre de pratiquants de cette musique que l’on aime, n’est pas légion et que trouver une base musicale solide, dans un périmètre géographique concentré est très aléatoire.

Il faut pour pérenniser un groupe d’un bon niveau musical avec des instrumentistes polyvalents, soit de la chance, soit de la patience, ou alors un enthousiasme communicatif propre à convaincre quelques personnes de votre entourage. Ne reste plus ensuite qu’à faire prendre la « mayonnaise » et veiller à ce qu’elle ne retombe pas !

Je pense que suite à ce premier concert, les objectifs musicaux sont atteints, et que le répertoire présenté ce samedi soir était solide et de qualité.

20110212_22.20_002.JPGNous avions pour la circonstance choisi de solliciter quelques fidèles parmi les participants des ateliers de Bourg les Valence, et des stages Wiñayataqui. Les trois morceaux traditionnels au programme de la soirée ont donc été interprétés par onze sikuristes, ce qui eut pour avantage premier de permettre une ornementation harmonique conséquente avec octave et tierce.

Grâce à ce renfort, nous avons pu présenter au public, des facettes de la musique dite « des Andes » souvent méconnues, et que nos amis en soient pour cela remerciés. Le public fut chaleureux même si l’on peut regretter qu’il n’ait pas été un peu plus fourni, mais d’autres dates de spectacles se présentent, Anne Marie sera de retour, et nous serons encore plus présents au niveau de la communication.

Rendez vous à Châteauneuf du Rhône le 19 mars, qu’on se le dise !

mardi, décembre 21 2010

Sacrée soirée

J’ajouterai pour être complet : « Sucrée soirée ! » en référence à la profusion de gâteaux et pâtisseries, confectionnés par les parents de nos jeunes concertistes, et les bénévoles de l’Association Kantuta.

Ce vendredi 10 décembre, grand jour pour les 104 élèves des 4 classes de CE2 CM1 et CM2, de l’école Le Châtelard, à Châteauneuf sur Isère dans la Drôme, qui après 3 mois de travail pugnace, se produisaient à la salle des fêtes de la même commune.

  • Une association : Kantuta, domiciliée à Châteauneuf,
  • Un projet en cohérence avec ses statuts,
  • une école motivée : enfants et enseignants,
  • deux continents : Amérique latine et Europe,
  • et pour relier le tout : de la bonne musique !

Le résultat fut éloquent : un concert magistral, une salle des fêtes bondée et un public conquis, des enfants fiers et radieux, un programme de musique populaire et un instrument, la flûte de pan mis à l’honneur.

Cette soirée fut la résultante du travail continu des enfants, enseignants et bénévoles de l’association, et du travail préparatoire en amont du groupe Intiwatana, venant poser sa marque, accompagner, encadrer et mettre en valeur ces jeunes pousses prometteuses.

Qu’il me soit donné ici l’occasion de remercier les sept musiciens du groupe, qui à partir de 9 heures du matin le vendredi, se sont retrouvés à la salle des fêtes pour créer les conditions de cette soirée réussie : installer les chaises et les praticables (avec l’aide des personnels de la commune) installer leur sono et faire leur balance, projecteur, accompagner une dernière répétition avec les enfants, caler les derniers plans de scène et tout le matériel de projections afin de visionner durant la soirée les diaporamas du centre Gena et de l’école…..Sans oublier dans mes remerciements les membres de Kantuta, pour la logistique, la disponibilité et la bienveillance.

Après une première partie ou le groupe mit en valeur quelques morceaux emblématiques du répertoire de « là-bas» épaulés sur le volet traditionnel par des éléments des ateliers de Bourg les Valence, place fut faite aux « 104 vedettes » de la fête, dans leurs ponchos multicolores peints à l’école.

