Intiwatana

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dimanche, mai 30 2010

Week-end de Travail Intiwatana et Festival d’Eurre

Le stage Wiñayataqi prévu pour le week-end des 8 et 9 mai n’a pu avoir lieu (une date sera reprogrammée à l’automne pour le remplacer)

Notre ami Julio ayant bloqué cette date sur ses tablettes, les musiciens d’Intiwatana lui ont proposé de venir les « coacher » pour une répétition consacrée pour une partie à la musique traditionnelle et pour une seconde à quelques morceaux nouveaux et anciens, de leur répertoire. Nous étions six sur sept à avoir pu nous libérer pour le samedi.

Intiwatana a inscrit dans la durée un travail sur la fiabilité et le collectif, au cours de l’année 2009 où les 11 concerts de la Misa Criolla et les répétitions cumulées ont laissé leur empreinte.

Là, pour ce week-end avec Julio c’est le côté technique, la patte de l’expérience et de l’authenticité qui étaient au rendez-vous.

Le samedi matin, nous nous sommes chauffés durant deux bonnes heures sur des morceaux traditionnels issus des stages. Trois traditionnels tirés du répertoire du groupe ont ensuite été décortiqués, dont notre bonne vielle « Gran Zampoñada » avec un « petit plus » dans l’arrangement, avant de soumettre une autre partie de notre répertoire à des « oreilles expertes ».

Dimanche est un autre jour, et c’est à cinq que nous allions nous époumoner, avec heureusement une copieuse collation à la mi-journée. Nous apprendrons un pt’it nouveau LLavenita, et retravaillerons un sikuri de Taquile que notre ami Evert nous avait fait découvrir lors d’un stage 2009.

Pour un groupe rester en mouvement est un gage de motivation et de dynamisme ; quelques heures ce week-end nous ont permis de ne pas l’oublier, avec la complicité du « coach »

Cela nous a permis aussi de passer rapidement à l’application pratique lors de notre apparition au Festival de musiques traditionnelles à Eurre (26), ou nous avons puisé plus largement que d’habitude dans notre répertoire «  Trad » ; mais n’était-ce pas justement là, l’occasion idéale ? Au cours de ce Festival, ou l’on entend habituellement, plutôt des airs d’influence Française ou Celtique nous avons je pense cette année, apporté une petite touche d’originalité ; dommage que la météo n’ait pas été au diapason !

Pour le prochain rendez-vous, ce sera en Isère pour le stage Wiñayataqi des 12 et 13 juin.

dimanche, mai 2 2010

Bilan du deuxième Week-end 2010 de Stage Wiñayataqui

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")

14 : c’est le nombre de Sikuristes présents lors de l’entame de ce 2ème samedi de stage à Chatuzange en Drôme, les 24 et 25 avril.

Tous les « fidèles » sont là, heureux de se retrouver pour honorer leur passion, après le petit café et la petite collation bien sûr !

Après une séance maintenant rituelle, de technique pour une meilleure maîtrise du souffle, chère à Julio notre maestro, nous allons au cours du samedi travailler pour certains, peaufiner pour d’autre successivement :

  • Khori Poncho
  • Notre Italaque « Top secret » du week-end précédent
  • Et un nouveau « petit » Ayarachi

Pas forcément évident tout ça, notamment les deux derniers ! Avec un petit goût de « revenez-y » pour le prochain rassemblement, ça ne fera pas de mal !

                               Les trois régionaux des nouveaux ateliers de Bourg les Valence présents à ce stage, vont s’accrocher pour se fondre dans le collectif (Bravo à toi Gérard, pour qui c’était la grande première !) Je pense que pour des néo-affidés, l’expérience ne peut qu’être enrichissante. Au-delà du stress que provoque la peur de perdre le fil, de ne pas mémoriser, de perdre le souffle, domine le sentiment de se sentir porté par le groupe, par la force des souffles réunis, par les octaves et les harmonies qui se superposent et les vibrations des bombos qui vrillent les l’estomac. C’est un moment d’une folle intensité.