                               Les enfants sous la houlette hautement qualifiée d’Anne Marie, à la baguette du début à l’aboutissement de cette aventure, offrirent une démonstration brillante de leurs talents, concrétisation d’un travail intensif  : un chant et un morceau de flûte de pan appris par chaque classe, et deux chants et un morceau de flûte commun à l’ensemble des enfants, le tout acquis en trois mois ! Incroyable performance ! Le groupe Intiwatana était là discrètement en soutien, ou en conclusion.

Bravo à tous ! Vous avez été épatants et il vous a été demandé beaucoup en termes de discipline et d’attention. Ajoutons à cela, pour mémoire, que la suite va venir s’inscrire dans le rythme de l’année scolaire, grâce à Jérôme, ingénieur en informatique et secrétaire de l’association, actuellement en Equateur, et qui a établi les paramètres permettant la connexion par internet, entre les enfants de la Fondation Gena à Quito et les classes ici à Châteauneuf.

La fondation Gena était un des motifs de ce projet et de cette soirée ; nous soutenons Marianne Roy depuis de nombreuses années, certains d’entre nous ont partagé à plusieurs reprises sur place à Quito des moments forts avec elle et ses « protégés ». Cette soirée, va nous permettre un coup de pouce supplémentaire en faveur du centre infantile.

Nous remercions enfin la municipalité de Châteauneuf, qui a permis l’organisation de cette soirée annuelle Kantuta, en mettant gracieusement la salle des fêtes à notre disposition, et grand merci aux familles qui par leur présence, leur participation et leurs dons ont apporté leur pierre à l’édifice…..

Sacrée soirée !!!

jeudi, novembre 11 2010

Intiwatana and Co

Dimanche 7 novembre, Intiwatana partageait la scène avec une vieille connaissance : la Chorale Croc’Cadence, ceci lors d’un spectacle unique au bénéfice d’Amnesty International, à 17 heures à Mirabel (26).

Pour la circonstance, le groupe jouant « l’ouverture », en l’absence de trois de ses sept musiciens, avait fait appel à des renforts de choix :

  • tout d’abord, à deux éléments assidus des Ateliers de Bourg les Valence : Ludivine et Sybille qui s’étaient particulièrement préparées à ce qui fut une première pour elles. Il s’agissait en effet de jouer en représentation publique des morceaux du répertoire traditionnel qu’elles avaient patiemment travaillés en atelier et en stages : La Grand’Zampoñada, Wallima, Sankayo Pankara, et San Miguel. Leur prestation fut parfaite !
  • deux amis venaient eux d’un peu plus loin, pour nous prêter main forte, habitués des stages Wiñayataqui, Armelle de Grenoble et Yves de Gap. Ils intégraient sans problème la partie traditionnelle, et après un petit calage le matin même, venaient nous épauler sur la partie néo-folklore.

amnesty_inti.jpgJe crois pouvoir dire que c’était pour nous tous l’occasion de joindre l’utile à l’agréable, le plaisir de se retrouver pour une journée musicale et conviviale en même temps qu’apporter notre soutien à l’association Amnesty International. Et le plaisir fut double puisqu’en souvenir de notre spectacle commun et de nos onze concerts de la Misa Criolla de 2009, nous pûmes en préambule de la deuxième partie assurée par nos amis de Croc’Cadence, interpréter avec les choristes sous la baguette du chef Benoît Barret, la magnifique « Vasija de barro ». Nous noterons aussi la performance de Ludivine et sybille, qui allaient tenir la scène également lors de la deuxième partie avec leurs camarades choristes.

Nous espérons pouvoir renouveler prochainement l’expérience de « l’ouverture » dès que l’occasion se représentera, ce qui n’empêche pas le groupe Intiwatana de préparer parallèlement sa saison 2011*, mais de cela, nous en reparlerons.