Pour une fois le convivial repas du soir est plutôt animé par les conversations à bâtons rompus qui se prolongent jusqu’au départ de nos amigos Grenoblois. Une fois n’est pas coutume, la Peña libre ne se prolongera pas déraisonnablement …….Légitime fatigue oblige.

Dimanche, sept acharnés font de la résistance, et se retrouvent à 10 heures pour réviser un peu, et s’attaquer comme des forcenés à un gros morceau : la Diane et Virgencita Candelaria. Ça déménage au final, mais Julio avait prévenu, compte tenu du niveau qui se dégage au fil des stages, on passe à l’étage « supérieur ». Ce morceau en est la parfaite illustration, un long travail de mémorisation des séquences puis une approche de précision sur la scansion, sont nécessaires pour enfin se l’approprier de façon acceptable. Et encore ! Du travail reste à faire pour placer les harmonies et caler le tout, mais c’est bien, il faut en garder un peu sous la chaussette pour les prochains week-ends !

A ce propos il est fort possible que le week-end de stage prochain prévu seulement deux semaines après celui-ci (c’est compliqué de programmer en mai avec tous les fériés !) ne se fasse pas. (Et dans ce cas soit peut-être reporté à l’automne) Le sondage rapide fait auprès des participants laisse présager beaucoup d’absences en mai. Je laisse le soin à quelques aficionados (il y a peut-être bien quelque chose de prévu pour les Drômois) de se retrouver entre eux et bosser de façon informelle, histoire de ne pas perdre la main et les poumons d’ici la prochaine : en principe les 12 et 13 juin à Allevard.

Et oui une petite délocalisation pour nous rapprocher de nos amis Alpins et alléger pour une fois leurs déplacements.

Reconnaissez le, chez Kantuta on sait vivre !

Hasta luego

samedi, mars 27 2010

Bilan du Premier Week-end 2010 de Stage Wiñayataqui

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")

Hola. Como estas ?

Quel plaisir de se retrouver !

20100313_20.34_006-1.JPGCe week-end commence rituellement comme ceux de l’année dernière : vendredi 18 h 30, j’intercepte Julio au cœur de la vague des passagers du TGV à l’arrivée de Paris. Le trajet est court, et moins de 10 minutes plus tard, nous voici rendus. Au cours de cette soirée, nous allons tout d’abord trinquer à nos retrouvailles en nous remémorant les bons souvenirs de l’année écoulée, et tout en dînant, nous allons commencer à évoquer les réjouissances prévues pour le lendemain ! Le programme concocté par « el maestro » semble alléchant mais exigeant, et nous aurons besoin de tout notre influx : il nous faut sagement aller dormir.

Samedi 10h00, c’est parti ! Après un petit en-cas et une boisson chaude, les 15 stagiaires et le « coach » se rassemblent en cercle rituel dans la salle que nous connaissons bien maintenant, chez Geneviève Judes à Chatuzange.

On ne peut pas affirmer que le groupe soit parfaitement homogène, mais il n’y a pas de « débutant » à proprement parler, et ça devrait « envoyer ». Nous retrouvons pour cette première 2010 outre les  « locaux » au nombre de six, nos fidèles Gapençais, notre ami Seb venu d’Aix, les Grenoblois en trio et avec joie nos amies de Bourg saint Maurice.

1er acte : Un travail comme Julio les aime avec les Suri Sikus : réaprivoiser d’abord son souffle avec divers exercices appropriés, puis venir progressivement au dialogue Ira - Arca tout en « tuilant » les notes, construire ensuite la mélodie partie par partie en rajoutant les bombos le moment venu, et accélérer graduellement en rajoutant au final une discrète mais efficace harmonisation. C ’est pas beau ça ! On dirait une recette de cuisine.

Sauf que mine de rien la recette du Suri Sikuri arrosé à la verveine et au rhum (si, si !) va nous amener au-delà de midi, et l’équipe de mettre les pouces !

A propos de recette, et puisque c’est le temps du repas, il est à signaler que reprenant une intéressante proposition de l’une d’entre nous, nous essayons pour cette première la formule du « doodle » pour simplifier l’organisation, chacun arrivant avec une partie du menu. Et ça marche ! Nous n’avons manqué de rien bien au contraire ! A reconduire.

Acte 2 : Avant que de succomber à la sieste qui guette, nous repartons pour un Kantu, Julio reprenant sur proposition d’un pilier du groupe, Yves, « Khori Poncho, toujours travaillé méthodiquement.

Acte troisième : Vient un inédit dont je ne peux dévoiler le caractère Top secret mais qui fait l’objet d’un projet pour 2010, morceau complexe avec beaucoup de syncopes et qui prend toute sa dimension avec les harmonies.

Epilogue : Nous allons nous obstiner jusqu’à 21h30, pour le plaisir de faire tourner un tube de l’an dernier « San Miguel » jusqu’à épuisement, et puis une petite révision, ça ne fait pas de mal !

Ensuite vient la rituelle Peña qui se prolonge après le repas interrompue par une panne de courant tenace qui casse un peu l’élan. Alors bonne nuit et à demain.

Et demain justement, nous y voilà, il est convenu de reprendre tout ce qui a été vu la veille, histoire de bien «imprimer». Particularité de ce dimanche, treize des quinze de la veille sont là. Ce qui est un nombre largement suffisant pour jouer avec plusieurs voix et peaufiner les passages délicats.

Le but est largement atteint, et à 16h30 nous levons le camp non sans avoir pris date pour les prochains rendez-vous.

Rappel : nul n’est besoin d’avoir participé à ce premier week-end pour être « admissible » au suivant, nous vous attendons nombreux en avril.

Pour nos amis parisiens, c’est quand ils le veulent ! Ils sont toujours bienvenus.

dimanche, novembre 8 2009

Bilan du Sixième Week-end de Stage Wiñayataqui

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")

Chatuzange « Fin de cycle »

Pour cette ultime édition 2009, nous nous sommes retrouvés une dernière fois, chez notre amie Geneviève, les 7 et 8 novembre.

Ces retrouvailles avaient une saveur particulière, puisque au-delà d’un stage de travail et d’approfondissement, les hasards du calendrier, avaient placé cette rencontre une semaine avant l’évènement dont je vous avais parlé précédemment : la célébration du centenaire de la découverte des écrits de Guaman Poma de Ayala, au Théâtre de la Cartoucherie à Vincennes, avec entre autre la participation d’une troupe inter-régionnale de sikuris issus en majeure partie des stages et ateliers Wiñayataqui.

20091107_18.56_010-1.jpgJulio notre « mentor » mobilisé sur les ateliers parisiens le vendredi soir, n’est arrivé pour une fois que le samedi matin, mais en pleine forme comme il en a l’habitude.

Nous allons pouvoir le constater au cours du week-end, ou il va monter d’un cran le niveau d’exigence vis-à-vis de ses élèves. Le groupe est conséquent, et outre la présence des fidèles (les régionaux Drômois, et nos amis Gapençais Aude et Yves que je salue au passage), il bénéficie de la venue de Yann et Marc des ateliers de Paris, ici pour assurer le lien, et de nos voisins Grenoblois parmi lesquels Armelle et Magali, vont se joindre à la délégation régionale pour le voyage du 15 à Paris. Cette délégation comprendra donc également six Drômois : Estelle la benjamine, David, et Martine, Philippe, Samuel et Patrick, musiciens d’Intiwatana.

Le répertoire est maintenant calé, et repose sur les 4 morceaux choisis par Julio, que nous allons tourner en boucle en insistant sur la qualité du son, et sur la rigueur de la rythmique. Nous prendrons le temps le dimanche, pour voir ou revoir, un Italaque Wallima, un Wayno Bolivien Lakitas, et La Diane, petite nouveauté du « Chef » .

Ce stage fut aussi l’occasion de rester fidèle à notre tradition conviviale du bien boire et bien manger, avec quelques surprises gastronomiques concoctées par notre Chef(taine) habituelle, et une « Peña » du samedi soir de qualité.