* Le calendrier des concerts INTIWATANA, des stages et des animations Wiñayataqui 2011 paraîtra sur le site en décembre.

lundi, novembre 16 2009

Festival de Taki Aymara Quechua

Hommage à Guaman Poma de Ayala
Dimanche 15 novembre 2009 Cartoucherie de Vincennes

affiche_festival_taki.jpgLes images vous expliqueront mieux que les mots, ce que nous avons pu éprouver lors de ce dimanche 15 novembre, lorsque les 28 musiciens regroupés sous l’appellation « ateliers inter-régionaux Wiñayataqui » se retrouvèrent au pourtour de la scène du théâtre de l’Epée de bois à la cartoucherie de Vincennes. Nos amis sikuristes Parisiens accueillaient une respectable délégation venue du Sud-est : 6 Drômois, 2 grenobloises et 2 gapençais, tous assidus des ateliers en Drôme 2009. 4 membres du groupe Intiwatana étaient de la fête.

Quelques « indépendants » s’étaient joints à la troupe, et nous avions le soutien discret tout autant qu’efficace de Julio, maître de cérémonie, et de quelques uns de ses amis.

Et pour souffler, on peut dire que ça soufflait ! ! !

Les aspects chorégraphiques avaient été travaillés la veille avec les danseurs, à la MJC d’Argenteuil. Vous reconnaîtrez en visionnant les vidéos, successivement « Machulas K’antus », « Santiago de Waata », « Sankayo Pankara », et « San Miguel ». Ce sont les pièces interprétées lors de nos quatre interventions au cours de cette soirée de commémoration. Au cours des deux heures de spectacles, Bolivie, Equateur, Pérou vont être à l’honneur, évoqués par la musique et la danse, dans le partage et la ferveur. Les travées étaient combles, y compris par la présence de nombreux amis, et familiers.

Au-delà du plaisir partagé, ce week-end fut tout d’abord le point d’orgue d’une saison de travail, un aboutissement mais non une fin ! Les contacts ainsi scellés devraient générer d’autres rencontres et d’autres émotions dans les mois à venir. « Continuer à jouer, c’est continuer à vivre » : on trouve cette sage parole au détour d’une phrase dans le livret du CD « wiñayataqui » de Bolivia Manta. Elle révèle la survivance d’une culture, une forme de résistance à l’oubli et à la disparition : non cette musique traditionnelle n’est pas un vieux fossile enfoui que l’on déterre précautionneusement de temps à autres !

Elle est vivante et se nourrit de la spontanéité de tous les « aujourd’hui et demain » qui la font s’ancrer dans la mémoire collective.

C’est en tous cas celle que l’on pratique et que l’on aime !

samedi, novembre 7 2009

Le CD des concerts « Misa Criolla »

Entre Janvier et septembre 2009 Intiwatana et la chorale Croc Cadence ont produit conjointement pas moins de 11 concerts entre Drôme et Ardèche.

Ces spectacles sous-tendus par l’œuvre d’Ariel Ramirez « La Misa Criolla » faisaient partie d’un projet ambitieux : apporter une aide financière à l’agrandissement du Centre Infantile GENA au nord de QUITO en Equateur. Les objectifs fixés ont été atteints et même dépassés.

Nous savions au départ que cette aventure musicale entre un groupe de Musique Andine et une chorale allait être passionnante, mais s’inscrivait d’emblée dans une durée programmée éphémère. Il est apparu à tous « au milieu du gué » que pour éphémère qu’elle soit, cette histoire ne pouvait s’achever sans qu’un témoignage ne subsiste, qu’une empreinte ne se grave, qu’un souvenir ne perdure.

Ce témoignage est arrivé récemment sous forme d’un CD enregistré en direct et « sans filet » lors d’un de ces concerts (à Saint Donat), reprenant la quasi-totalité des œuvres interprétées, par Intiwatana en première partie (dont deux morceaux avec les grandes orgues) par les mêmes et la chorale en seconde partie (dont la Misa Criolla) Intiwatana va maintenant continuer à porter le flambeau de cette expression Latine qui lui est chère, et vous propose ce CD à la vente lors des spectacles à venir, et directement en ligne sur ce site.