Ce dernier rassemblement va connaître son point d’orgue, dimanche prochain à Paris, mais rassurez-vous, nous avons déjà évoqué la saison future, ou d’autres bons moments se préparent. Le bilan très positif de cette année 2009, va nous aider à surmonter les obstacles pour franchir de nouveaux paliers, et nous sommes preneurs pour accueillir toutes énergies positives qui se joindraient à nous dans l’élaboration et l’organisation du programme 2010, dans le cadre des objectifs de l’Association « KANTUTA ».

Hasta lueguito

lundi, octobre 5 2009

Bilan du Cinquième Week-end de Stage Wiñayataqui

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")

Chatuzange « deuxième »

Nous on aime (et ça rime !)

Pour cette reprise d’octobre, nous sommes restés fidèles à la campagne de Chatuzange et au cadre bucolique et accueillant de « La Perelle ». Cette imposante bâtisse, nous offre la possibilité de travailler en intérieur, en extérieur, ou en semi couvert sous le grand hangar, endroit par ailleurs propice, nous l’avons constaté ce samedi, à la prise de son. La qualité de l’accueil de Geneviève, notre hôtesse, une fois de plus au « top », et son hospitalité nous facilitent en outre bien les choses. De plus Mister Météo nous avait réservé un week-end de rêve, et octobre ou pas, l’option « extérieur » a largement prévalu.

Pour ce stage, un petit évènement : Julio la mort dans l’âme, avait dû renoncer pour raisons professionnelles de prime importance. Ce fut pour nous l’occasion de revoir avec grand plaisir, notre ami Evert Tito, vieux complice de Bolivia Manta, qui avait déjà co-animé le stage de Vesc en 2007 (avec Carlos). Une fois encore, la qualité des participants fut un gage de réussite, que ce soit les débutants de l’année qui progressent à grand pas, les nouveaux venus qui s’intégrèrent sans difficulté, les anciens qui assurèrent la solidité du cadre. Et nos amis Grenoblois étaient de retour comme ils l’avaient promis !

18 stagiaires le samedi, 17 le dimanche, ça sonnait clair et fort !

Les grandes lignes du programme étaient bâties autour du répertoire en gestation pour le 15 novembre. Vous allez me dire : « mais c’est quoi ça le 15 novembre ? ». J’avais effleuré le sujet lors du dernier stage, et précisé le projet de notre « mentor » lors de notre prestation de Satillieu en juillet : Julio, s’est fixé le challenge de réunir sur une scène parisienne à cette date, des représentants issus des stages Wiñayataqui, des membres des ateliers parisiens, et quelques sikuristes de ses proches connaissances. La scène du Palais de l’UNESCO avec toute sa symbolique, était pressentie. Je ne m’attarderai pas sur les obscures raisons qui n’ont rien de musical, qui vont finalement nous obliger à un repli stratégique, sur une autre scène, mais l’envie étant plus forte que tout le reste, ce ne sera qu’un « petit détail » ! Et le théâtre de la cartoucherie de Vincennes, c’est pas mal non plus ! On peut penser que cette première aura des suites, et que les absents, y compris les débutants des stages 2009, trouveront à l’avenir l’occasion de démontrer leur talent lors de manifestations en public; le noyau des « Drômois » va s’y atteler.

Pour en revenir au répertoire, 4 titres étaient au menu, et le seront encore en novembre : Machulas K’antu, Sankayo Pankara, Santiago de Waata et San Miguel.

Chatuzange_3-4_oct_09_27-01.jpg Avec Evert, Nous nous sommes attachés à travailler sur le rythme et les syncopes des morceaux, et les choses avancent mais il reste encore du boulot ! Nous avons relâché un peu dimanche en fin de journée, Evert nous faisant découvrir un petit nouveau de Taquile dont le titre est resté mystérieux !

Pour la suite et fin, de la série 2009 (en attendant 2010), le site de Chatuzange, sera conservé si Geneviève est disposée à nous accueillir de nouveau. La possibilité d’héberger sur place, pour une participation modique (10 € / nuit) les stagiaires venant de loin, est un plus. Nous avons tenté pour le stage d’octobre, de ramener la participation aux repas de 7 à 6 €, en gérant au plus près. (Merci encore aux participants d’être précis sur leurs inscriptions)

C’est une nouvelle occasion d’adresser des remerciements appuyés à Martine (comme vous l’avez tous fait ce week-end), Martine qui est en charge de la logistique, et pour qui les week-ends de stages commencent le vendredi matin par les courses et la cuisine, condition première pour elle si elle veut pouvoir aussi souffler dans les tuyaux le samedi et dimanche.

C’est sur ces considérations plus terre à terre, que nous allons nous quitter, en disant « bienvenue à vous » stagiaires des 7-8 novembre, venez nombreux pour cette conclusion 2009.

Dernière précision : nous attendons des réponses imminentes à nos sollicitations, pour débuter sur la région valentinoise des ateliers de sikuris, avec le souhait de partager notre plaisir et de former la relève ! Des détails dans un prochain billet sur ce site.

mercredi, septembre 30 2009

Concert Misa Criolla, 26 septembre 2009

J’ai attendu la date du 26 septembre, et cet ultime concert sans impatience excessive, mais avec le souci du rituel qui aide à ne pas céder à la pression qui enfle doucement.

Quelques échanges de messages, deux semaines en amont, pour planifier :

  • l’affichage
  • les annonces dans la presse
  • l’organisation de l’intendance
  • les horaires...(merci la logistique aussi discrète qu’efficace de Kantuta !).
  • Une répétition d’Intiwatana une semaine avant, qui se retrouve pour
  • une soirée de travail avec la chorale Croc’Cadence, fidèle comme aux premiers jours, l’avant-veille du « Grand Soir »...

Marianne, je t’avais rencontré, déjà à maintes reprises, chaque fois que tu revenais en visite en France, te ressourcer auprès de ta famille et tes amis, et cultiver ce lien si diffus mais si solide, entre le cercle de tes proches ici, et « tes » centaines d’enfants la bas à Quito.

J’avais fait ta connaissance, lors de mon premier voyage en Equateur, il y bientôt 18 ans. Nous avions été quelques modestes « gringos » à retourner, par deux fois pour certains, consacrer 4 ou 5 jours de notre voyage dans ce beau pays, à des travaux de peinture et de bricolage dans le centre infantile. Nous avions alors, partagé, en ces occasions, ton quotidien, celui des enfants et du personnel, quelques moments festifs inoubliables et reçu bien au-delà de ce que nous avions pu modestement donner.

Te retrouver donc ici, dans cette église, à deux pas de chez moi, pour t’offrir et te dédier ce concert avec toute cette merveilleuse équipe de chanteurs de musiciens et de bénévoles, rassemblés pour toi c’était FORT !

En outre depuis le temps que nous parlions de toi, de cette mission que tu t’étais assignée il y a bien longtemps, et de tout ce que l’on dit de toi et qui peut froisser ta modestie, c’était un vrai bonheur de te présenter à tous au final.

Je ne m’attarderai pas sur les émotions ressenties, les gestes empreints de discrétion, et les sentiments exprimés dans la pudeur. Disons simplement Marianne, que ce samedi soir, pendant que nous jouions, des images fortes et des moments intenses ont ressurgi sur l’écran de mes souvenirs, en même temps que je sentais monter derrière moi des voix galvanisées par ta discrète présence.

Pour terminer, il faut quand même mentionner la belle réussite de cette ultime soirée, une église encore une fois bien garnie, un récital bien rôdé, un dernier moment de joie partagée.

Ce sera la remise officielle du fruit de notre projet, au-delà de nos espérances ! Puisque grâce à la solidarité de tous, spectateurs et sponsors compris, c’est une somme de 11000 € 00 que l’association Kantuta aura l’honneur de remettre à Marianne. Une dernière collation et un pot bien mérité, viendront parachever la soirée et clore l’aventure commencée il y a de longs mois. Remercions ici l'hospitalité de l'école de musique de Saint Marcel, grâce au rôle d'intermédiaire joué par Mr Pascal, de l'association « Drôme Solidarité » grâce à l’hospitalité de l’école de musique de Saint Marcel.