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Vous pouvez écouter ici quelques extraits de ce CD et nous contacter pour passer commande. Contre l’envoi d’un chèque de 15 € (12 € + frais de port), nous vous ferons parvenir cet enregistrement, témoignage d’une magnifique aventure humaine.



Tracklist :

Intiwatana
01 - Kullakita
02 - Indio Irlandes
03 - Tren De La Vida
04 - Llaqui Runa
05 - Negro Alegre
06 - Gran Zamponada
07 - Chimbaloma Cayadora
08 - El Imposible
09 - Dulce Mirada
10 - Sariri Del Ande
Intiwatana et Croc'Cadence
11 - Hanaq Pacha
12 - K'arallanta
13 - Vasija De Barro

Misa Criolla
14 - Kyrie
15 - Gloria
16 - Credo
17 - Sanctus
18 - Agnus Dei

mercredi, septembre 30 2009

Concert Misa Criolla, 26 septembre 2009

J’ai attendu la date du 26 septembre, et cet ultime concert sans impatience excessive, mais avec le souci du rituel qui aide à ne pas céder à la pression qui enfle doucement.

Quelques échanges de messages, deux semaines en amont, pour planifier :

  • l’affichage
  • les annonces dans la presse
  • l’organisation de l’intendance
  • les horaires...(merci la logistique aussi discrète qu’efficace de Kantuta !).
  • Une répétition d’Intiwatana une semaine avant, qui se retrouve pour
  • une soirée de travail avec la chorale Croc’Cadence, fidèle comme aux premiers jours, l’avant-veille du « Grand Soir »...

Marianne, je t’avais rencontré, déjà à maintes reprises, chaque fois que tu revenais en visite en France, te ressourcer auprès de ta famille et tes amis, et cultiver ce lien si diffus mais si solide, entre le cercle de tes proches ici, et « tes » centaines d’enfants la bas à Quito.

J’avais fait ta connaissance, lors de mon premier voyage en Equateur, il y bientôt 18 ans. Nous avions été quelques modestes « gringos » à retourner, par deux fois pour certains, consacrer 4 ou 5 jours de notre voyage dans ce beau pays, à des travaux de peinture et de bricolage dans le centre infantile. Nous avions alors, partagé, en ces occasions, ton quotidien, celui des enfants et du personnel, quelques moments festifs inoubliables et reçu bien au-delà de ce que nous avions pu modestement donner.

Te retrouver donc ici, dans cette église, à deux pas de chez moi, pour t’offrir et te dédier ce concert avec toute cette merveilleuse équipe de chanteurs de musiciens et de bénévoles, rassemblés pour toi c’était FORT !

En outre depuis le temps que nous parlions de toi, de cette mission que tu t’étais assignée il y a bien longtemps, et de tout ce que l’on dit de toi et qui peut froisser ta modestie, c’était un vrai bonheur de te présenter à tous au final.

Je ne m’attarderai pas sur les émotions ressenties, les gestes empreints de discrétion, et les sentiments exprimés dans la pudeur. Disons simplement Marianne, que ce samedi soir, pendant que nous jouions, des images fortes et des moments intenses ont ressurgi sur l’écran de mes souvenirs, en même temps que je sentais monter derrière moi des voix galvanisées par ta discrète présence.

Pour terminer, il faut quand même mentionner la belle réussite de cette ultime soirée, une église encore une fois bien garnie, un récital bien rôdé, un dernier moment de joie partagée.

Ce sera la remise officielle du fruit de notre projet, au-delà de nos espérances ! Puisque grâce à la solidarité de tous, spectateurs et sponsors compris, c’est une somme de 11000 € 00 que l’association Kantuta aura l’honneur de remettre à Marianne. Une dernière collation et un pot bien mérité, viendront parachever la soirée et clore l’aventure commencée il y a de longs mois. Remercions ici l'hospitalité de l'école de musique de Saint Marcel, grâce au rôle d'intermédiaire joué par Mr Pascal, de l'association « Drôme Solidarité » grâce à l’hospitalité de l’école de musique de Saint Marcel.