Il va falloir s’habituer à parler de la Misa Criolla 2009 au passé ! Snif !

samedi, juillet 25 2009

Satillieu 2009... Ils l’ont fait !

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A l’origine, un simple contact pour INTIWATANA, suite à une précédente animation, sur la région (à Ardoix). Nos costumes avaient séduit (j’espère que la musique avait été appréciée également !), et il nous était proposé par le comité des fêtes de Satillieu en Ardèche de venir défiler en musique, à l’occasion de la Fête Nationale le 14 juillet, en apportant la touche des musiques du monde. Nous devions ensuite en fin de défilé jouer quelques morceaux en alternance avec d’autres formations.

Coup du sort, Intiwatana n’allait pas pouvoir être au complet pour cet évènement, J ean-Pierre étant absent. Déjà compliqué de défiler à 6, alors à 5…..Vous pensez !

                               Rapidement l’option était prise, de rechercher du renfort, localement tout d’abord. Puis les contacts ayant été noués lors du dernier stage de flûtes traditionnelles, l’info faisait tâche d’huile, et au final ce sont 11 souffleurs qui allaient se faire entendre en ce jour de fête, à Satillieu. Tout le monde y allait de son petit coup de fil et de son pouvoir de persuasion (et on n’a pas eu à beaucoup insister !), mais chacun sait que quand un souffleur entend le vent des hauts plateaux, il ne compte plus, notamment les kilomètres !

Ainsi, Yann et Marc nous venaient de Paris, Yves de Gap, David de Bourg les Valence et Samuel de Montmeyran, tous sikuristes patentés et chevronnés. Et j’ai gardé le meilleur pour la fin : Julio notre ami, animateur des stages, qui était libre, venait lui aussi spécialement de Paris pour prêter mais forte et surtout apporter son immense expérience.

Il traçait aussi comme je l’ai déjà évoqué récemment, son sillon : auditionner et jauger sur pièce des souffleurs émérites, fédérer les ateliers « trad » de Paris et de province (en l’occurrence ceux de la Drôme, pour commencer) Il faut savoir que Julio caresse un beau projet : une prestation à l’UNESCO en novembre, pour célébrer Felipe Guaman Poma De Ayala et commémorer sa précieuse chronique illustrée.

Après un rassemblement, un pique nique convivial et une mise en « souffle » au bord de l’eau, nous rejoignons le défilé vers 15 heures à Satillieu. Et, c’est suivis de quelques familiers et amis (qui allaient pour certains - encore merci à eux - assurer la partie reportage) que nous voici en route pour déambuler dans les rues du bourg pendant une heure. La foule est présente, le beaux temps aussi, et mis à part quelques pétarades et vapeurs de pots d’échappements, tout est propice à la musique.

Calés entre une batterie fanfare et une banda, il va nous falloir garder nos distances et ne pas ménager nos souffles pour nous faire entendre. Tour à tour, nous allons interpréter pour nos amis et voisins Ardéchois : Machulas K’antu, Santiago de Waata, Sankayo Pankara, et San Miguel, avec quelques haltes aux carrefours, pour jouer en cercle selon la tradition. En fin de défilé et comme prévu, nous nous retrouvons sur la place pour jouer quelques autres morceaux au plus près de la foule. Nous croyons ressentir au-delà d’une vraie curiosité, quelque intérêt pour cette musique venue d’ailleurs, que l’on n’a pas l’habitude d’entendre dans nos contrées et nos villages.

  Tiens, ça pourrait donner quelques idées ! Mais au-delà, cette journée est une étape et un test important sur la voie de l’objectif à atteindre en novembre. Nous avons pu tester en groupe restreint « le son » que nous étions capables « d’envoyer », et la teneur des harmonies rendues, notamment les quintes et les octaves. Il me semble qu’un collectif est en train de naître, collectif qui sûrement va se renforcer, se trouver des motivations et une dynamique. Il fallait en poser les assises, le noyau indispensable autour duquel le fruit va mûrir : c’est fait !