Il va falloir s’habituer à parler de la Misa Criolla 2009 au passé ! Snif !

samedi, juillet 18 2009

Concert Misa Criolla, week-end du 3 et 5 juillet 2009

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Nous avons souhaité très fort, que finisse en beauté la série des 10 concerts de la Misa Criolla, prévus de janvier à juillet avec nos amis de Croc’Cadence et l’association Kantuta. Souhait exhaussé ! - Accueil chaleureux et bonne affluence à Die le vendredi soir, malgré la fête foraine voisine, dont nous ont complètement isolé les murs épais de la vieille et majestueuse Cathédrale. Beaucoup d’écho vu la « hauteur sous plafond », mais le public nombreux et une sono réglée au poil près par nos « experts », ont bien atténué le phénomène de réverbération du son que nous appréhendions après la petite répétition de fin de journée.

Le plaisir est toujours là pour nous choristes et musiciens, je crois même que la moindre tension au fil des dates qui s’égrainent, nous permet de mieux « ciseler » certains passages, à condition de ne pas trop se relâcher tout de même ! Le vieil orgue a bien rempli son office, et un petit frisson vous parcourt lorsque vous pensez à toutes ses voix qui sont venues se briser contre ces cintres hors d’âges, et qui, bien avant que vous ne soyez de ce monde, ont fait trembler ces voûtes séculaires ! Die s’étant achevé sur une bonne note (jeu de mot involontaire !), nous avons pour la première fois, pu bénéficier d’une journée de repos bien venue en ces temps de chaleur estivale, du vendredi soir au dimanche après midi.

          Nyons - son temple coquet et un conseil presbytéral accueillant - dans une moiteur orageuse de fin de week-end, la clôture en Drôme Provençal .va se révéler un final rayonnant. Le vertige de la feuille blanche pour l’auteur compositeur, n’a d’égal que l’angoisse de la salle vide pour le concertiste. Très vite, dès 16h45, les Nyonsais vont nous apporter leur réponse : le temple s’est déjà avantageusement garni ; il va s’avérer un peu « juste » sur le coup de 16h55, à peine 5 minutes avant le coup d’envoi ! Tant pis on va se serrer !

La chaleur est étouffante, l’air lourd, et nous attaquons vers 17h10 après les mots d’accueil et de bienvenue. Rapidement, les gouttes qui perlent de mon front viennent me brûler les yeux et les larmes se mêlent à ma sueur.

Mais pas le temps de s’appesantir, Dans la promiscuité avec le public qui est proche de nous jusqu’à nous toucher, l’émotion passe, l’ambiance monte, et nos ardeurs s’en trouvent galvanisées. La première partie s’achève avec l’orgue qui nous a fait quelques misères en s’obstinant à ne pas vouloir se caler au « La 440 ». De toute façon, chaleur et humidité aidant, nous devons jouer les acrobates en ré-accordant fréquemment les cordes, parfois tout en jouant ! Distribution d’eau à tout le monde à l’entracte, y compris au public, par les soins de quelques choristes dévouées. La seconde partie sera aussi « chaleureuse » que la première, dans tous les sens du terme. Derrière nous, la chorale est tout près, presque au contact, elle nous porte littéralement, l’acoustique est excellente, les voix sonnent clair, dernière ligne droite…..un rappel…..puis deux…..derniers applaudissements…..Vi-dés, le-ssi-vés, mais heureux de cette fin en forme de cerise sur le gâteau.

Un dernier pot doublement apprécié en ce jour, une dernière corvée de rangement de matériel, un petit sikuri d’honneur au moment ou les choristes regagnent leur car…………Et…………. Rendez-vous maintenant avec Marianne Roy en septembre, le 26, vraisemblablement à Saint Marcel les Valence. Et vivement la sortie du « petit », le CD du spectacle, dont la souscription a bien démarré.

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