En ce 14 juillet au soir, quelques agapes au siège de l’association « Kantuta Drôme », à Châteauneuf sur Isère, un barbecue, quelques bouteilles, la peña libre bien sûr, et apothéose : un feu d’artifice quasiment dans le jardin, les pieds sous la table !

Je ne peux en ce jour, omettre d’avoir une pensée particulière, justement pour les bénévoles de l’association Kantuta qui oeuvrent et nourrissent nos projets dans l’ombre (voir le site d’Intiwatana), et pour le blé qui lève : à savoir les nombreux stagiaires absents aujourd’hui. Je sais que leur tour viendra rapidement de trouver l’aboutissement de leur travail, de leur constance et de leur fidélité, dans le plaisir profond de se produire en groupe lors d’évènements festifs prochains.

Cadeau pour partager la fête avec nous : quelques vidéos et photos sur le vif.

Vivement novembre, et vive Satillieu 2009 !

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vendredi, mai 8 2009

Concert Misa Criolla, week-end du 25 et 26 avril 2009

Déjà s’achèvent les étapes cinq et six de ce magistral projet, ce fabuleux pari, de réunir en l’espace de 10 concerts, les 10 000 € nécessaires à l’agrandissement du Centro Infantil Gena à Quito. Nous avions choisi pour ce faire les paroisses de Saint Sauveur à Crest le samedi 25 et de Saint Pierre de Crussol à Saint Péray pour le dimanche 26.

Le public a largement répondu présent à l’appel, et les travées étaient copieusement garnies au moment des premiers accords de musique, tant dans la première église que dans la seconde. Les affluences enregistrées après le sixième spectacle et la générosité des donateurs, nous laissent caresser l’espoir que nos objectifs seront atteints, voire dépassés en fin de « tournée », mais chut ! Il ne faudrait surtout pas vendre « la peau du Bombo » avant……..Ou susciter un relâchement coupable dans nos efforts à mobiliser toujours plus de spectateurs. Je voudrais d’ailleurs en cette occasion, remercier plus particulièrement quelques « aficionados » fidèles entre tous, qui sont revenus deux ou trois fois nous apporter leur soutien et aussi nous l’espérons se « rincer les oreilles ».

Encore une fois, la logistique avait précédé le concert, choristes arrivés vers 17h45, les musiciens en place pour l’échauffement quand à eux depuis 15h30, et l’équipe son et lumières arrivée en tout début d’après midi. Hé oui ! Elles sont longues les heures qui précèdent le spectacle, mais le rideau refermé, les effets bienfaiteurs d’un plaisir à chaque fois renouvelé, et les retours sincèrement élogieux des spectateurs, proches ou anonymes, viennent adoucir le poids de la fatigue physique qui s’installe, et celui de la tension nerveuse qui retombe.

Au sortir de ce nouveau Week-end de « Misa », il nous semble que celui de Saint-Péray, le dernier, est le plus abouti, tout d’abord parce que la répétition des concerts va dans le sens d’une meilleure osmose entre la Chorale Croc’Cadence, le groupe Intiwatana et Bernard notre organiste. Il s’avère également qu’en l’église Saint Pierre de Crussol, la proximité du clavier de l’orgue avec le chœur, permettant une bonne communication, et la qualité acoustique du lieu aient eu une incidence très favorable.

Les prochains rendez-vous pour conclure, le 16 mai à Montélimar et le 17 à Saint Donat, où nous devrions être particulièrement « gâtés » en ce qui concerne les orgues, veinard Bernard ! (Et en plus ça rime !)

lundi, avril 6 2009

Bilan du Deuxième Week-end de Stage Wiñayataqui

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")

En cet ensoleillé premier week-end d’avril, nous avions pris la clef des champs, pour nous installer, toujours en Drôme du côté de Chabeuil, mais dans le cadre champêtre du quartier des Faucons. Julio, dût faire face à une extinction de voix, au soir du premier jour, mais du moment qu’il pouvait souffler ! . . . .

19 participants à ce deuxième week-end, dont 11 ayant effectué le premier, intéressant d’être suffisamment nombreux lorsqu’il s’agit de « tisser » les quartes, les quintes ou les octaves. Toujours la même volonté d’intégrer rapidement les nouveaux et débutants, et puis Julio n’a pas son pareil pour sentir le moment ou il est nécessaire de scinder le groupe en deux pour approfondir un passage délicat avec certains, ou permettre à d’autres de « lâcher un peu les chevaux ».

On attaque fort le samedi avec un suri sikuri, afin de bien mettre en évidence pour les joueurs novices, la technique du jeu dit « à réponse ».

Ensuite on continue de se chauffer avec l’Italaque vu lors du stage précédent « Dos Sikuris ». Puis après un repas pris au soleil du printemps naissant, on travaille un Huayno de Puno tiré du répertoire de nos amis de Bolivia Manta « Sankayo Pankara ». Et une fois que ça tourne bien rond, petit plaisir des oreilles, on agrémente le cercle des souffleurs de quelques Zankas et Chulis pour s’immerger dans les harmonies.

Nous reprendrons encore le K’antu « Huallima », commencé lors du week-end de mars, et le dimanche les courageux, reverront le Suri, le Huayno le K’antu et commenceront à mémoriser « Lakitas » un autre Huayno à la technique particulière.

Puis 16 heures arrivent il faut « plier » et nous séparer, un peu vidés mais impatients de remettre ça au plus vite, en principe les 23-24 mai après le jeudi de l’Ascension. Il nous faudra au plus vite quelques confirmations, afin de valider cette date, nous avons fait un petit sondage lors du dernier stage et ça s’annonce pas mal.

J’en profite pour redire au personnes qui s’inscrivent de le faire de façon définitive si possible, et de confirmer également de manière ferme les repas, c’est plus facile pour les bénévoles qui font les courses, de gérer « le trop ou le pas assez ». Ça permet également de prévoir précisément les besoins en flûtes, et en surface de locaux. Merci à vous de nous aider dans ce sens.

A bientôt de vous voir ou de vous revoir, et venez nombreux, en vous rappelant qu’il est encore possible à des débutants de nous rejoindre.

mardi, mars 31 2009

Concert Misa Criolla, week-end du 28 et 29 mars 2009

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Encore un week-end riche en émotions et rempli de chaleur humaine et de musique.

La chorale Croc’Cadence et le groupe Intiwatana présentaient les 3ème et 4ème concerts en Drôme, autour de la Misa Criolla, sous l’égide de l’association Kantuta :

  • À Bourg de Péage tout d’abord le Samedi où le président de notre Association, le hasard faisant parfois bien les choses, pouvait donner en direct des nouvelles fraîches de Quito et de la Fondation Gena. Il avait en effet pu s’entretenir en début de soirée avec Marianne Roy, qui lui avait confié avec une certaine émotion, combien les gens de la Fondations étaient touchés de savoir qu’à 11000 km de chez eux, un groupe de personnes agissantes se mobilisait autour de ce projet et s’apprêtaient à donner un spectacle à leur bénéfice.
  • À Livron le lendemain après-midi, toujours devant un public conquis et ravi par la qualité du spectacle.

A chaque sortie nouvelle on a le sentiment de se connaître un peu mieux entre choristes et musiciens, et ainsi de s’apprécier à chaque fois un peu plus, la confiance réciproque en sort grandie, et la performance y gagne encore en qualité.

Parmi les acteurs, moins en vue mais tout aussi efficaces et indispensables, Bernard notre organiste, Benoît le chef de chœur, et les obscurs au son et lumières : Pierre, Mickaël et Jérôme, et les anonymes membres au combien actifs de l’association !

Voilà, rideau sur ce deuxième acte des week-ends de concerts, et place le week-end prochain (déjà !) à la suite des stages de flûtes traditionnelles…

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